Décidément le mois d'octobre s'est avéré être assez tumultueux. Avec la multiplication des grèves le front social est, en effet, en pleine effervescence. Ainsi à peine un mouvement de débrayage prend fin qu'un autre est annoncé. Décidément le mois d'octobre s'est avéré être assez tumultueux. Avec la multiplication des grèves le front social est, en effet, en pleine effervescence. Ainsi à peine un mouvement de débrayage prend fin qu'un autre est annoncé. Pour beaucoup d'observateurs cette agitation du front social est, inévitablement, une expression vivante d'un profond malaise social. Ce d'autant que de nombreux secteurs d'activités sont touchés par ces mouvements de protestations. Ainsi les secteurs de l'éducation nationale, de la santé, des transports sont secoués ou sur le point de l'être par des mouvements de grèves. Les premiers responsables de ces secteurs s'agitent dans tous les sens pour essayer de calmer les ardeurs des travailleurs, comme c'est le cas pour le ministre de l'Education nationale, Boubakeur Benbouzid, dont le secteur a connu une grève d'une grande ampleur durant la semaine écoulée. En effet tous les syndicats représentant les enseignants et les travailleurs de ce secteur sensible ont lancé des mots d'ordre de grève. Une grève qui a paralysé les établissements scolaires des trois paliers (primaire, moyen et secondaire) durant plusieurs jours et qui se poursuit d'ailleurs partiellement car un des syndicats n'a pas encore mis fin au débrayage et ce, contrairement aux autres syndicats qui ont appelé à la reprise normale du travail. Le Syndicat national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) est encore en grève car il estime que la tutelle n'a pas satisfait toutes les revendications avancées par les enseignants du secondaire. Boubekeur Benbouzid, qui a dû déployé d'intenses efforts pour convaincre les syndicats de mettre fin au débrayage non sans avoir accédé à l'ensemble de leurs doléances en vue de ramener le calme dans son secteur, a rencontré hier les représentants du Snapest pour les rassurer. Cette énième grève, il faut le dire cependant, est la conséquence directe, à tout le moins en partie, de ce que les syndicats ont qualifié «de grave injustice». Les enseignants ont en effet estimé avoir bénéficié d'un régime indemnitaire nettement moins important que d'autres secteurs de la Fonction publique. C'est cette disparité et ce «deux poids deux mesures» qui a attisé leur colère. Boubekeur Benbouzid a d'ailleurs reconnu cette «injustice» et que les enseignants sont dans leur bon droit. En d'autres termes ce sont les pouvoirs publics qui, en lésant les enseignants par rapport à d'autres fonctionnaires du secteur de la République et en ne respectant pas leurs engagements et autres promesses, assument la pleine responsabilité des conséquences de cette grève. Apparemment cette attitude tend à se répéter puisqu'un autre secteur, celui de la santé en l'occurrence, risque de connaître des turbulences du fait du non respect par le ministère de tutelle de ses engagements. Des engagements dûment consignés, de surcroît, dans un procès-verbal officiel. En tout cas c'est ce que reproche le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP), qui a appelé à une grève illimitée à partir du 25 octobre, au ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès. «Nous faisons une évaluation négative sur la mise en place de l'accord signé le 20 mai dernier avec le ministre de la Santé» a en effet indiqué le président du Snpssp, Mohamed Yousfi, précisant qu'«il y a une fuite en avant et un non respect des engagements». Les médecins spécialistes revendiquent, pour rappel, la révision du statut particulier et du régime indemnitaire. Ce non respect des engagements est aussi à l'origine de la grève illimitée qui secoue le secteur du transport ferroviaire. Les cheminots, qui sont en grève depuis dimanche, accusent la direction générale de l'entreprise nationale du transport ferroviaire (SNTF) d'avoir failli à ses engagements. Les travailleurs grévistes revendiquent en effet le droit de bénéficier d'un rappel à compter de septembre 2009. La direction de la SNTF, qui argue des difficultés financières, fait pour le moment la sourde oreille tout en poursuivant les négociations avec les grévistes. Cette fronde ne semble pas être l'apanage exclusif de salariés puisqu'elle s'est propagée aux fonctions libérales comme c'est le cas pour les avocats. Ainsi les robes noires de l'ensemble des barreaux d'Algérie vont initier une grève de trois jours, à partir du 25 octobre prochain. Les avocats réclament l'amendement du projet de loi régissant leur profession et qui, selon eux, contient des dispositions attentatoires au droit de la défense. Cette ébullition du front social risque d'aller crescendo si les douaniers mettaient à exécution leur menace d'initier, à partir d'aujourd'hui d'ailleurs, un mouvement de grève. Pour beaucoup d'observateurs cette agitation du front social est, inévitablement, une expression vivante d'un profond malaise social. Ce d'autant que de nombreux secteurs d'activités sont touchés par ces mouvements de protestations. Ainsi les secteurs de l'éducation nationale, de la santé, des transports sont secoués ou sur le point de l'être par des mouvements de grèves. Les premiers responsables de ces secteurs s'agitent dans tous les sens pour essayer de calmer les ardeurs des travailleurs, comme c'est le cas pour le ministre de l'Education nationale, Boubakeur Benbouzid, dont le secteur a connu une grève d'une grande ampleur durant la semaine écoulée. En effet tous les syndicats représentant les enseignants et les travailleurs de ce secteur sensible ont lancé des mots d'ordre de grève. Une grève qui a paralysé les établissements scolaires des trois paliers (primaire, moyen et secondaire) durant plusieurs jours et qui se poursuit d'ailleurs partiellement car un des syndicats n'a pas encore mis fin au débrayage et ce, contrairement aux autres syndicats qui ont appelé à la reprise normale du travail. Le Syndicat national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) est encore en grève car il estime que la tutelle n'a pas satisfait toutes les revendications avancées par les enseignants du secondaire. Boubekeur Benbouzid, qui a dû déployé d'intenses efforts pour convaincre les syndicats de mettre fin au débrayage non sans avoir accédé à l'ensemble de leurs doléances en vue de ramener le calme dans son secteur, a rencontré hier les représentants du Snapest pour les rassurer. Cette énième grève, il faut le dire cependant, est la conséquence directe, à tout le moins en partie, de ce que les syndicats ont qualifié «de grave injustice». Les enseignants ont en effet estimé avoir bénéficié d'un régime indemnitaire nettement moins important que d'autres secteurs de la Fonction publique. C'est cette disparité et ce «deux poids deux mesures» qui a attisé leur colère. Boubekeur Benbouzid a d'ailleurs reconnu cette «injustice» et que les enseignants sont dans leur bon droit. En d'autres termes ce sont les pouvoirs publics qui, en lésant les enseignants par rapport à d'autres fonctionnaires du secteur de la République et en ne respectant pas leurs engagements et autres promesses, assument la pleine responsabilité des conséquences de cette grève. Apparemment cette attitude tend à se répéter puisqu'un autre secteur, celui de la santé en l'occurrence, risque de connaître des turbulences du fait du non respect par le ministère de tutelle de ses engagements. Des engagements dûment consignés, de surcroît, dans un procès-verbal officiel. En tout cas c'est ce que reproche le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP), qui a appelé à une grève illimitée à partir du 25 octobre, au ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès. «Nous faisons une évaluation négative sur la mise en place de l'accord signé le 20 mai dernier avec le ministre de la Santé» a en effet indiqué le président du Snpssp, Mohamed Yousfi, précisant qu'«il y a une fuite en avant et un non respect des engagements». Les médecins spécialistes revendiquent, pour rappel, la révision du statut particulier et du régime indemnitaire. Ce non respect des engagements est aussi à l'origine de la grève illimitée qui secoue le secteur du transport ferroviaire. Les cheminots, qui sont en grève depuis dimanche, accusent la direction générale de l'entreprise nationale du transport ferroviaire (SNTF) d'avoir failli à ses engagements. Les travailleurs grévistes revendiquent en effet le droit de bénéficier d'un rappel à compter de septembre 2009. La direction de la SNTF, qui argue des difficultés financières, fait pour le moment la sourde oreille tout en poursuivant les négociations avec les grévistes. Cette fronde ne semble pas être l'apanage exclusif de salariés puisqu'elle s'est propagée aux fonctions libérales comme c'est le cas pour les avocats. Ainsi les robes noires de l'ensemble des barreaux d'Algérie vont initier une grève de trois jours, à partir du 25 octobre prochain. Les avocats réclament l'amendement du projet de loi régissant leur profession et qui, selon eux, contient des dispositions attentatoires au droit de la défense. Cette ébullition du front social risque d'aller crescendo si les douaniers mettaient à exécution leur menace d'initier, à partir d'aujourd'hui d'ailleurs, un mouvement de grève.