Un cycle de cinéma en hommage à la doyenne des actrices algériennes, Keltoum, décédée le 12 novembre 2010 à l'âge de 94 ans, débutera à partir de mercredi à Alger. Plusieurs films dans lesquels la défunte comédienne a campé différents personnages seront projetés à la salle El-Mouggar jusqu'à vendredi, a-t-on appris mardi auprès de l'office national de la Culture et de l'Information (ONCI). Dans le cadre de ce cycle de cinéma, placé sous le slogan "Le vent des Aurès perd son souffle", les nostalgiques des chefs d'œuvres du cinéma algérien et les fans de Keltoum, notamment, pourront revoir trois des ses films. Il s'agit des films Le Vent des Aurès (Mohamed Lakhdar Hamina, 1966), Décembre (Mohamed Lakhdar Hamina, 1972) et Hassan Terro (Ghouti Bendedouche, 1982). Les projections auront lieu quotidiennement à raison de trois séances par jour. Née le 4 avril 1916 à Blida, Keltoum, de son véritable nom Aicha Adjouri, était une figure emblématique connue dans le monde de la chanson, de la danse, mais c'est dans le théâtre et le cinéma qu'elle a bâti sa carrière artistique. Très jeune, elle a été découverte en 1935 par un autre grand nom du théâtre algérien, Mahieddine Bachtarzi, dont elle rejoint la troupe théâtrale qu'il dirigeait. Keltoum, qui a débuté officiellement sa carrière artistique dans la fin des années 30, a attiré sur elle l'attention des cinéastes européens qui lui proposèrent des rôles importants, consacrant ainsi son statut de comédienne internationale. Avec le déclenchement de la guerre de Libération nationale en novembre 1954, elle répond comme tous les artistes algériens à l'appel du Front de libération nationale (FLN) pour cesser toutes activités. Après l'Indépendance, elle rejoint, en 1963, la troupe nationale du théâtre algérien, où elle travaille avec d'illustres comédiens comme Mustapha Kateb, Rouiched, Allal Mouhib, Hadj Omar, Nouria, Alloula et toute une pléiade d'artistes. Keltoum a joué dans plus de 70 pièces de théâtre et une vingtaine de films. 1res Journées nationales du théâtre avant-gardiste Coup d'envoi à Boumerdes Les 1res Journées nationales du théâtre avant-gardiste ont débuté hier à Boumerdes, avec la participation de plus d'une dizaine de troupes professionnelles nationales, dont une égyptienne, a-t-on appris mardi auprès des organisateurs. Outre les troupes théâtrales de Boumerdès, l'animation de ces journées sera particulièrement assurée durant six jours par les troupes des coopératives du Théâtre Ettadj de Bordj Bou-Arreridj, Ahbab Mansourah de Tlemcen, Fourssane Erakh d'Adrar, la coopérative Milave de Mila et la troupe Teldj d'Egypte. Chaque troupe théâtrale assurera deux de ses représentations, une en journée et l'autre en soirée, au niveau de la salle de théâtre de la maison de la culture de Boumerdès, ou des autres salles programmées à cet effet dans les localités des Issers et Boudouaou. "La totalité des pièces théâtrales programmées sont inédites" affirment-on. Cette manifestation culturelle, première du genre, vise à "encourager les échanges et la communication entre les différentes troupes participantes, tout en tentant de promouvoir ce type de théâtre avant-gardiste moderne avec tous ses courants", expliquent les responsables de la maison de la culture Rachid- Mimouni de Boumerdes, initiateurs de ces Journées. Il s'agit également de "développer le talent et la créativité chez les jeunes intéressés par le 4eme art, en organisant à leur intention des communications et ateliers qui seront animés par des spécialistes", ont-ils ajouté. Un cycle de cinéma en hommage à la doyenne des actrices algériennes, Keltoum, décédée le 12 novembre 2010 à l'âge de 94 ans, débutera à partir de mercredi à Alger. Plusieurs films dans lesquels la défunte comédienne a campé différents personnages seront projetés à la salle El-Mouggar jusqu'à vendredi, a-t-on appris mardi auprès de l'office national de la Culture et de l'Information (ONCI). Dans le cadre de ce cycle de cinéma, placé sous le slogan "Le vent des Aurès perd son souffle", les nostalgiques des chefs d'œuvres du cinéma algérien et les fans de Keltoum, notamment, pourront revoir trois des ses films. Il s'agit des films Le Vent des Aurès (Mohamed Lakhdar Hamina, 1966), Décembre (Mohamed Lakhdar Hamina, 1972) et Hassan Terro (Ghouti Bendedouche, 1982). Les projections auront lieu quotidiennement à raison de trois séances par jour. Née le 4 avril 1916 à Blida, Keltoum, de son véritable nom Aicha Adjouri, était une figure emblématique connue dans le monde de la chanson, de la danse, mais c'est dans le théâtre et le cinéma qu'elle a bâti sa carrière artistique. Très jeune, elle a été découverte en 1935 par un autre grand nom du théâtre algérien, Mahieddine Bachtarzi, dont elle rejoint la troupe théâtrale qu'il dirigeait. Keltoum, qui a débuté officiellement sa carrière artistique dans la fin des années 30, a attiré sur elle l'attention des cinéastes européens qui lui proposèrent des rôles importants, consacrant ainsi son statut de comédienne internationale. Avec le déclenchement de la guerre de Libération nationale en novembre 1954, elle répond comme tous les artistes algériens à l'appel du Front de libération nationale (FLN) pour cesser toutes activités. Après l'Indépendance, elle rejoint, en 1963, la troupe nationale du théâtre algérien, où elle travaille avec d'illustres comédiens comme Mustapha Kateb, Rouiched, Allal Mouhib, Hadj Omar, Nouria, Alloula et toute une pléiade d'artistes. Keltoum a joué dans plus de 70 pièces de théâtre et une vingtaine de films. 1res Journées nationales du théâtre avant-gardiste Coup d'envoi à Boumerdes Les 1res Journées nationales du théâtre avant-gardiste ont débuté hier à Boumerdes, avec la participation de plus d'une dizaine de troupes professionnelles nationales, dont une égyptienne, a-t-on appris mardi auprès des organisateurs. Outre les troupes théâtrales de Boumerdès, l'animation de ces journées sera particulièrement assurée durant six jours par les troupes des coopératives du Théâtre Ettadj de Bordj Bou-Arreridj, Ahbab Mansourah de Tlemcen, Fourssane Erakh d'Adrar, la coopérative Milave de Mila et la troupe Teldj d'Egypte. Chaque troupe théâtrale assurera deux de ses représentations, une en journée et l'autre en soirée, au niveau de la salle de théâtre de la maison de la culture de Boumerdès, ou des autres salles programmées à cet effet dans les localités des Issers et Boudouaou. "La totalité des pièces théâtrales programmées sont inédites" affirment-on. Cette manifestation culturelle, première du genre, vise à "encourager les échanges et la communication entre les différentes troupes participantes, tout en tentant de promouvoir ce type de théâtre avant-gardiste moderne avec tous ses courants", expliquent les responsables de la maison de la culture Rachid- Mimouni de Boumerdes, initiateurs de ces Journées. Il s'agit également de "développer le talent et la créativité chez les jeunes intéressés par le 4eme art, en organisant à leur intention des communications et ateliers qui seront animés par des spécialistes", ont-ils ajouté.