Les massacres du 17 Octobre 1961 qui ont fait des centaines de morts algériens qui manifestaient ce jour-là pacifiquement à Paris sont une "faute politique et morale" de la France et un "crime abominable" qu'il faut reconnaître, a affirmé hier le maire de Paris, Bertrand Delanoë. "J'ai voulu que ce crime couvert ou décidé par les autorités de la France, dont je considère que c'est une faute politique et morale, soit au moins reconnu par la capitale de la France", a indiqué l'élu socialiste à l'occasion d'une cérémonie de recueillement à la mémoire des victimes de ces massacres. Après avoir déposé, en compagnie de l'ambassadeur d'Algérie à Paris, Missoum Sbih, une gerbe de fleurs devant la plaque apposée, Pont Saint Michel, par la mairie de Paris en 2001 rendant hommage aux Algériens tués ce 17 octobre 1961, Delanoë a souligné qu'il a tenu, pour la onzième année consécutive, à ce que Paris "se souvienne et rende hommage aux victimes innocentes de ce crime et de cette faute politique et morale de la France". "Il faut que la vérité (sur les crimes coloniaux) cesse d'être niée. Le colonialisme est une faute, il est la domination d'un peuple par un autre. Je ne l'accepte pas au nom de mes convictions personnelles, et au nom de l'idée que je me fais de la grandeur de l'âme de la France", a-t-il ajouté, devant un parterre de personnalités diplomatiques, d'élus, d'historiens, de responsables associatifs et de témoins de cette tragédie en plein coeur de Paris. Selon le président de l'Association des moudjahidine de la Fédération du FLN en France (1954-1962), Akli Benyounes, la chasse à l'homme sanglante déclenchée contre les Algériens le 17 octobre 1961 à Paris a été accompagnée de 12.000 à 15.000 interpellations. 3.000 Algériens ont été, en outre, envoyés en prison. Des chiffres corroborés par des historiens, dont Jean-Luc Einaudi, qui parlent de 300 à 400 morts par balles, par coups de crosse ou par noyade dans la Seine, de 2.400 blessés et de 400 disparus suite à la répression policière de ce mardi pluvieux d'octobre 1961. Les massacres du 17 Octobre 1961 qui ont fait des centaines de morts algériens qui manifestaient ce jour-là pacifiquement à Paris sont une "faute politique et morale" de la France et un "crime abominable" qu'il faut reconnaître, a affirmé hier le maire de Paris, Bertrand Delanoë. "J'ai voulu que ce crime couvert ou décidé par les autorités de la France, dont je considère que c'est une faute politique et morale, soit au moins reconnu par la capitale de la France", a indiqué l'élu socialiste à l'occasion d'une cérémonie de recueillement à la mémoire des victimes de ces massacres. Après avoir déposé, en compagnie de l'ambassadeur d'Algérie à Paris, Missoum Sbih, une gerbe de fleurs devant la plaque apposée, Pont Saint Michel, par la mairie de Paris en 2001 rendant hommage aux Algériens tués ce 17 octobre 1961, Delanoë a souligné qu'il a tenu, pour la onzième année consécutive, à ce que Paris "se souvienne et rende hommage aux victimes innocentes de ce crime et de cette faute politique et morale de la France". "Il faut que la vérité (sur les crimes coloniaux) cesse d'être niée. Le colonialisme est une faute, il est la domination d'un peuple par un autre. Je ne l'accepte pas au nom de mes convictions personnelles, et au nom de l'idée que je me fais de la grandeur de l'âme de la France", a-t-il ajouté, devant un parterre de personnalités diplomatiques, d'élus, d'historiens, de responsables associatifs et de témoins de cette tragédie en plein coeur de Paris. Selon le président de l'Association des moudjahidine de la Fédération du FLN en France (1954-1962), Akli Benyounes, la chasse à l'homme sanglante déclenchée contre les Algériens le 17 octobre 1961 à Paris a été accompagnée de 12.000 à 15.000 interpellations. 3.000 Algériens ont été, en outre, envoyés en prison. Des chiffres corroborés par des historiens, dont Jean-Luc Einaudi, qui parlent de 300 à 400 morts par balles, par coups de crosse ou par noyade dans la Seine, de 2.400 blessés et de 400 disparus suite à la répression policière de ce mardi pluvieux d'octobre 1961.