L'importation de la friperie sera, peut être, interdite à partir du 1er janvier prochain. Telle est, en effet, la volonté du gouvernement. Une volonté qui reste, toutefois, assujettie à l'accord de l'APN. L'importation de la friperie sera, peut être, interdite à partir du 1er janvier prochain. Telle est, en effet, la volonté du gouvernement. Une volonté qui reste, toutefois, assujettie à l'accord de l'APN. En effet, c'est aux députés que reviendra le dernier mot lorsqu'ils auront à adopter, dans les prochains jours, le projet de loi de finances 2012. Car, c'est dans le cadre de l'examen de ce projet de loi par la commission des finances et du budget de l'Assemblée que le gouvernement a proposé, par le biais du ministre des Finances, Karim Djoudi, à cette commission spécialisée d'abroger l'article autorisant l'importation de la friperie qui a été introduit, pour rappel, dans le cadre de la loi de finances complémentaire 2011. Il s'agit, ainsi, du fameux article 27 de la loi de finances complémentaire 2011 qui a fait couler beaucoup d'encre. Le gouvernement, qui n'a pas inséré cette disposition dans le projet de loi de finances 2012 pour des raisons qui restent inconnues, puisque le ministre des Finances ne s'ets pas expliqué sur cette question, vient ainsi de rectifier le tir, et il semble que la proposition formulée par le ministre des Finances a été, à en croire certains députés, «bien accueillie par la majorité des membres de la commission». Beaucoup d'observateurs se sont interrogés sur cette omission du gouvernement avant qu'il ne se ravise en se rangeant du côté de toutes les parties - et elles sont nombreuses - qui ont plaidé en faveur de l'abrogation de l'article 27 en lançant d'incessants appels dans ce sens. Il faut dire que le gouvernement a failli se faire doubler par le Parti des travailleurs (PT). En effet, le PT, qui a fait montre de sa ferme opposition à l'article 27 en n'hésitant pas, alors, à accuser l'APN d'être devenue l'otage d'un groupe d'importateurs de la friperie, a été le seul parti politique à avoir, d'emblée, introduit un amendement au projet de loi de finances 2012 afin d'interdire de nouveau l'importation de la friperie. Le gouvernement n'a pas mis beaucoup de temps pour répondre favorablement à tous ceux qui ont dénoncé cette mesure adoptée par l'APN. Rappelons que tout a commencé lorsque un groupe de députés de la wilaya de Tébessa, qui s'est fait le défenseur acharné des importateurs de la friperie qui sont basés essentiellement dans cette wilaya, avait introduit un amendement afin de lever l'interdiction relative à l'importation de la friperie. Et, coup de théâtre, cet amendement a été avalisé par la plénière de l'APN suscitant une grand vague d'indignation, émanant, notamment, du PT, de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA). C'est surtout la Fédération nationale des travailleurs du textile et du cuir qui s'est élevée contre l'APN car, elle voyait à travers cette mesure une grave menace contre la production nationale déjà, faut-il le préciser, très mal en point car subissant une féroce concurrence déloyale. Amar Takjout, le secrétaire générale de cette Fédération a plaidé alors en faveur de la nécessité du retrait de la mesure visant la reprise de l'importation de la friperie «Il y a beaucoup de contradictions : les pouvoirs publics parlent, d'un côté, d'un plan de relance du secteur, et de l'autre, les députés votent en faveur de la levée de l'interdiction d'importation de la friperie ! », a-t-il, notamment, indiqué lors d'un rassemblement syndical pour dénoncer la mesure en question. Les partisans de l'annulation de la mesure ont reporté tous leurs espoirs en direction du Conseil de la nation tant ils espéraient que ce dernier allait faire quelque chose pour «désavouer» l'APN. Quand le texte est passé devant la chambre haute des sénateurs, notamment ceux appartenant au tiers présidentiel, ils ont, en effet, tiré à boulets rouges sur leurs pairs de la chambre basse. «Comment peut-on autoriser l'importation de ce genre de vêtements qui constituent une vraie menace pour la santé des citoyens ?», s'est interrogé un sénateur alors qu'un autre membre du Conseil de la nation a indiqué que «l'Algérie n'est pas une poubelle et cet acte est une attitude honteuse des députés». Mais ce rejet presque unanime des sénateurs ne pouvait pas déboucher sur l'annulation de l'article en question car la chambre haute du Parlement n'a pas la prérogative de voter pour ou contre un ou deux articles d'une loi, mais seulement d'adopter ou de rejeter l'ensemble de la loi. Il était, dès lors, évident que cette question allait revenir au devant de la scène à la faveur du projet de loi de finances 2012. Maintenant, les observateurs attendent le mercredi 2 novembre lorsque le projet sera soumis au vote pour connaître la position des députés. En effet, c'est aux députés que reviendra le dernier mot lorsqu'ils auront à adopter, dans les prochains jours, le projet de loi de finances 2012. Car, c'est dans le cadre de l'examen de ce projet de loi par la commission des finances et du budget de l'Assemblée que le gouvernement a proposé, par le biais du ministre des Finances, Karim Djoudi, à cette commission spécialisée d'abroger l'article autorisant l'importation de la friperie qui a été introduit, pour rappel, dans le cadre de la loi de finances complémentaire 2011. Il s'agit, ainsi, du fameux article 27 de la loi de finances complémentaire 2011 qui a fait couler beaucoup d'encre. Le gouvernement, qui n'a pas inséré cette disposition dans le projet de loi de finances 2012 pour des raisons qui restent inconnues, puisque le ministre des Finances ne s'ets pas expliqué sur cette question, vient ainsi de rectifier le tir, et il semble que la proposition formulée par le ministre des Finances a été, à en croire certains députés, «bien accueillie par la majorité des membres de la commission». Beaucoup d'observateurs se sont interrogés sur cette omission du gouvernement avant qu'il ne se ravise en se rangeant du côté de toutes les parties - et elles sont nombreuses - qui ont plaidé en faveur de l'abrogation de l'article 27 en lançant d'incessants appels dans ce sens. Il faut dire que le gouvernement a failli se faire doubler par le Parti des travailleurs (PT). En effet, le PT, qui a fait montre de sa ferme opposition à l'article 27 en n'hésitant pas, alors, à accuser l'APN d'être devenue l'otage d'un groupe d'importateurs de la friperie, a été le seul parti politique à avoir, d'emblée, introduit un amendement au projet de loi de finances 2012 afin d'interdire de nouveau l'importation de la friperie. Le gouvernement n'a pas mis beaucoup de temps pour répondre favorablement à tous ceux qui ont dénoncé cette mesure adoptée par l'APN. Rappelons que tout a commencé lorsque un groupe de députés de la wilaya de Tébessa, qui s'est fait le défenseur acharné des importateurs de la friperie qui sont basés essentiellement dans cette wilaya, avait introduit un amendement afin de lever l'interdiction relative à l'importation de la friperie. Et, coup de théâtre, cet amendement a été avalisé par la plénière de l'APN suscitant une grand vague d'indignation, émanant, notamment, du PT, de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA). C'est surtout la Fédération nationale des travailleurs du textile et du cuir qui s'est élevée contre l'APN car, elle voyait à travers cette mesure une grave menace contre la production nationale déjà, faut-il le préciser, très mal en point car subissant une féroce concurrence déloyale. Amar Takjout, le secrétaire générale de cette Fédération a plaidé alors en faveur de la nécessité du retrait de la mesure visant la reprise de l'importation de la friperie «Il y a beaucoup de contradictions : les pouvoirs publics parlent, d'un côté, d'un plan de relance du secteur, et de l'autre, les députés votent en faveur de la levée de l'interdiction d'importation de la friperie ! », a-t-il, notamment, indiqué lors d'un rassemblement syndical pour dénoncer la mesure en question. Les partisans de l'annulation de la mesure ont reporté tous leurs espoirs en direction du Conseil de la nation tant ils espéraient que ce dernier allait faire quelque chose pour «désavouer» l'APN. Quand le texte est passé devant la chambre haute des sénateurs, notamment ceux appartenant au tiers présidentiel, ils ont, en effet, tiré à boulets rouges sur leurs pairs de la chambre basse. «Comment peut-on autoriser l'importation de ce genre de vêtements qui constituent une vraie menace pour la santé des citoyens ?», s'est interrogé un sénateur alors qu'un autre membre du Conseil de la nation a indiqué que «l'Algérie n'est pas une poubelle et cet acte est une attitude honteuse des députés». Mais ce rejet presque unanime des sénateurs ne pouvait pas déboucher sur l'annulation de l'article en question car la chambre haute du Parlement n'a pas la prérogative de voter pour ou contre un ou deux articles d'une loi, mais seulement d'adopter ou de rejeter l'ensemble de la loi. Il était, dès lors, évident que cette question allait revenir au devant de la scène à la faveur du projet de loi de finances 2012. Maintenant, les observateurs attendent le mercredi 2 novembre lorsque le projet sera soumis au vote pour connaître la position des députés.