L'importation de la friperie est, désormais, interdite. Telle a été la volonté des députés qui, dans le cadre du projet de loi de finances 2012, adopté hier par l'APN, ont consacré cette disposition. L'importation de la friperie est, désormais, interdite. Telle a été la volonté des députés qui, dans le cadre du projet de loi de finances 2012, adopté hier par l'APN, ont consacré cette disposition. Les élus du peuple ont, à vrai dire, avalisé un amendement présenté par le gouvernement représenté en la circonstance par le ministre des Finances, Karim Djoudi. Ce dernier a, en effet, proposé à la commission des finances de l'APN d'abroger l'article 27 de la loi de finances complémentaire 2011 qui, pour rappel, autorisait l'importation de la friperie. Ainsi donc, quelques mois seulement après avoir donné son quitus à un amendement introduit par quelques députés permettant l'importation de la friperie, l'APN vient d'adopter le contraire, suite à une proposition du gouvernement. Il faut dire que ce dernier n'a pas inscrit dans le projet de loi des finances 2012 cette disposition et ce n'est qu'après que le texte eut été débattu en séance plénière qu'il s'est ravisé répondant, ainsi, favorablement à la demande de certaines parties qui étaient foncièrement opposées à l'article 27 de la loi de finances complémentaire 2011. «Cet article a été retiré parce que nous avons fait un assainissement qui nous a coûté un équivalent de près de 60 milliards de DA» dira, en guise de justification, le ministre des Fiances, Karim Djoudi. Le premier argentier du pays, qui s'exprimait hier en marge de la séance plénière de l'APN, devait ajouter que «nous avons besoin de créer de la valeur ajoutée. Nous avons alors moins besoin d'importer que de créer la valeur ajoutée ; donc, il faut trouver une réponse en termes de création d'emplois, de création de richesses».L'allusion est on ne peut plus quant à la volonté de l'Etat de soutenir les entreprises publiques du textile. Car, une des parties qui s'est le plus opposée à la disposition autorisant l'importation de la friperie, a été, rappelons-le, la Fédération des travailleurs du textile, un syndicat affilié à l'UGTA. Amar Takjout, le secrétaire générale de cette fédération, a plaidé alors en faveur de la nécessité du retrait de la mesure visant la reprise de l'importation de la friperie «Il y a beaucoup de contradictions : les pouvoirs publics parlent, d'un côté, d'un plan de relance du secteur, et de l'autre, les députés votent en faveur de la levée de l'interdiction d'importation de la friperie ! », a-t-il dit à l'époque. Le Parti des travailleurs en a fait aussi de même en allant jusqu'à accuser les députés auteurs de l'amendement autorisant l'importation de la friperie d'être inféodés aux importateurs. Quand le texte a été soumis au Conseil de la nation, ce dernier n'a pu rien faire pour changer les choses et ce, malgré les critiques acerbes formulées par certains sénateurs, notamment ceux qui appartenaient au tiers présidentiel. Mais ce rejet presque unanime des sénateurs ne pouvait pas déboucher sur l'annulation de l'article en question car la chambre haute du Parlement n'a pas la prérogative de voter pour ou contre un ou deux articles d'une loi, mais seulement d'adopter ou de rejeter l'ensemble de la loi. Les logements socio-participatifs cessibles après 5 ans Par ailleurs, une autre disposition non moins importante a été adoptée par les députés. Ces derniers ont, en effet, avalisé l'amendement de l'article 57 permettant ainsi la cessibilité des logements promotionnels aidés (LPA ex-LSP) au bout de cinq ans et non dix ans comme cela a été énoncé dans la loi de finances complémentaire 2011. «Nous avons expliqué à la commission qu'il y'avait un risque spéculatif alors que la volonté de l'Etat n'était pas de construire des logements pour favoriser la spéculation, mais pour répondre à un besoin de la population et après débat, il y'a eu entente sur une période d'incessibilité de cinq ans» a indiqué Karim Djoudi dans une déclaration en marge de la séance plénière. L'APN a aussi adopté une taxe additionnelle sur le tabac de l'ordre de 11 dinars sur tout paquet de cigarettes ou sachet de tabac à chiquer. Deux dinars seront alors affectés au Fonds de lutte contre le cancer. Notons aussi que l'APN a aussi adopté une disposition réduisant la tarification douanière pour l'importation du thon blanc (qui n'est pas disponible en Algérie). Celle-ci passe de 30 à 15%. Les élus du peuple ont, à vrai dire, avalisé un amendement présenté par le gouvernement représenté en la circonstance par le ministre des Finances, Karim Djoudi. Ce dernier a, en effet, proposé à la commission des finances de l'APN d'abroger l'article 27 de la loi de finances complémentaire 2011 qui, pour rappel, autorisait l'importation de la friperie. Ainsi donc, quelques mois seulement après avoir donné son quitus à un amendement introduit par quelques députés permettant l'importation de la friperie, l'APN vient d'adopter le contraire, suite à une proposition du gouvernement. Il faut dire que ce dernier n'a pas inscrit dans le projet de loi des finances 2012 cette disposition et ce n'est qu'après que le texte eut été débattu en séance plénière qu'il s'est ravisé répondant, ainsi, favorablement à la demande de certaines parties qui étaient foncièrement opposées à l'article 27 de la loi de finances complémentaire 2011. «Cet article a été retiré parce que nous avons fait un assainissement qui nous a coûté un équivalent de près de 60 milliards de DA» dira, en guise de justification, le ministre des Fiances, Karim Djoudi. Le premier argentier du pays, qui s'exprimait hier en marge de la séance plénière de l'APN, devait ajouter que «nous avons besoin de créer de la valeur ajoutée. Nous avons alors moins besoin d'importer que de créer la valeur ajoutée ; donc, il faut trouver une réponse en termes de création d'emplois, de création de richesses».L'allusion est on ne peut plus quant à la volonté de l'Etat de soutenir les entreprises publiques du textile. Car, une des parties qui s'est le plus opposée à la disposition autorisant l'importation de la friperie, a été, rappelons-le, la Fédération des travailleurs du textile, un syndicat affilié à l'UGTA. Amar Takjout, le secrétaire générale de cette fédération, a plaidé alors en faveur de la nécessité du retrait de la mesure visant la reprise de l'importation de la friperie «Il y a beaucoup de contradictions : les pouvoirs publics parlent, d'un côté, d'un plan de relance du secteur, et de l'autre, les députés votent en faveur de la levée de l'interdiction d'importation de la friperie ! », a-t-il dit à l'époque. Le Parti des travailleurs en a fait aussi de même en allant jusqu'à accuser les députés auteurs de l'amendement autorisant l'importation de la friperie d'être inféodés aux importateurs. Quand le texte a été soumis au Conseil de la nation, ce dernier n'a pu rien faire pour changer les choses et ce, malgré les critiques acerbes formulées par certains sénateurs, notamment ceux qui appartenaient au tiers présidentiel. Mais ce rejet presque unanime des sénateurs ne pouvait pas déboucher sur l'annulation de l'article en question car la chambre haute du Parlement n'a pas la prérogative de voter pour ou contre un ou deux articles d'une loi, mais seulement d'adopter ou de rejeter l'ensemble de la loi. Les logements socio-participatifs cessibles après 5 ans Par ailleurs, une autre disposition non moins importante a été adoptée par les députés. Ces derniers ont, en effet, avalisé l'amendement de l'article 57 permettant ainsi la cessibilité des logements promotionnels aidés (LPA ex-LSP) au bout de cinq ans et non dix ans comme cela a été énoncé dans la loi de finances complémentaire 2011. «Nous avons expliqué à la commission qu'il y'avait un risque spéculatif alors que la volonté de l'Etat n'était pas de construire des logements pour favoriser la spéculation, mais pour répondre à un besoin de la population et après débat, il y'a eu entente sur une période d'incessibilité de cinq ans» a indiqué Karim Djoudi dans une déclaration en marge de la séance plénière. L'APN a aussi adopté une taxe additionnelle sur le tabac de l'ordre de 11 dinars sur tout paquet de cigarettes ou sachet de tabac à chiquer. Deux dinars seront alors affectés au Fonds de lutte contre le cancer. Notons aussi que l'APN a aussi adopté une disposition réduisant la tarification douanière pour l'importation du thon blanc (qui n'est pas disponible en Algérie). Celle-ci passe de 30 à 15%.