Le conflit social de la SNTF se dirige-t-il vers le pourrissement ? Tout porte à le croire. Les négociations entamées entre la direction de l'entreprise et la Fédération nationale des cheminots (FNC) risquent d'être un coup d'épée dans l'eau. La représentativité de ce syndicat est tout simplement contestée par les cheminots en grève qui ont entamé, hier, leur quatrième jour de grève. Déclenché dimanche par les cheminots d'Alger, le mouvement de protestation s'est étendu, à en croire des syndicalistes rencontrés à la gare Agha (Alger), aux principales gares du pays, paralysant ainsi le trafic ferroviaire, voyageurs et marchandises, sur l'ensemble du territoire national. Quelques voyageurs se sont présentés à la gare Agha, espérant qu'il y a eu un dénouement heureux du conflit social à la SNTF. De loin, l'ambiance de la gare, quais vides et silencieux, ne laissait aucun doute sur la persistance de la grève. A l'entrée de la gare, un agent informait ceux qui se sont hasardé à obtenir des échos que le service n'a pas repris. Les syndicalistes se disent «déterminés» à poursuivre leur mouvement de grève jusqu'à satisfaction de leurs revendications. «Nous ne reviendrons pas en arrière», assurent les quelques syndicalistes et travailleurs de la SNTF qui déambulaient sur les quais quasi déserts. Qui négocie avec qui et pour le compte de qui pour résoudre ce conflit qui cause de grands désagréments aussi bien aux voyageurs qu'à certains secteurs de l'économie nationale? La Fédération nationale des cheminots peu représentative des travailleurs en grève est récusée par les cheminots qui la soupçonnent de mal défendre leurs revendications. Les autres syndicalistes en qui les cheminots ont confiance refusent de paraître à visage découvert de peur de subir les foudres de la direction générale et de la justice. «Les travailleurs qui ont négocié avec la direction de l'entreprise, lors de la dernière grève du 3 octobre sont sous la menace d'une action en justice», se sont indignés des syndicalistes rencontrés à la gare Agha. La confiance ne règne plus entre les cheminots en grève et les responsables de l'entreprise et dans ce cas, il est très difficile aux bonnes volontés de réunir deux parties en «méfiance». En conséquence, les choses restent au point mort. Les travailleurs, qui ne croient plus en la Fédération nationale des cheminots, et la direction générale de l'entreprise qui a fait de ce syndicat son seul interlocuteur valable, font que le conflit n'est pas près de connaître son épilogue, indépendamment du fait que les cheminots et les dirigeants de la SNTF campent sur leurs positions. A la revendication du paiement des rappels de salaires de 2009, l'entrée en vigueur de la nouvelle grille de salaire des cheminots, à 2010, le rattrapage des échelons et le classement à l'échelon 15 pour les cheminots qui ont plus de 30 ans de service, la direction répond invariablement que les caisses de l'entreprise sont vides. En un mot, l'entreprise n'est pas prête de satisfaire les revendications des travailleurs qui sont, eux, déterminés à arracher des droits qu'ils estiment «légitimes». C'est le bras de fer qui se profile à l'horizon avec toutes les conséquences fâcheuses pour l'économie nationale, à moins que les pouvoirs publics ne se «mêlent» de plus près de ce conflit, résultat d'une absence de dialogue entre dirigeants de l'entreprise et un «syndicat» non reconnu par la société. Le conflit social de la SNTF se dirige-t-il vers le pourrissement ? Tout porte à le croire. Les négociations entamées entre la direction de l'entreprise et la Fédération nationale des cheminots (FNC) risquent d'être un coup d'épée dans l'eau. La représentativité de ce syndicat est tout simplement contestée par les cheminots en grève qui ont entamé, hier, leur quatrième jour de grève. Déclenché dimanche par les cheminots d'Alger, le mouvement de protestation s'est étendu, à en croire des syndicalistes rencontrés à la gare Agha (Alger), aux principales gares du pays, paralysant ainsi le trafic ferroviaire, voyageurs et marchandises, sur l'ensemble du territoire national. Quelques voyageurs se sont présentés à la gare Agha, espérant qu'il y a eu un dénouement heureux du conflit social à la SNTF. De loin, l'ambiance de la gare, quais vides et silencieux, ne laissait aucun doute sur la persistance de la grève. A l'entrée de la gare, un agent informait ceux qui se sont hasardé à obtenir des échos que le service n'a pas repris. Les syndicalistes se disent «déterminés» à poursuivre leur mouvement de grève jusqu'à satisfaction de leurs revendications. «Nous ne reviendrons pas en arrière», assurent les quelques syndicalistes et travailleurs de la SNTF qui déambulaient sur les quais quasi déserts. Qui négocie avec qui et pour le compte de qui pour résoudre ce conflit qui cause de grands désagréments aussi bien aux voyageurs qu'à certains secteurs de l'économie nationale? La Fédération nationale des cheminots peu représentative des travailleurs en grève est récusée par les cheminots qui la soupçonnent de mal défendre leurs revendications. Les autres syndicalistes en qui les cheminots ont confiance refusent de paraître à visage découvert de peur de subir les foudres de la direction générale et de la justice. «Les travailleurs qui ont négocié avec la direction de l'entreprise, lors de la dernière grève du 3 octobre sont sous la menace d'une action en justice», se sont indignés des syndicalistes rencontrés à la gare Agha. La confiance ne règne plus entre les cheminots en grève et les responsables de l'entreprise et dans ce cas, il est très difficile aux bonnes volontés de réunir deux parties en «méfiance». En conséquence, les choses restent au point mort. Les travailleurs, qui ne croient plus en la Fédération nationale des cheminots, et la direction générale de l'entreprise qui a fait de ce syndicat son seul interlocuteur valable, font que le conflit n'est pas près de connaître son épilogue, indépendamment du fait que les cheminots et les dirigeants de la SNTF campent sur leurs positions. A la revendication du paiement des rappels de salaires de 2009, l'entrée en vigueur de la nouvelle grille de salaire des cheminots, à 2010, le rattrapage des échelons et le classement à l'échelon 15 pour les cheminots qui ont plus de 30 ans de service, la direction répond invariablement que les caisses de l'entreprise sont vides. En un mot, l'entreprise n'est pas prête de satisfaire les revendications des travailleurs qui sont, eux, déterminés à arracher des droits qu'ils estiment «légitimes». C'est le bras de fer qui se profile à l'horizon avec toutes les conséquences fâcheuses pour l'économie nationale, à moins que les pouvoirs publics ne se «mêlent» de plus près de ce conflit, résultat d'une absence de dialogue entre dirigeants de l'entreprise et un «syndicat» non reconnu par la société.