Les forces de sécurité syriennes ont abattu au moins 40 civils vendredi lorsqu'elles ont ouvert le feu sur une foule de manifestants qui demandaient une protection internationale contre la répression menée par le président Bachar al-Assad. Les forces de sécurité syriennes ont abattu au moins 40 civils vendredi lorsqu'elles ont ouvert le feu sur une foule de manifestants qui demandaient une protection internationale contre la répression menée par le président Bachar al-Assad. Des dizaines de protestataires ont également été blessés et des centaines ont été arrêtés au cours de cette journée, l'une des plus sanglantes depuis le début de l'insurrection civile en Syrie, il y a sept mois. De son côté, la Ligue arabe a adressé un "message urgent" au chef de l'Etat syrien et a exprimé "son profond mécontentement face à la poursuite des massacres de civils". Les ministres de la Ligue arabe doivent rencontrer des dirigeants syriens dimanche à Doha, capitale du Qatar. La plupart des victimes ont été recensées dans les villes de Hama et de Homs où Assad a dépêché des chars et des soldats afin de réprimer une importante manifestation il y a trois mois. Homs, qui fut le berceau de la contestation, est devenue un creuset de l'opposition armée au pouvoir. "Une zone d'exclusion aérienne est une demande légitime pour Homs", affirmait une banderole brandie par des manifestants dans le quartier de Khalidiya. Les avions de l'Otan avaient joué un rôle important dans la chute du régime de Mouammar Kadhafi dont l'aviation avait été clouée au sol, le privant d'un avantage considérable contre les insurgés faiblement armés et équipés. Le Conseil national représentant l'opposition en Syrie a demandé une protection de la communauté internationale, sans réclamer explicitement une intervention militaire bien que ce thème soit de plus en plus fréquemment évoqué dans les cortèges de manifestants. Le décès de Kadhafi la semaine passée a joué un rôle d'aiguillon pour les opposants à Assad et les manifestations se sont multipliées à travers la Syrie. Les autorités ont organisé en réponse des défilés de partisans de Bachar al-Assad, dont un rassemblement de plusieurs dizaines de milliers de personnes à Damas et dans la ville d'Hasaka dans l'Est, mercredi. Des dizaines de protestataires ont également été blessés et des centaines ont été arrêtés au cours de cette journée, l'une des plus sanglantes depuis le début de l'insurrection civile en Syrie, il y a sept mois. De son côté, la Ligue arabe a adressé un "message urgent" au chef de l'Etat syrien et a exprimé "son profond mécontentement face à la poursuite des massacres de civils". Les ministres de la Ligue arabe doivent rencontrer des dirigeants syriens dimanche à Doha, capitale du Qatar. La plupart des victimes ont été recensées dans les villes de Hama et de Homs où Assad a dépêché des chars et des soldats afin de réprimer une importante manifestation il y a trois mois. Homs, qui fut le berceau de la contestation, est devenue un creuset de l'opposition armée au pouvoir. "Une zone d'exclusion aérienne est une demande légitime pour Homs", affirmait une banderole brandie par des manifestants dans le quartier de Khalidiya. Les avions de l'Otan avaient joué un rôle important dans la chute du régime de Mouammar Kadhafi dont l'aviation avait été clouée au sol, le privant d'un avantage considérable contre les insurgés faiblement armés et équipés. Le Conseil national représentant l'opposition en Syrie a demandé une protection de la communauté internationale, sans réclamer explicitement une intervention militaire bien que ce thème soit de plus en plus fréquemment évoqué dans les cortèges de manifestants. Le décès de Kadhafi la semaine passée a joué un rôle d'aiguillon pour les opposants à Assad et les manifestations se sont multipliées à travers la Syrie. Les autorités ont organisé en réponse des défilés de partisans de Bachar al-Assad, dont un rassemblement de plusieurs dizaines de milliers de personnes à Damas et dans la ville d'Hasaka dans l'Est, mercredi.