Après trente longues années d'attente, le métro d'Alger voit, enfin, le bout du tunnel. Le président de la République, Abdelaziz Boutelflika, a procédé avant-hier à l'inauguration du Poste de commandes centralisées (PCC) du métro d'Alger, situé au niveau des Annassers. Plusieurs explications lui ont été, à l'occasion, fournies par des ingénieurs de la RATP. Après trente longues années d'attente, le métro d'Alger voit, enfin, le bout du tunnel. Le président de la République, Abdelaziz Boutelflika, a procédé avant-hier à l'inauguration du Poste de commandes centralisées (PCC) du métro d'Alger, situé au niveau des Annassers. Plusieurs explications lui ont été, à l'occasion, fournies par des ingénieurs de la RATP. A l'occasion de cette inauguration, le chef de l'Etat s'est informé des préparatifs de l'entrée en service du métro d'Alger. Les cadres de la RATP, à travers un exposé précis, ont expliqué au président minutieusement le fonctionnement du métro. Ainsi à partir du poste de commandes centralisées, le métro d'Alger sera maîtrisé à distance selon les normes internationales, lui a-t-on expliqué. A partir d'une salle informatisée, le PCC gère la circulation des rames en temps réel et veille aussi à la sécurité des voyageurs. Avec des images diffusées sur plusieurs écrans, il a pu également suivre une simulation de maintenance, à partir de Bachdjerah. L'espaave de maintenance s'étend sur une superficie de 18 hectares, et possède trois fonctions essentielles, à savoir la maintenance des matériels roulants, un garage pour les trains et les rails du métro et la maintenance des installations fixes (ventilateurs, escaliers électriques, ascenseurs…). D'une longueur initiale de 9,5 km, le métro d'Alger desservira dix stations implantées dans les communes de Bachdjarah, El- Magharia, Hussein Dey, Sidi M'hamed et Alger-Centre. Deux centrales électriques situés à Kouba et à El-Hamma assureront l'alimentation électrique du métro. Cela est dûment important car dans le cas où l'une d'elle tombe en panne, l'autre prendra en charge tout le système d'alimentation. En plus du fait que toute éventuelle panne a été étudiée par les ingénieurs, il est à noter également que pour assurer l'acheminement des voyageurs vers les stations les plus proches, pour l'éclairage et le fonctionnement des escaliers mécaniques, il existes des centrales de secours. Cela dit, le métro d'Alger n'est pas réduit uniquement à ces 9,5 km, mais s'étendra sur un réseau de 40 km, de Draria à Dar El- Beïda. Des extensions qui seront finalisées en 2020. Une réalisation qui réduira considérablement l'embouteillage sur nos routes. Le métro a donc ouvert ses portes au grand public hier 1er novembre et sera opérationnel tous les jours de 5h à 23h, à la veille de la commémoration de l'anniversaire du déclenchement de la révolution du 1er Novembre1954, l'Algérie fête une autre révolution, cette fois-ci ferroviaire. A l'occasion de ce coup de starter, le ministre des Transports, Amar Tou dira : «L'exploitation du métro d'Alger est assurée par plus de 500 agents algériens, dont 10 sont des expatriés algériens. Plus de 400 agents de police assureront la sécurité. Pour la sécurité des voyageurs, il y a des caméras de surveillance dans chacune des stations, avec pas moins de 24 caméras, et qui atteindront 32 dans certaines stations. Nous sommes en train d'étudier la possibilité de mettre des caméras à l'intérieur des voitures.» Quant au prix du ticket, le ministre des Transports a longuement expliqué que le tarif est de «50 dinars et non pas de 100 dinars. Mais pour ceux qui prennent le métro tous les jours, il est réduit à 35 dinars, avec une carte d'abonnement mensuel avec des voyages illimités. Pour l'abonnement hebdomadaire, le ticket coûte 45 dinars avec des voyages illimités durant la semaine». Concernant la tarification établie pour les étudiants, M. Tou dira qu'elle sera établie après des discussions avec l'Office national des œuvres universitaires. Il est à souligner que l'Algérie est le second pays africain à se doter d'un métro, même si avec trente ans de retard puisque les travaux ont été lancés officiellement en 1982 et les études techniques achevées en 1985. La chute du prix du baril de pétrole au cours des années suivant son lancement a mené à l'arrêt du projet. A la faveur du Plan de soutien à la relance économique 2000-2005 et du Plan complémentaire de soutien à la croissance 2005-2009, le métro d'Alger est, enfin, fonctionnel. A l'occasion de cette inauguration, le chef de l'Etat s'est informé des préparatifs de l'entrée en service du métro d'Alger. Les cadres de la RATP, à travers un exposé précis, ont expliqué au président minutieusement le fonctionnement du métro. Ainsi à partir du poste de commandes centralisées, le métro d'Alger sera maîtrisé à distance selon les normes internationales, lui a-t-on expliqué. A partir d'une salle informatisée, le PCC gère la circulation des rames en temps réel et veille aussi à la sécurité des voyageurs. Avec des images diffusées sur plusieurs écrans, il a pu également suivre une simulation de maintenance, à partir de Bachdjerah. L'espaave de maintenance s'étend sur une superficie de 18 hectares, et possède trois fonctions essentielles, à savoir la maintenance des matériels roulants, un garage pour les trains et les rails du métro et la maintenance des installations fixes (ventilateurs, escaliers électriques, ascenseurs…). D'une longueur initiale de 9,5 km, le métro d'Alger desservira dix stations implantées dans les communes de Bachdjarah, El- Magharia, Hussein Dey, Sidi M'hamed et Alger-Centre. Deux centrales électriques situés à Kouba et à El-Hamma assureront l'alimentation électrique du métro. Cela est dûment important car dans le cas où l'une d'elle tombe en panne, l'autre prendra en charge tout le système d'alimentation. En plus du fait que toute éventuelle panne a été étudiée par les ingénieurs, il est à noter également que pour assurer l'acheminement des voyageurs vers les stations les plus proches, pour l'éclairage et le fonctionnement des escaliers mécaniques, il existes des centrales de secours. Cela dit, le métro d'Alger n'est pas réduit uniquement à ces 9,5 km, mais s'étendra sur un réseau de 40 km, de Draria à Dar El- Beïda. Des extensions qui seront finalisées en 2020. Une réalisation qui réduira considérablement l'embouteillage sur nos routes. Le métro a donc ouvert ses portes au grand public hier 1er novembre et sera opérationnel tous les jours de 5h à 23h, à la veille de la commémoration de l'anniversaire du déclenchement de la révolution du 1er Novembre1954, l'Algérie fête une autre révolution, cette fois-ci ferroviaire. A l'occasion de ce coup de starter, le ministre des Transports, Amar Tou dira : «L'exploitation du métro d'Alger est assurée par plus de 500 agents algériens, dont 10 sont des expatriés algériens. Plus de 400 agents de police assureront la sécurité. Pour la sécurité des voyageurs, il y a des caméras de surveillance dans chacune des stations, avec pas moins de 24 caméras, et qui atteindront 32 dans certaines stations. Nous sommes en train d'étudier la possibilité de mettre des caméras à l'intérieur des voitures.» Quant au prix du ticket, le ministre des Transports a longuement expliqué que le tarif est de «50 dinars et non pas de 100 dinars. Mais pour ceux qui prennent le métro tous les jours, il est réduit à 35 dinars, avec une carte d'abonnement mensuel avec des voyages illimités. Pour l'abonnement hebdomadaire, le ticket coûte 45 dinars avec des voyages illimités durant la semaine». Concernant la tarification établie pour les étudiants, M. Tou dira qu'elle sera établie après des discussions avec l'Office national des œuvres universitaires. Il est à souligner que l'Algérie est le second pays africain à se doter d'un métro, même si avec trente ans de retard puisque les travaux ont été lancés officiellement en 1982 et les études techniques achevées en 1985. La chute du prix du baril de pétrole au cours des années suivant son lancement a mené à l'arrêt du projet. A la faveur du Plan de soutien à la relance économique 2000-2005 et du Plan complémentaire de soutien à la croissance 2005-2009, le métro d'Alger est, enfin, fonctionnel.