La crise que couve le vieux parti entretient l'amalgame et sème la confusion. Après la réussite de la conférence nationale du Mouvement du redressement et de l'authenticité, voici venu le tour du mouvement Sahwa de se mettre de la partie, la dernière création en date du Front de libération nationale (FLN). En apparence, ce néomouvement se veut un trait d'union entre les redresseurs et les pro-Belkhadem, selon les explications de son secrétaire général, lors d'une rencontre avec la presse, hier, à Chéraga (Alger). Peut-être aussi une bouée de sauvetage pour Abdelaziz Belkhadem, mal en position ces derniers temps ? Djamel Saâdi, SG du mouvement Sahwa, n'en disconvient pas. D'ailleurs, il s'est violemment pris aux redresseurs qui demandent le départ de Belkhadem de la tête du FLN ainsi qu'aux voix qui réclament de mettre le parti au musée. «Il existe une grande différence entre le mouvement Sahwa et les redresseurs», précisera-t-il, tout en soulignant sa pleine disposition à «s'entendre» avec Belkhadem non sans conditions toutefois. L'initiateur de ce mouvement, ex-redresseur de surcroît, n'a pas ménagé les Goudjil, Kara et autres, en les accusant d'avoir «dévié de la ligne directrice du parti». Il a révélé, dans la foulée, que le chef de file des redresseurs dans la wilaya de Tébessa, la sienne à lui aussi, n'est autre qu'un «ancien de l'Afghanistan», en plus des autres «affairistes et opportunistes» qui écument les rangs de ce mouvement de redressement. Par ailleurs, le mouvement Sahwa revendique la tenue d'un congrès extraordinaire pour assainir les rangs du FLN des «entrepreneurs véreux et des hommes d'affaires». «Nous nous dresserons contre les opportunistes de tous bords et nous redonnerons au FLN ses lettres de noblesse», a souligné Djamel Saâdi. Ce dernier a fait part des ambitions politiques de son mouvement, appelé à devenir un parti politique si les tentatives de réconcilier les parties belligérantes du FLN venaient à échouer. «Si l'agrément de notre nouveau parti politique tarderait à voir le jour, nous allons postuler dans des listes indépendantes pour les prochaines élections», a-t-il ajouté, arguant que son mouvement véhicule une «grande force de changement» et compte dans ses rangs des parlementaires, des avocats, des médecins et autres hauts cadres. Côté organique, le mouvement Sahwa qui s'enorgueillit d'avoir installé des kasmas dans les 48 wilayas du pays, a organisé, hier dans la wilaya de Saïda, une rencontre régionale en présence de 30 wilayas. D'autres rencontres similaires seront organisées à l'Est et au Sud, avant la tenue de la rencontre nationale, prévue entre le 12 et 18 novembre prochain dans la wilaya de Béjaïa. Cette rencontre baptisée «Soummam II» se veut l'acte de naissance officielle de ce mouvement, comme pour recadrer le FLN qui «a dévié de ses principes et valeurs de Novembre 1954». La crise que couve le vieux parti entretient l'amalgame et sème la confusion. Après la réussite de la conférence nationale du Mouvement du redressement et de l'authenticité, voici venu le tour du mouvement Sahwa de se mettre de la partie, la dernière création en date du Front de libération nationale (FLN). En apparence, ce néomouvement se veut un trait d'union entre les redresseurs et les pro-Belkhadem, selon les explications de son secrétaire général, lors d'une rencontre avec la presse, hier, à Chéraga (Alger). Peut-être aussi une bouée de sauvetage pour Abdelaziz Belkhadem, mal en position ces derniers temps ? Djamel Saâdi, SG du mouvement Sahwa, n'en disconvient pas. D'ailleurs, il s'est violemment pris aux redresseurs qui demandent le départ de Belkhadem de la tête du FLN ainsi qu'aux voix qui réclament de mettre le parti au musée. «Il existe une grande différence entre le mouvement Sahwa et les redresseurs», précisera-t-il, tout en soulignant sa pleine disposition à «s'entendre» avec Belkhadem non sans conditions toutefois. L'initiateur de ce mouvement, ex-redresseur de surcroît, n'a pas ménagé les Goudjil, Kara et autres, en les accusant d'avoir «dévié de la ligne directrice du parti». Il a révélé, dans la foulée, que le chef de file des redresseurs dans la wilaya de Tébessa, la sienne à lui aussi, n'est autre qu'un «ancien de l'Afghanistan», en plus des autres «affairistes et opportunistes» qui écument les rangs de ce mouvement de redressement. Par ailleurs, le mouvement Sahwa revendique la tenue d'un congrès extraordinaire pour assainir les rangs du FLN des «entrepreneurs véreux et des hommes d'affaires». «Nous nous dresserons contre les opportunistes de tous bords et nous redonnerons au FLN ses lettres de noblesse», a souligné Djamel Saâdi. Ce dernier a fait part des ambitions politiques de son mouvement, appelé à devenir un parti politique si les tentatives de réconcilier les parties belligérantes du FLN venaient à échouer. «Si l'agrément de notre nouveau parti politique tarderait à voir le jour, nous allons postuler dans des listes indépendantes pour les prochaines élections», a-t-il ajouté, arguant que son mouvement véhicule une «grande force de changement» et compte dans ses rangs des parlementaires, des avocats, des médecins et autres hauts cadres. Côté organique, le mouvement Sahwa qui s'enorgueillit d'avoir installé des kasmas dans les 48 wilayas du pays, a organisé, hier dans la wilaya de Saïda, une rencontre régionale en présence de 30 wilayas. D'autres rencontres similaires seront organisées à l'Est et au Sud, avant la tenue de la rencontre nationale, prévue entre le 12 et 18 novembre prochain dans la wilaya de Béjaïa. Cette rencontre baptisée «Soummam II» se veut l'acte de naissance officielle de ce mouvement, comme pour recadrer le FLN qui «a dévié de ses principes et valeurs de Novembre 1954».