L'Algérie a soutenu, mardi à l'ONU, que les secteurs prioritaires actuels du NEPAD (Nouveau partenariat pour le développement en Afrique) reposent essentiellement sur le renforcement des investissements et un accès aux marchés extérieurs pour les produits africains. L'Algérie a soutenu, mardi à l'ONU, que les secteurs prioritaires actuels du NEPAD (Nouveau partenariat pour le développement en Afrique) reposent essentiellement sur le renforcement des investissements et un accès aux marchés extérieurs pour les produits africains. Intervenant à la réunion de haut niveau de l'assemblée générale de l'ONU, organisée à l'occasion du 10e anniversaire du NEPAD, dont l'Algérie est l'un des pays initiateurs, l'ambassadeur de l'Algérie auprès des Nations unies, M. Mourad Benmehidi, a fait valoir que les défis de la stabilité, du développement et de la lutte contre la pauvreté nécessitent un effort collectif de plus grande ampleur avec un partenariat international ''pour maintenir et accélérer le processus de renouveau africain''. En conséquence, a-t-il précisé, rapporte l'APS, les secteurs prioritaires dans cette nouvelle phase pour un partenariat renforcé sont ceux de la promotion de l'investissement créateur d'emplois, du développement des réseaux d'infrastructures à l'échelle nationale et régionale, de la facilitation de l'accès aux marchés pour les produits africains d'exportation, de la diversification de la structure des économies, et l'intégration régionale. A ce propos, il a expliqué que le développement de l'Afrique est ''non seulement une nécessité vitale pour ses peuples, mais doit aussi être perçu comme une chance pour l'économie mondiale''. Rappelant que le NEPAD est né d'une prise de conscience de la nécessité de sortir le continent de sa situation de marginalisation à travers l'appropriation par les Africains des leviers du développement, le représentant algérien a affirmé que ce processus de renouveau implique qu'il s'accompagne d'une mutation qualitative de ses rapports avec le reste du monde ''substituant aux modes traditionnels de coopération un partenariat véritable fondé sur des engagements réciproques''. Quant au bilan d'une décennie de mise en oeuvre du NEPAD, connu comme la feuille de route pour le développement du continent africain, il fait apparaître des résultats appréciables sur trois axes stratégiques. Dans le domaine de la paix et la sécurité, des progrès indéniables ont été enregistrés en matière de prévention, de règlement et de gestion des conflits, a précisé l'ambassadeur algérien auprès de l'ONU. Cette volonté de l'Afrique à renforcer son leadership en matière de paix et sécurité sur le continent, a-t-il poursuivi, est de nature ''à ouvrir de meilleures perspectives au règlement des conflits persistants ainsi qu'à la solution des nouvelles crises''. La maîtrise de la gestion économique S'agissant de la gouvernance, a-t-il ajouté, ''il est largement reconnu que la norme démocratique s'est généralisée et que son approfondissement est en bonne voie, et qu'il en de même pour la gestion économique qui est de plus en plus maîtrisée''. Il a, également, observé que dans le domaine du développement humain, des progrès significatifs sont constatés à travers l'accroissement des dépenses publiques consacrées à l'éducation et à la santé et l'initiation de réformes pour en améliorer la qualité et en élargir l'accès. Quant au développement agricole, il a affirmé qu'il est l'objet d'une attention toute spéciale à travers la reprise de l'investissement, la promotion de la recherche, et l'introduction de techniques adaptées pour accroître la production des aliments de base qui constituent la clef de la sécurité alimentaire. L'ensemble de ces facteurs, a-t-il souligné, ont contribué à la réalisation d'un taux de croissance moyen de plus de 5% durant la dernière décennie, soit un taux qui dépasse pour la première fois celui de l'accroissement démographique. Dans son intervention, M. Benmehidi a déploré, toutefois, que cet élan de l'Afrique eut été refréné par la conjoncture internationale: ''Le rythme de la croissance aurait pu être encore plus élevé si l'environnement international avait été plus favorable''. En effet, a-t-il expliqué devant l'ONU, les crises financière, économique, alimentaire et climatique mondiales ont affecté les dynamiques de croissance et de recul de la pauvreté, compromettant les perspectives d'atteinte de certains des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). A ce sujet, il est à rappeler que le Programme des Nations uniespour le développement (PNUD) a indiqué récemment dans son rapport sur l'Afrique que les avancées réalisées au titre des OMD ont été ''brutalement interrompues voire inversées'' dans plusieurs pays du continent du fait de la crise économique mondiale. Les effets cumulés des crises économique, financière et alimentaire de ces dernières années, selon cet organe de l'ONU, sont susceptibles d'affecter ces progrès, notamment, dans la lutte contre l'extrême pauvreté et la faim, l'éducation primaire pour tous, la réduction de la mortalité infantile et la lutte contre les maladies. Intervenant à la réunion de haut niveau de l'assemblée générale de l'ONU, organisée à l'occasion du 10e anniversaire du NEPAD, dont l'Algérie est l'un des pays initiateurs, l'ambassadeur de l'Algérie auprès des Nations unies, M. Mourad Benmehidi, a fait valoir que les défis de la stabilité, du développement et de la lutte contre la pauvreté nécessitent un effort collectif de plus grande ampleur avec un partenariat international ''pour maintenir et accélérer le processus de renouveau africain''. En conséquence, a-t-il précisé, rapporte l'APS, les secteurs prioritaires dans cette nouvelle phase pour un partenariat renforcé sont ceux de la promotion de l'investissement créateur d'emplois, du développement des réseaux d'infrastructures à l'échelle nationale et régionale, de la facilitation de l'accès aux marchés pour les produits africains d'exportation, de la diversification de la structure des économies, et l'intégration régionale. A ce propos, il a expliqué que le développement de l'Afrique est ''non seulement une nécessité vitale pour ses peuples, mais doit aussi être perçu comme une chance pour l'économie mondiale''. Rappelant que le NEPAD est né d'une prise de conscience de la nécessité de sortir le continent de sa situation de marginalisation à travers l'appropriation par les Africains des leviers du développement, le représentant algérien a affirmé que ce processus de renouveau implique qu'il s'accompagne d'une mutation qualitative de ses rapports avec le reste du monde ''substituant aux modes traditionnels de coopération un partenariat véritable fondé sur des engagements réciproques''. Quant au bilan d'une décennie de mise en oeuvre du NEPAD, connu comme la feuille de route pour le développement du continent africain, il fait apparaître des résultats appréciables sur trois axes stratégiques. Dans le domaine de la paix et la sécurité, des progrès indéniables ont été enregistrés en matière de prévention, de règlement et de gestion des conflits, a précisé l'ambassadeur algérien auprès de l'ONU. Cette volonté de l'Afrique à renforcer son leadership en matière de paix et sécurité sur le continent, a-t-il poursuivi, est de nature ''à ouvrir de meilleures perspectives au règlement des conflits persistants ainsi qu'à la solution des nouvelles crises''. La maîtrise de la gestion économique S'agissant de la gouvernance, a-t-il ajouté, ''il est largement reconnu que la norme démocratique s'est généralisée et que son approfondissement est en bonne voie, et qu'il en de même pour la gestion économique qui est de plus en plus maîtrisée''. Il a, également, observé que dans le domaine du développement humain, des progrès significatifs sont constatés à travers l'accroissement des dépenses publiques consacrées à l'éducation et à la santé et l'initiation de réformes pour en améliorer la qualité et en élargir l'accès. Quant au développement agricole, il a affirmé qu'il est l'objet d'une attention toute spéciale à travers la reprise de l'investissement, la promotion de la recherche, et l'introduction de techniques adaptées pour accroître la production des aliments de base qui constituent la clef de la sécurité alimentaire. L'ensemble de ces facteurs, a-t-il souligné, ont contribué à la réalisation d'un taux de croissance moyen de plus de 5% durant la dernière décennie, soit un taux qui dépasse pour la première fois celui de l'accroissement démographique. Dans son intervention, M. Benmehidi a déploré, toutefois, que cet élan de l'Afrique eut été refréné par la conjoncture internationale: ''Le rythme de la croissance aurait pu être encore plus élevé si l'environnement international avait été plus favorable''. En effet, a-t-il expliqué devant l'ONU, les crises financière, économique, alimentaire et climatique mondiales ont affecté les dynamiques de croissance et de recul de la pauvreté, compromettant les perspectives d'atteinte de certains des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). A ce sujet, il est à rappeler que le Programme des Nations uniespour le développement (PNUD) a indiqué récemment dans son rapport sur l'Afrique que les avancées réalisées au titre des OMD ont été ''brutalement interrompues voire inversées'' dans plusieurs pays du continent du fait de la crise économique mondiale. Les effets cumulés des crises économique, financière et alimentaire de ces dernières années, selon cet organe de l'ONU, sont susceptibles d'affecter ces progrès, notamment, dans la lutte contre l'extrême pauvreté et la faim, l'éducation primaire pour tous, la réduction de la mortalité infantile et la lutte contre les maladies.