L'Organisation du traité de l'alliance atlantique (Otan) a finalement décidé de mettre fin à ses opérations militaires en Libye. L'Organisation du traité de l'alliance atlantique (Otan) a finalement décidé de mettre fin à ses opérations militaires en Libye. Cette décision, qui intervient au lendemain de la mort de l'ex-guide libyen et qui est aussi intervenu suite à une recommandation du commandant des forces de l'Otan en Europe, l'amiral James Stavridis, entrera en vigueur le 31 octobre prochain. Le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, qui a fait cette annonce suite à la réunion avant-hier à Bruxelles des ambassadeurs des 28 pays membres de cette alliance, a aussi précisé que la décision opérations sera confirmée en début de semaine prochaine. Le premier responsable de l'Otan a tenu à dire que cela constitue un «accord préliminaire» et cela laisse supposer, relèvent d'ores et déjà certains observateurs, que la mission de l'organisation atlantique risque de se prolonger encore au delà de cette date. Car les pays membres de l'Otan ont aussi précisé que le Conseil de sécurité devrait adopter une nouvelle résolution sur la Libye, ce qui permettrait à l'alliance atlantique de se désengager officiellement de ce pays ou, suite à la résolution du conseil de sécurité imposant une zone d'exclusion aérienne sur la Libye, il menait une opération militaire depuis presque sept mois maintenant. De plus, comme cela a été dit par des responsables du Conseil national de transition (CNT), les nouvelles autorités libyennes ne souhaitaient pas la levée immédiate de la mesure relative à l'établissement d'une zone d'exclusion aérienne. Rasmussen, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse, s'est, à l'évidence, félicité du succès de son opération tout en soulignant que l'Otan allait continuer, d'ici à la fin des opérations, à «surveiller la situation sur le terrain et maintenir les forces pour répondre à des menaces contre les civils si nécessaire». L'Otan, qui a pris le relais des pays occidentaux, est intervenu en Libye suite à la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies du 21 mars 2011. 26.000 sorties et plus de 9.600 frappes aériennes Cette résolution, adoptée par 10 votes en faveur et 5 abstentions (Chine, Russie, Brésil, Allemagne et Inde), a autorisé les Etats membres «à prendre toutes mesures nécessaires» afin de «protéger les populations et les zones civiles menacées d'attaque». Dès son adoption l'aviation militaire de la France, des Etats -Unis et de la Grande-Bretagne, sont entrés en action contre les troupes du gouvernement qui étaient aux abords de la ville de Benghazi, tombée aux mains des rebelles quelques jours seulement après le début du soulèvement contre le régime de Kadhafi. Des attaques, entamées exactement le 19 mars , qui ont permis de stopper l'avancée des troupes du gouvernement libyen et permettre aux rebelles du CNT, assurée désormais d'un fort soutien aérien, de poursuivre la conquête de tout le territoire jusqu'à l'entrée triomphale à Tripoli. En effet l'Otan a été d'un apport déterminant dans l'issue du conflit libyen et sans l'intervention massive de son aviation et ses attaques meurtrières qui ont détruit toutes les forces du colonel Kadhafi, les forces du CNT auraient été vaincues facilement. Selon certaines informations ces attaques aériennes ont détruit les défenses antiaériennes du régime libyen et plus d'un millier de chars, de véhicules et de canons, ainsi que les réseaux de commandement et de contrôle. Il faut dire que, comme l'attestent les statistiques, c'est pratiquement l'Otan qui est venu à bout des forces de l'ex-guide libyen. En effet, l'aviation de l'organisation atlantique a effectué 26.000 sorties et plus de 9.600 frappes aériennes. Cette intervention militaire, puisque les forces navales de l'Otan imposaient aussi un blocus maritime, a été fortement critiquée par certains pays, notamment la Russie. Car, pour Moscou, l'Otan a largement outrepassé le cadre de la résolution du Conseil de sécurité qui parle uniquement de l'établissement d'une zone d'exclusion aérienne et non d'une implication directe eh faveur d'une des deux parties en conflit. D'ailleurs la Russie a demandé vendredi que le Conseil de sécurité mette fin immédiatement à la zone d'exclusion aérienne et, pour ce faire, Moscou a présenté un projet de résolution aux 14 autres membres du Conseil de sécurité. Cette décision, qui intervient au lendemain de la mort de l'ex-guide libyen et qui est aussi intervenu suite à une recommandation du commandant des forces de l'Otan en Europe, l'amiral James Stavridis, entrera en vigueur le 31 octobre prochain. Le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, qui a fait cette annonce suite à la réunion avant-hier à Bruxelles des ambassadeurs des 28 pays membres de cette alliance, a aussi précisé que la décision opérations sera confirmée en début de semaine prochaine. Le premier responsable de l'Otan a tenu à dire que cela constitue un «accord préliminaire» et cela laisse supposer, relèvent d'ores et déjà certains observateurs, que la mission de l'organisation atlantique risque de se prolonger encore au delà de cette date. Car les pays membres de l'Otan ont aussi précisé que le Conseil de sécurité devrait adopter une nouvelle résolution sur la Libye, ce qui permettrait à l'alliance atlantique de se désengager officiellement de ce pays ou, suite à la résolution du conseil de sécurité imposant une zone d'exclusion aérienne sur la Libye, il menait une opération militaire depuis presque sept mois maintenant. De plus, comme cela a été dit par des responsables du Conseil national de transition (CNT), les nouvelles autorités libyennes ne souhaitaient pas la levée immédiate de la mesure relative à l'établissement d'une zone d'exclusion aérienne. Rasmussen, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse, s'est, à l'évidence, félicité du succès de son opération tout en soulignant que l'Otan allait continuer, d'ici à la fin des opérations, à «surveiller la situation sur le terrain et maintenir les forces pour répondre à des menaces contre les civils si nécessaire». L'Otan, qui a pris le relais des pays occidentaux, est intervenu en Libye suite à la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies du 21 mars 2011. 26.000 sorties et plus de 9.600 frappes aériennes Cette résolution, adoptée par 10 votes en faveur et 5 abstentions (Chine, Russie, Brésil, Allemagne et Inde), a autorisé les Etats membres «à prendre toutes mesures nécessaires» afin de «protéger les populations et les zones civiles menacées d'attaque». Dès son adoption l'aviation militaire de la France, des Etats -Unis et de la Grande-Bretagne, sont entrés en action contre les troupes du gouvernement qui étaient aux abords de la ville de Benghazi, tombée aux mains des rebelles quelques jours seulement après le début du soulèvement contre le régime de Kadhafi. Des attaques, entamées exactement le 19 mars , qui ont permis de stopper l'avancée des troupes du gouvernement libyen et permettre aux rebelles du CNT, assurée désormais d'un fort soutien aérien, de poursuivre la conquête de tout le territoire jusqu'à l'entrée triomphale à Tripoli. En effet l'Otan a été d'un apport déterminant dans l'issue du conflit libyen et sans l'intervention massive de son aviation et ses attaques meurtrières qui ont détruit toutes les forces du colonel Kadhafi, les forces du CNT auraient été vaincues facilement. Selon certaines informations ces attaques aériennes ont détruit les défenses antiaériennes du régime libyen et plus d'un millier de chars, de véhicules et de canons, ainsi que les réseaux de commandement et de contrôle. Il faut dire que, comme l'attestent les statistiques, c'est pratiquement l'Otan qui est venu à bout des forces de l'ex-guide libyen. En effet, l'aviation de l'organisation atlantique a effectué 26.000 sorties et plus de 9.600 frappes aériennes. Cette intervention militaire, puisque les forces navales de l'Otan imposaient aussi un blocus maritime, a été fortement critiquée par certains pays, notamment la Russie. Car, pour Moscou, l'Otan a largement outrepassé le cadre de la résolution du Conseil de sécurité qui parle uniquement de l'établissement d'une zone d'exclusion aérienne et non d'une implication directe eh faveur d'une des deux parties en conflit. D'ailleurs la Russie a demandé vendredi que le Conseil de sécurité mette fin immédiatement à la zone d'exclusion aérienne et, pour ce faire, Moscou a présenté un projet de résolution aux 14 autres membres du Conseil de sécurité.