Les pays nord-africains de la rive sud de la mer Méditerranée ont besoin d'ingénieurs expérimentés et de main d'œuvre qualifiée pour contribuer efficacement aux programmes de développement économique durable. Les pays nord-africains de la rive sud de la mer Méditerranée ont besoin d'ingénieurs expérimentés et de main d'œuvre qualifiée pour contribuer efficacement aux programmes de développement économique durable. L'avenir des jeunes est au centre de deux études internationales qui pointent, d'une part, les défaillances de l'enseignement supérieur en zone Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena) et d'autre part les problèmes liés au manque de perspectives d'emploi pour les jeunes, indique le site Internet de l'Observatoire de l'actualité économique en Méditerranée. Les experts estiment, également, que les pays méditerranéens doivent rentabiliser les compétences locales qui sont importantes et compétitives, mais mal exploitées. Ils soulignent que « la formation et l'emploi des jeunes en Méditerranée mobilisent les cerveaux des organisations internationales. La problématique n'est pas nouvelle, mais avec les revendications du printemps arabe, elle revêt encore plus d'importance ». La Banque mondiale, l'Agence française de développement (AFD) et le Centre de Marseille pour l'intégration en Méditerranée (CMI) viennent ainsi de publier une étude sur l'enseignement supérieur dans la région Mena où les auteurs pointent «la médiocre employabilité des diplômés universitaires, essentiellement tournés vers les sciences humaines, avec pour principal débouché l'administration», selon cette source. Les pays nord-africains doivent donc faire face à la récurrente et cruciale question de l'emploi des jeunes diplômés universitaires dont les débouchés sont peu nombreux alors que la masse des diplômés ne cesse d'augmenter. Les observateurs soulignent, en effet, «qu'en outre, bien que des progrès dans l'accès aux études supérieures aient été constatés dans la zone Mena entre 2000 et 2010, la proportion de personnes diplômées demeure faible». «20 % de la population âgée de 25 ans ou plus sont diplômés du supérieur en Irlande, cette proportion est inférieure à 10 % dans la région Mena prise dans son ensemble et peut même tomber en dessous de 5% dans certains pays», note le rapport. C'est le cas notamment de la Syrie dont les diplômés du supérieur ne représentaient que 2,3% de la population en 2010, selon les auteurs. Enfin, les formations à forte valeur ajoutée pour l'économie ne séduisent pas suffisamment les étudiants de Mena, précisent les experts. Le problème principal rencontré par la majorité des jeunes universitaires concerne la hantise d'un premier emploi qui demeure hypothétique. La proportion d'élèves ingénieurs, par exemple, est en deçà des besoins des pays méditerranéens, notent les experts. À l'issue de leurs études, les jeunes peinent à intégrer le marché du travail. Les auteurs notent que «le taux de chômage des jeunes (21% au Moyen-Orient et 25% en Afrique du Nord ) y est beaucoup plus élevé que dans n'importe quelle autre région du monde, avec un nombre disproportionné de jeunes femmes et de nouveaux diplômés». Une génération désœuvrée et traumatisée Les soucis inhérents à l'emploi ont également suscité l'intérêt des institutions internationales. En effet, il s'agit d'un problème que l'Organisation internationale du travail (OIT) prend très au sérieux. Dans son édition annuelle des tendances mondiales de l'emploi des jeunes, l'OIT met en garde contre le «traumatisme de toute une génération de jeunes travailleurs, confrontée à un dangereux mélange de chômage constamment élevé, d'inactivité et de travail précaire croissant dans les pays développés, ainsi qu'à une multiplication du nombre de travailleurs pauvres dans les pays en développement». Le rapport de l'OIT ajoute qu'au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, au cours des vingt dernières années, près d'un jeune sur quatre s'est retrouvé au chômage, poursuit cette source. Aussi, les organisations internationales spécialisées cherchent des solutions afin de contribuer activement à résorber le chômage dans la région Mena. L'emploi dans le monde arabe était aussi au cœur des réflexions du Forum économique mondial qui s'est réuni en Jordanie du 21 au 23 octobre 2011. Les participants ont encouragé les investisseurs à prendre plus de risques dans le monde arabe. Deux rapports ont été publiés à l'issue des débats portant essentiellement sur la compétitivité dans le monde arabe et l'entreprenariat. Ce qui manque surtout aux pays de la région Mena, c'est là l'esprit de la libre entreprise et l'encouragement des jeunes à créer leurs propres entreprises avec un soutien total des autorités en octroyant des facilités et des avantages dépourvus de toutes entraves bureaucratiques. L'avenir des jeunes est au centre de deux études internationales qui pointent, d'une part, les défaillances de l'enseignement supérieur en zone Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena) et d'autre part les problèmes liés au manque de perspectives d'emploi pour les jeunes, indique le site Internet de l'Observatoire de l'actualité économique en Méditerranée. Les experts estiment, également, que les pays méditerranéens doivent rentabiliser les compétences locales qui sont importantes et compétitives, mais mal exploitées. Ils soulignent que « la formation et l'emploi des jeunes en Méditerranée mobilisent les cerveaux des organisations internationales. La problématique n'est pas nouvelle, mais avec les revendications du printemps arabe, elle revêt encore plus d'importance ». La Banque mondiale, l'Agence française de développement (AFD) et le Centre de Marseille pour l'intégration en Méditerranée (CMI) viennent ainsi de publier une étude sur l'enseignement supérieur dans la région Mena où les auteurs pointent «la médiocre employabilité des diplômés universitaires, essentiellement tournés vers les sciences humaines, avec pour principal débouché l'administration», selon cette source. Les pays nord-africains doivent donc faire face à la récurrente et cruciale question de l'emploi des jeunes diplômés universitaires dont les débouchés sont peu nombreux alors que la masse des diplômés ne cesse d'augmenter. Les observateurs soulignent, en effet, «qu'en outre, bien que des progrès dans l'accès aux études supérieures aient été constatés dans la zone Mena entre 2000 et 2010, la proportion de personnes diplômées demeure faible». «20 % de la population âgée de 25 ans ou plus sont diplômés du supérieur en Irlande, cette proportion est inférieure à 10 % dans la région Mena prise dans son ensemble et peut même tomber en dessous de 5% dans certains pays», note le rapport. C'est le cas notamment de la Syrie dont les diplômés du supérieur ne représentaient que 2,3% de la population en 2010, selon les auteurs. Enfin, les formations à forte valeur ajoutée pour l'économie ne séduisent pas suffisamment les étudiants de Mena, précisent les experts. Le problème principal rencontré par la majorité des jeunes universitaires concerne la hantise d'un premier emploi qui demeure hypothétique. La proportion d'élèves ingénieurs, par exemple, est en deçà des besoins des pays méditerranéens, notent les experts. À l'issue de leurs études, les jeunes peinent à intégrer le marché du travail. Les auteurs notent que «le taux de chômage des jeunes (21% au Moyen-Orient et 25% en Afrique du Nord ) y est beaucoup plus élevé que dans n'importe quelle autre région du monde, avec un nombre disproportionné de jeunes femmes et de nouveaux diplômés». Une génération désœuvrée et traumatisée Les soucis inhérents à l'emploi ont également suscité l'intérêt des institutions internationales. En effet, il s'agit d'un problème que l'Organisation internationale du travail (OIT) prend très au sérieux. Dans son édition annuelle des tendances mondiales de l'emploi des jeunes, l'OIT met en garde contre le «traumatisme de toute une génération de jeunes travailleurs, confrontée à un dangereux mélange de chômage constamment élevé, d'inactivité et de travail précaire croissant dans les pays développés, ainsi qu'à une multiplication du nombre de travailleurs pauvres dans les pays en développement». Le rapport de l'OIT ajoute qu'au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, au cours des vingt dernières années, près d'un jeune sur quatre s'est retrouvé au chômage, poursuit cette source. Aussi, les organisations internationales spécialisées cherchent des solutions afin de contribuer activement à résorber le chômage dans la région Mena. L'emploi dans le monde arabe était aussi au cœur des réflexions du Forum économique mondial qui s'est réuni en Jordanie du 21 au 23 octobre 2011. Les participants ont encouragé les investisseurs à prendre plus de risques dans le monde arabe. Deux rapports ont été publiés à l'issue des débats portant essentiellement sur la compétitivité dans le monde arabe et l'entreprenariat. Ce qui manque surtout aux pays de la région Mena, c'est là l'esprit de la libre entreprise et l'encouragement des jeunes à créer leurs propres entreprises avec un soutien total des autorités en octroyant des facilités et des avantages dépourvus de toutes entraves bureaucratiques.