De par sa situation géographique, l'Algérie dispose d'un des gisements solaires les plus élevés au monde. La durée d'insolation sur la quasi-totalité du territoire national dépasse les 2.000 heures annuellement et peut atteindre les 3.900 heures (Hauts- Plateaux et Sahara). De par sa situation géographique, l'Algérie dispose d'un des gisements solaires les plus élevés au monde. La durée d'insolation sur la quasi-totalité du territoire national dépasse les 2.000 heures annuellement et peut atteindre les 3.900 heures (Hauts- Plateaux et Sahara). L'énergie reçue quotidiennement sur une surface horizontale de 1m2 est de l'ordre de 5 KWh sur la majeure partie du territoire national, soit près de 1700KWh/m2/an au Nord et 2.263 kwh/m2/an au Sud du pays. Ce gisement solaire dépasse les 5 milliards de GWh/an. C'est pour cette raison que les pouvoirs publics ont décidé de promouvoir l'utilisation et l'exploitation de l'énergie solaire pour la production de l'électricité. Dans ce sens, il a été annoncé le lancement prochain, à l'échelle industrielle, de la production de modules à base de silicium polycristallin chez nous. Cette opération, qui est initiée par le groupe Sonelgaz en partenariat avec une société allemande, permettra la conception de lingots, de cellules et de panneaux photovoltaïques à base de silicium polycristallin, selon l'UDTS (Unité de développement de l'énergie du sillicium). L'usine de Rouiba, dont le démarrage est prévu en 2013, sera dotée d'une capacité de production électrique de 116 MW/an. 65% du marché mondial de la technologie photovoltaïque est orienté vers le silicium polycristallin en raison de son rendement et de son coût moindre par rapport au monocristallin. Pour la fabrication de ce type de cellules photovoltaïques, on utilise des cristaux de silicium sous forme monocristalline ou polycristalline. Les processus de fabrication de ces cellules PV sont similaires. Cependant, les procédés d'obtention des matériaux de base (silicium monocristallin ou polycristallin) sont différents. La technologie monocristalline, plus chère, utilise des barres pures de silicium également employées dans la fabrication des puces électroniques. Le silicium monocristallin est une matière première d'une très grande pureté. Il est généralement obtenu par tirage ou par fusion par zone. Une plaquette de silicium monocristallin est composée d'un seul grain. Le silicium polycristallin, quant à lui, est obtenu par refonte des chutes de silicium monocristallin issues des opérations d'équarissage. Son taux de rendement est légèrement inférieur mais il est beaucoup moins cher à l'achat. Les chutes sont placées dans un creuset porté à +1.430 °C. Après la phase de fusion, le fond du creuset est refroidi. On oriente de bas en haut la solidification, pour lui donner une structure colonnaire multicristalline à gros grains. Le lingot obtenu est ensuite découpé, en briques de 101,5 x 101,5 mm ou 120 x 120 mm actuellement. Ces briques sont ensuite assemblées pour être transformées. Les cellules photovoltaïques polycristallines ont un rendement de 11 à 13% mais seraient moins bons que le monocristallin. Leur rendement est, cependant, faible sous un faible éclairement. Le projet d'usine de silicium destiné à la fabrication de panneaux solaires en Algérie à partir de 2013 sera réalisé pour un investissement de 200 à 250 millions d'euros. La concrétisation de ce projet, dont la mise en œuvre sera assurée par le groupe Sonatrach en partenariat avec l'UDTS, permettra, selon ce dernier organisme, de «sécuriser les approvisionnements en matière première de la future industrie de silicium» en Algérie. L'Algérie sera contrainte, durant les cinq premières années de la mise en service de cette usine, d'importer une grande partie des matières premières et de consommables entrant dans la fabrication de panneaux de silicium et qui représentent jusqu'à 60% du coût total de l'investissement. Il s'agit notamment de produits comme certains gaz industriels qui ne sont pas pour le moment fabriqués localement ce qui rend cette industrie vulnérable en Algérie. Cependant, les spécialistes encouragent le développement d'un tissu de PME opérant dans la sous-traitance en vue de sécuriser les approvisionnements de l'industrie de silicium en Algérie en sachant que la principale matière première, à savoir le silicium, est abondante localement notamment dans certaines carrières de sable destiné à la construction. Le projet d'usine de silicium a été annoncé pour la première fois début janvier par le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, dans le cadre du nouveau programme de développement des énergies renouvelables en Algérie. A travers 65 projets, ce programme prévoit, entre autres, de produire entre 2.500 et 3.000 MW d'électricité issue d'énergie solaire et éolienne d'ici 2020. Il devrait permettre aussi de produire 40% des besoins d'électricité à partir de ces énergies alternatives en 2030. Cette usine sera mise en place grâce à l'assistance de l'expérience allemande. En effet, en 2008, un mémorandum d'entente a été signé entre l'Unité de développement de la technologie du silicium (UDTS - Algérie) et la société allemande spécialisée Sonnergy GmbH. Dans ce document il est conclu la création une société commune pour développer l'énergie solaire en Algérie. L'accord couvre notamment le conseil, l'ingénierie, l'assistance aux incubateurs, le transfert de technologie et la formation, ainsi que le développement des technologies de la chaîne solaire, en particulier le silicium grade solaire et les cellules solaires. La maîtrise de la technologie de production de silicium grade solaire est un élément stratégique pour le développement du programme de l'UDTS, un organisme de recherche public rattaché au Centre de développement des technologies avancées (CDTA). Sonnergy GmbH, installée à Munich, construit actuellement en Algérie une usine de production de 5.000 tonnes de silicium grade solaire, un projet d'un coût total de 380 millions d'euros. L'Algérie veut préparer l'après-hydrocarbures en développant les énergies renouvelables dans le solaire et le nucléaire, en coopération, notamment, avec la France, les Etats-Unis, l'Allemagne, la Russie, la Chine et le Brésil. L'énergie reçue quotidiennement sur une surface horizontale de 1m2 est de l'ordre de 5 KWh sur la majeure partie du territoire national, soit près de 1700KWh/m2/an au Nord et 2.263 kwh/m2/an au Sud du pays. Ce gisement solaire dépasse les 5 milliards de GWh/an. C'est pour cette raison que les pouvoirs publics ont décidé de promouvoir l'utilisation et l'exploitation de l'énergie solaire pour la production de l'électricité. Dans ce sens, il a été annoncé le lancement prochain, à l'échelle industrielle, de la production de modules à base de silicium polycristallin chez nous. Cette opération, qui est initiée par le groupe Sonelgaz en partenariat avec une société allemande, permettra la conception de lingots, de cellules et de panneaux photovoltaïques à base de silicium polycristallin, selon l'UDTS (Unité de développement de l'énergie du sillicium). L'usine de Rouiba, dont le démarrage est prévu en 2013, sera dotée d'une capacité de production électrique de 116 MW/an. 65% du marché mondial de la technologie photovoltaïque est orienté vers le silicium polycristallin en raison de son rendement et de son coût moindre par rapport au monocristallin. Pour la fabrication de ce type de cellules photovoltaïques, on utilise des cristaux de silicium sous forme monocristalline ou polycristalline. Les processus de fabrication de ces cellules PV sont similaires. Cependant, les procédés d'obtention des matériaux de base (silicium monocristallin ou polycristallin) sont différents. La technologie monocristalline, plus chère, utilise des barres pures de silicium également employées dans la fabrication des puces électroniques. Le silicium monocristallin est une matière première d'une très grande pureté. Il est généralement obtenu par tirage ou par fusion par zone. Une plaquette de silicium monocristallin est composée d'un seul grain. Le silicium polycristallin, quant à lui, est obtenu par refonte des chutes de silicium monocristallin issues des opérations d'équarissage. Son taux de rendement est légèrement inférieur mais il est beaucoup moins cher à l'achat. Les chutes sont placées dans un creuset porté à +1.430 °C. Après la phase de fusion, le fond du creuset est refroidi. On oriente de bas en haut la solidification, pour lui donner une structure colonnaire multicristalline à gros grains. Le lingot obtenu est ensuite découpé, en briques de 101,5 x 101,5 mm ou 120 x 120 mm actuellement. Ces briques sont ensuite assemblées pour être transformées. Les cellules photovoltaïques polycristallines ont un rendement de 11 à 13% mais seraient moins bons que le monocristallin. Leur rendement est, cependant, faible sous un faible éclairement. Le projet d'usine de silicium destiné à la fabrication de panneaux solaires en Algérie à partir de 2013 sera réalisé pour un investissement de 200 à 250 millions d'euros. La concrétisation de ce projet, dont la mise en œuvre sera assurée par le groupe Sonatrach en partenariat avec l'UDTS, permettra, selon ce dernier organisme, de «sécuriser les approvisionnements en matière première de la future industrie de silicium» en Algérie. L'Algérie sera contrainte, durant les cinq premières années de la mise en service de cette usine, d'importer une grande partie des matières premières et de consommables entrant dans la fabrication de panneaux de silicium et qui représentent jusqu'à 60% du coût total de l'investissement. Il s'agit notamment de produits comme certains gaz industriels qui ne sont pas pour le moment fabriqués localement ce qui rend cette industrie vulnérable en Algérie. Cependant, les spécialistes encouragent le développement d'un tissu de PME opérant dans la sous-traitance en vue de sécuriser les approvisionnements de l'industrie de silicium en Algérie en sachant que la principale matière première, à savoir le silicium, est abondante localement notamment dans certaines carrières de sable destiné à la construction. Le projet d'usine de silicium a été annoncé pour la première fois début janvier par le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, dans le cadre du nouveau programme de développement des énergies renouvelables en Algérie. A travers 65 projets, ce programme prévoit, entre autres, de produire entre 2.500 et 3.000 MW d'électricité issue d'énergie solaire et éolienne d'ici 2020. Il devrait permettre aussi de produire 40% des besoins d'électricité à partir de ces énergies alternatives en 2030. Cette usine sera mise en place grâce à l'assistance de l'expérience allemande. En effet, en 2008, un mémorandum d'entente a été signé entre l'Unité de développement de la technologie du silicium (UDTS - Algérie) et la société allemande spécialisée Sonnergy GmbH. Dans ce document il est conclu la création une société commune pour développer l'énergie solaire en Algérie. L'accord couvre notamment le conseil, l'ingénierie, l'assistance aux incubateurs, le transfert de technologie et la formation, ainsi que le développement des technologies de la chaîne solaire, en particulier le silicium grade solaire et les cellules solaires. La maîtrise de la technologie de production de silicium grade solaire est un élément stratégique pour le développement du programme de l'UDTS, un organisme de recherche public rattaché au Centre de développement des technologies avancées (CDTA). Sonnergy GmbH, installée à Munich, construit actuellement en Algérie une usine de production de 5.000 tonnes de silicium grade solaire, un projet d'un coût total de 380 millions d'euros. L'Algérie veut préparer l'après-hydrocarbures en développant les énergies renouvelables dans le solaire et le nucléaire, en coopération, notamment, avec la France, les Etats-Unis, l'Allemagne, la Russie, la Chine et le Brésil.