Le redéploiement des entreprises françaises en Algérie se confirme davantage avec le retour en grâce des deux géants, le constructeur automobile Renault et le groupe Lafarge. En effet, l'usine du constructeur français Renault de fabrication de véhicules, en Algérie, pourrait être réalisée dans la zone industrielle de Bellara (Jijel), a indiqué, jeudi dernier, le ministre de l'Industrie, de la PME, et de la Promotion de l'investissement, Mohamed Benmeradi. Le redéploiement des entreprises françaises en Algérie se confirme davantage avec le retour en grâce des deux géants, le constructeur automobile Renault et le groupe Lafarge. En effet, l'usine du constructeur français Renault de fabrication de véhicules, en Algérie, pourrait être réalisée dans la zone industrielle de Bellara (Jijel), a indiqué, jeudi dernier, le ministre de l'Industrie, de la PME, et de la Promotion de l'investissement, Mohamed Benmeradi. «Les négociations se poursuivent avec le groupe Renault et nous espérons arriver à un accord avant la fin de cette année", a déclaré le ministre à la presse en marge d'une séance de questions orales au Conseil de la nation, ajoutant que cette usine "pourrait être réalisée à Bellara (Jijel)". L'usine, qui devrait fabriquer 75.000 véhicules dans une première étape pour atteindre 150.000 véhicules dans une seconde étape, devait être réalisée initialement à Alger sur le site de la Snvi. Les négociations se poursuivent avec la partie française sur d'autres détails de ce projet qui sera réalisé, selon la règle 51/49% relative aux investissements étrangers en Algérie. La répartition des 51% du capital revenant à l'Algérie n'a pas encore été arrêtée par le gouvernement algérien, avait déclaré récemment Benmeradi. Le taux d'intégration du projet sera entre 20% à 25% dans une première étape pour augmenter ensuite à 60% avec l'intégration de la pneumatique et du vitrage. Par ailleurs, le projet de réalisation d'une cimenterie à Oum El Bouaghi par le groupe français Lafarge, sera bientôt relancé, selon le ministre Benmeradi, soulignant que Lafarge vient d'accepter la règle des 49-51%. "Nous avons reçu, il y a un mois de cela, une correspondance de Lafarge où il affirme sa disponibilité à relancer le projet de la cimenterie de Sigus (Oum El Bouaghi) sur la base d'un partenariat à 49%-51%", a-t-il précisé en réponse à une question orale d'un sénateur qui s'inquiétait sur l'avancement de ce projet. "Nous avons entamé depuis une semaine les négociations pour une mise en oeuvre prochaine du projet, qui nécessite une durée de réalisation de 12 à 16 mois", a-t-il promis en assurant qu'il s'agit bien d'un "projet stratégique qui entre dans les objectifs du GICA (Groupe industriel des ciments d'Algérie)». Le groupe Gica table sur une autosatisfaction en matière de production de ciment et même sur l'exportation à l'horizon 2025. Le projet de la cimenterie de Sigus remonte à 2007 lorsque le groupe égyptien Orascom avait décroché trois titres miniers auprès de l'Agence nationale du patrimoine minier (ANPM). Mais Lafarge, qui avait acquis en 2008 l'ensemble des cimenteries du groupe égyptien à travers le monde, s'est approprié des titres sans autorisation préalable de l'agence, ce qui lui a coûté, début 2010, le retrait des trois titres. Après un gel de trois ans, le dossier Lafarge a été rouvert à l'occasion de la seconde visite en Algérie, fin mai dernier, de l'envoyé spécial du président Nicolas Sarkozy, Jean-Pierre Raffarin. Pour autant, les deux parties algérienne et française avaient estimé que les négociations sur ce projet "nécessitaient du temps". «Les négociations se poursuivent avec le groupe Renault et nous espérons arriver à un accord avant la fin de cette année", a déclaré le ministre à la presse en marge d'une séance de questions orales au Conseil de la nation, ajoutant que cette usine "pourrait être réalisée à Bellara (Jijel)". L'usine, qui devrait fabriquer 75.000 véhicules dans une première étape pour atteindre 150.000 véhicules dans une seconde étape, devait être réalisée initialement à Alger sur le site de la Snvi. Les négociations se poursuivent avec la partie française sur d'autres détails de ce projet qui sera réalisé, selon la règle 51/49% relative aux investissements étrangers en Algérie. La répartition des 51% du capital revenant à l'Algérie n'a pas encore été arrêtée par le gouvernement algérien, avait déclaré récemment Benmeradi. Le taux d'intégration du projet sera entre 20% à 25% dans une première étape pour augmenter ensuite à 60% avec l'intégration de la pneumatique et du vitrage. Par ailleurs, le projet de réalisation d'une cimenterie à Oum El Bouaghi par le groupe français Lafarge, sera bientôt relancé, selon le ministre Benmeradi, soulignant que Lafarge vient d'accepter la règle des 49-51%. "Nous avons reçu, il y a un mois de cela, une correspondance de Lafarge où il affirme sa disponibilité à relancer le projet de la cimenterie de Sigus (Oum El Bouaghi) sur la base d'un partenariat à 49%-51%", a-t-il précisé en réponse à une question orale d'un sénateur qui s'inquiétait sur l'avancement de ce projet. "Nous avons entamé depuis une semaine les négociations pour une mise en oeuvre prochaine du projet, qui nécessite une durée de réalisation de 12 à 16 mois", a-t-il promis en assurant qu'il s'agit bien d'un "projet stratégique qui entre dans les objectifs du GICA (Groupe industriel des ciments d'Algérie)». Le groupe Gica table sur une autosatisfaction en matière de production de ciment et même sur l'exportation à l'horizon 2025. Le projet de la cimenterie de Sigus remonte à 2007 lorsque le groupe égyptien Orascom avait décroché trois titres miniers auprès de l'Agence nationale du patrimoine minier (ANPM). Mais Lafarge, qui avait acquis en 2008 l'ensemble des cimenteries du groupe égyptien à travers le monde, s'est approprié des titres sans autorisation préalable de l'agence, ce qui lui a coûté, début 2010, le retrait des trois titres. Après un gel de trois ans, le dossier Lafarge a été rouvert à l'occasion de la seconde visite en Algérie, fin mai dernier, de l'envoyé spécial du président Nicolas Sarkozy, Jean-Pierre Raffarin. Pour autant, les deux parties algérienne et française avaient estimé que les négociations sur ce projet "nécessitaient du temps".