Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, se rend aujourd'hui, à Damas dans le cadre de l'action déployée par le Comité ministériel arabe de contact afin de poursuivre les discussions avec les autorités syriennes sur les voies et moyens d'une sortie de crise dans ce pays, annonce un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Créé par le Conseil de la Ligue arabe, le Comité ministériel arabe s'est déjà rendu, mercredi dernier à Damas, où il s'est enquis de la situation en Syrie. Le Comité, qui est composé des ministres des Affaires étrangères de l'Algérie, du Qatar, du Soudan, du sultanat d'Oman, et de l'Egypte, ainsi que du secrétaire général de la Ligue arabe, déploie des efforts pour réunir autour d'une table le pouvoir en place et l'opposition en vue de trouver une solution à une situation qui risque d'échapper à leur contrôle. En attendant, la crise se poursuit. La liste des victimes s'allonge de jour en jour. 36 personnes ont été tuées, vendredi à Homs et à Hama (centre), lors de la dispersion par les forces de sécurité syriennes d'une manifestation hostile au pouvoir en place. En outre, plus d'une centaine de personnes ont été blessées et 500 autres arrêtées à travers le pays, dans le cadre de ces manifestations, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Exaspérée par l'ampleur des victimes et ses appels à la retenue qui n'ont eu aucun écho, la Ligue arabe sort de son silence observée jusque-là et dénonce les "meurtres de civils" dans ce pays dans un message au président El-Assad. Dans ce message, elle lance également un appel à Damas à "prendre les mesures nécessaires" pour protéger la population civile. La Ligue arabe avait déjà appelé, le 16 octobre au Caire, à la tenue d'une "conférence de dialogue national" pour mettre fin aux violences et "éviter une intervention étrangère". Le cas de la Libye est encore vivace dans les esprits. L'intervention étrangère a détruit les infrastructures du pays. Les frappes aériennes de l'Otan ont fait des milliers de victimes des deux bords et laissé un pays exsangue. Les militants anti-Assad avaient appelé à manifester, vendredi, pour réclamer une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Syrie, à l'image de la Libye, afin de donner plus de latitude à l'«armée syrienne libre», une force d'opposition armée formée essentiellement de déserteurs. En l'état actuel des choses, le pouvoir en Syrie se dirige à petits pas vers cette éventualité. Les manifestations qui secouent la Syrie depuis le 15 mars réclament le départ du président El-Assad , au pouvoir depuis 2000, alors que ce dernier a déjà entamé une série de réformes dans le pays mais jugées "insuffisantes" par les contestataires. Les discussions tenues, mercredi dernier, entre le président Bachar El-Assad et la délégation de la Ligue arabe vont se poursuivre aujourd'hui à Damas. «La rencontre (mercredi) avec le président El-Assad était franche et amicale et nous allons poursuivre la réunion le 30 octobre», avait déclaré à l'issue de la rencontre, le Premier ministre et ministre qatari des Affaires étrangères, cheikh Hamad ben Jassem cheikh Hamad, qui croit avoir vu un signe du chef de l'Etat syrien à trouver une solution à la crise. "Nous avons perçu l'attachement du gouvernement syrien à œuvrer avec la Commission arabe pour parvenir à une solution" à la crise en Syrie, a relevé cheikh Hamad dont le pays préside la Commission ministérielle arabe sur la Syrie. Celle-ci comprend le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, ainsi que ses homologues du Soudan, du sultanat d'Oman, d'Egypte et le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil El-Arabi. La Commission ministérielle arabe sur la Syrie est chargée de transmettre aux dirigeants syriens une initiative appelant les protagonistes syriens au dialogue en vue de résoudre la crise qui frappe ce pays depuis la mi-mars. Outre la nouvelle rencontre d'aujourd'hui à Damas avec le président El-Assad, la délégation de la Ligue arabe, qui tente d'engager une médiation entre le pouvoir et l'opposition en Syrie, a indiqué qu'elle rencontrerait le même jour des responsables syriens au Qatar pour tenter de parvenir à "des résultats sérieux et une solution à la crise syrienne". Cette rencontre verra la participation du chef de la diplomatie syrienne, Walid Mouallem, et du vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Moqdad. Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, se rend aujourd'hui, à Damas dans le cadre de l'action déployée par le Comité ministériel arabe de contact afin de poursuivre les discussions avec les autorités syriennes sur les voies et moyens d'une sortie de crise dans ce pays, annonce un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Créé par le Conseil de la Ligue arabe, le Comité ministériel arabe s'est déjà rendu, mercredi dernier à Damas, où il s'est enquis de la situation en Syrie. Le Comité, qui est composé des ministres des Affaires étrangères de l'Algérie, du Qatar, du Soudan, du sultanat d'Oman, et de l'Egypte, ainsi que du secrétaire général de la Ligue arabe, déploie des efforts pour réunir autour d'une table le pouvoir en place et l'opposition en vue de trouver une solution à une situation qui risque d'échapper à leur contrôle. En attendant, la crise se poursuit. La liste des victimes s'allonge de jour en jour. 36 personnes ont été tuées, vendredi à Homs et à Hama (centre), lors de la dispersion par les forces de sécurité syriennes d'une manifestation hostile au pouvoir en place. En outre, plus d'une centaine de personnes ont été blessées et 500 autres arrêtées à travers le pays, dans le cadre de ces manifestations, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Exaspérée par l'ampleur des victimes et ses appels à la retenue qui n'ont eu aucun écho, la Ligue arabe sort de son silence observée jusque-là et dénonce les "meurtres de civils" dans ce pays dans un message au président El-Assad. Dans ce message, elle lance également un appel à Damas à "prendre les mesures nécessaires" pour protéger la population civile. La Ligue arabe avait déjà appelé, le 16 octobre au Caire, à la tenue d'une "conférence de dialogue national" pour mettre fin aux violences et "éviter une intervention étrangère". Le cas de la Libye est encore vivace dans les esprits. L'intervention étrangère a détruit les infrastructures du pays. Les frappes aériennes de l'Otan ont fait des milliers de victimes des deux bords et laissé un pays exsangue. Les militants anti-Assad avaient appelé à manifester, vendredi, pour réclamer une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Syrie, à l'image de la Libye, afin de donner plus de latitude à l'«armée syrienne libre», une force d'opposition armée formée essentiellement de déserteurs. En l'état actuel des choses, le pouvoir en Syrie se dirige à petits pas vers cette éventualité. Les manifestations qui secouent la Syrie depuis le 15 mars réclament le départ du président El-Assad , au pouvoir depuis 2000, alors que ce dernier a déjà entamé une série de réformes dans le pays mais jugées "insuffisantes" par les contestataires. Les discussions tenues, mercredi dernier, entre le président Bachar El-Assad et la délégation de la Ligue arabe vont se poursuivre aujourd'hui à Damas. «La rencontre (mercredi) avec le président El-Assad était franche et amicale et nous allons poursuivre la réunion le 30 octobre», avait déclaré à l'issue de la rencontre, le Premier ministre et ministre qatari des Affaires étrangères, cheikh Hamad ben Jassem cheikh Hamad, qui croit avoir vu un signe du chef de l'Etat syrien à trouver une solution à la crise. "Nous avons perçu l'attachement du gouvernement syrien à œuvrer avec la Commission arabe pour parvenir à une solution" à la crise en Syrie, a relevé cheikh Hamad dont le pays préside la Commission ministérielle arabe sur la Syrie. Celle-ci comprend le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, ainsi que ses homologues du Soudan, du sultanat d'Oman, d'Egypte et le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil El-Arabi. La Commission ministérielle arabe sur la Syrie est chargée de transmettre aux dirigeants syriens une initiative appelant les protagonistes syriens au dialogue en vue de résoudre la crise qui frappe ce pays depuis la mi-mars. Outre la nouvelle rencontre d'aujourd'hui à Damas avec le président El-Assad, la délégation de la Ligue arabe, qui tente d'engager une médiation entre le pouvoir et l'opposition en Syrie, a indiqué qu'elle rencontrerait le même jour des responsables syriens au Qatar pour tenter de parvenir à "des résultats sérieux et une solution à la crise syrienne". Cette rencontre verra la participation du chef de la diplomatie syrienne, Walid Mouallem, et du vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Moqdad.