Le gouvernement algérien est "très sensible" à la nécessité d'augmenter le pouvoir d'achat des retraités, a assuré, hier, à Alger le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, qui a souligné que tout relèvement des retraites nécessitait des disponibilités financières suffisantes chez la Caisse nationale des retraites (CNR). "Les retraites obéissent aux régimes par répartition et sont gérées par la CNR, tandis que le budget de l'Etat n'intervient que pour les dépenses de solidarité nationale", a déclaré M. Djoudi à des journalistes qui lui ont demandé de commenter le ''Non'' à l'APN d'une proposition relative au relèvement des seuils des primes de retraites. Lors de la plénière consacrée dans la matinée au vote du projet de loi de finances pour 2012, adopté à la majorité avec abstention du Parti des travailleurs, un député de ce parti, M. Ali Brahimi, a proposé l'introduction d'un nouvel article qui charge l'Etat d'"assurer à tout retraité, dépourvu d'autres ressources, un seuil minimum de retraite équivalent au salaire national minimum garanti", revu en hausse récemment à 18.000 DA. Le député a insisté sur le fait qu'une telle mesure n'allait engendrer que 2,5 milliards DA de dépenses supplémentaires. Mais le premier argentier du pays était catégorique : "Il faudrait que la CNR dégage les ressources nécessaires pour pouvoir faire une telle augmentation". "Il y a des propositions (relatives à l'augmentation des retraites) qui sont en train de se profiler, et il va y avoir un arbitrage à un moment donné", a, toutefois, souligné M. Djoudi en rappelant que le groupe de travail chargé de ce dossier à l'issue de la dernière tripartite, poursuivait ses travaux. Pour M. Djoudi, la prudence est, de toutes les façons, d'éviter des excès en matière de dépenses de fonctionnement. "Lorsque nous avons un budget de fonctionnement de 4.600 milliards DA, nous faisons face à une dépense récurrente qui nécessite un regard attentif pour qu'elle n'augmente pas trop fortement", a-t-il prévenu. Le gouvernement algérien est "très sensible" à la nécessité d'augmenter le pouvoir d'achat des retraités, a assuré, hier, à Alger le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, qui a souligné que tout relèvement des retraites nécessitait des disponibilités financières suffisantes chez la Caisse nationale des retraites (CNR). "Les retraites obéissent aux régimes par répartition et sont gérées par la CNR, tandis que le budget de l'Etat n'intervient que pour les dépenses de solidarité nationale", a déclaré M. Djoudi à des journalistes qui lui ont demandé de commenter le ''Non'' à l'APN d'une proposition relative au relèvement des seuils des primes de retraites. Lors de la plénière consacrée dans la matinée au vote du projet de loi de finances pour 2012, adopté à la majorité avec abstention du Parti des travailleurs, un député de ce parti, M. Ali Brahimi, a proposé l'introduction d'un nouvel article qui charge l'Etat d'"assurer à tout retraité, dépourvu d'autres ressources, un seuil minimum de retraite équivalent au salaire national minimum garanti", revu en hausse récemment à 18.000 DA. Le député a insisté sur le fait qu'une telle mesure n'allait engendrer que 2,5 milliards DA de dépenses supplémentaires. Mais le premier argentier du pays était catégorique : "Il faudrait que la CNR dégage les ressources nécessaires pour pouvoir faire une telle augmentation". "Il y a des propositions (relatives à l'augmentation des retraites) qui sont en train de se profiler, et il va y avoir un arbitrage à un moment donné", a, toutefois, souligné M. Djoudi en rappelant que le groupe de travail chargé de ce dossier à l'issue de la dernière tripartite, poursuivait ses travaux. Pour M. Djoudi, la prudence est, de toutes les façons, d'éviter des excès en matière de dépenses de fonctionnement. "Lorsque nous avons un budget de fonctionnement de 4.600 milliards DA, nous faisons face à une dépense récurrente qui nécessite un regard attentif pour qu'elle n'augmente pas trop fortement", a-t-il prévenu.