Le petit îlot de sidérurgie algérienne d'El Hadjar (Annaba) est entré, mercredi, dans une énième grève. Le haut fourneau n°2 et la zone de traitement du minerai de fer et de coke du complexe sidérurgique ArcelorMittal ont été paralysés, et pour cause, les fondeurs réclament une prime spécifique à leur métier. Le mouvement de débrayage devrait se poursuivre cette semaine à moins d'un arrangement de dernière minute. Selon l'APS, «la direction générale de l'entreprise a pris acte de ce mouvement et engagé des négociations avec les représentants des grévistes autour de cette revendication». La dernière grève dans ce complexe remonte à mai 2011. La question salariale a souvent été l'élément déclencheur des arrêts de travail, très récurrents du reste, déclenchés à ArcelorMittal Annaba. L'arrêt de la grève de mai 2011 a été obtenu grâce à un accord sur une augmentation des salaires de 10% à partir de juin 2011 avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2011.Selon les termes de cet accord, une autre augmentation des salaires de 4% interviendra au premier décembre 2011 si «la production d'acier liquide atteindrait de mai à novembre, un volume de 590.000 tonnes». Quoi qu'il en soit, le principe d'une augmentation salariale conditionnée à l'amélioration de la production de l'acier liquide a été retenu, également, pour 2012. Comme on pourrait le constater, c'est justement cet accord qui semble devenir aujourd'hui obsolète. 5.600 travailleurs sont employés au niveau de ce complexe qui dispose d'une capacité de production de 2 millions de tonnes environ d'acier liquide par an. Les fondeurs ont pour «cadre de travail» des cuves où la chaleur règne en maîtresse absolue. La température peut atteindre dans les lieux de coulée 1.600 degrés, voire 1.800 quand il s'agira d'aller à la fusion. Même si en dehors des hauts-fourneaux, les autres métiers ne sont pas dénués de tout risque comme le travail à l'aciérie à oxygène, force est de reconnaître que les fondeurs exercent l'une des professions les plus dangereuses qui soient au monde. Ces travailleurs sont exposés continuellement aux émanations de gaz dangereux et aux rayonnements radioactifs. Les autorités algériennes ont eu toujours une attitude bienveillante à l'égard du représentant algérien du n°1 mondial de la sidérurgie dont le groupe Sider détient 30% des actifs de l'entreprise. Mohamed Benmeradi, ministre de l'Industrie de la PME et de la Promotion des investissements, a écarté récemment l'éventualité de renationaliser les activités économiques et imputé les mauvaises performances du complexe d'El Hadjar à Sonelgaz et à la Sntf, qui, à ses yeux, n'ont pas assuré respectivement la fourniture adéquate en électricité et la livraison dans les délais de la matière brute. Le petit îlot de sidérurgie algérienne d'El Hadjar (Annaba) est entré, mercredi, dans une énième grève. Le haut fourneau n°2 et la zone de traitement du minerai de fer et de coke du complexe sidérurgique ArcelorMittal ont été paralysés, et pour cause, les fondeurs réclament une prime spécifique à leur métier. Le mouvement de débrayage devrait se poursuivre cette semaine à moins d'un arrangement de dernière minute. Selon l'APS, «la direction générale de l'entreprise a pris acte de ce mouvement et engagé des négociations avec les représentants des grévistes autour de cette revendication». La dernière grève dans ce complexe remonte à mai 2011. La question salariale a souvent été l'élément déclencheur des arrêts de travail, très récurrents du reste, déclenchés à ArcelorMittal Annaba. L'arrêt de la grève de mai 2011 a été obtenu grâce à un accord sur une augmentation des salaires de 10% à partir de juin 2011 avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2011.Selon les termes de cet accord, une autre augmentation des salaires de 4% interviendra au premier décembre 2011 si «la production d'acier liquide atteindrait de mai à novembre, un volume de 590.000 tonnes». Quoi qu'il en soit, le principe d'une augmentation salariale conditionnée à l'amélioration de la production de l'acier liquide a été retenu, également, pour 2012. Comme on pourrait le constater, c'est justement cet accord qui semble devenir aujourd'hui obsolète. 5.600 travailleurs sont employés au niveau de ce complexe qui dispose d'une capacité de production de 2 millions de tonnes environ d'acier liquide par an. Les fondeurs ont pour «cadre de travail» des cuves où la chaleur règne en maîtresse absolue. La température peut atteindre dans les lieux de coulée 1.600 degrés, voire 1.800 quand il s'agira d'aller à la fusion. Même si en dehors des hauts-fourneaux, les autres métiers ne sont pas dénués de tout risque comme le travail à l'aciérie à oxygène, force est de reconnaître que les fondeurs exercent l'une des professions les plus dangereuses qui soient au monde. Ces travailleurs sont exposés continuellement aux émanations de gaz dangereux et aux rayonnements radioactifs. Les autorités algériennes ont eu toujours une attitude bienveillante à l'égard du représentant algérien du n°1 mondial de la sidérurgie dont le groupe Sider détient 30% des actifs de l'entreprise. Mohamed Benmeradi, ministre de l'Industrie de la PME et de la Promotion des investissements, a écarté récemment l'éventualité de renationaliser les activités économiques et imputé les mauvaises performances du complexe d'El Hadjar à Sonelgaz et à la Sntf, qui, à ses yeux, n'ont pas assuré respectivement la fourniture adéquate en électricité et la livraison dans les délais de la matière brute.