Les salariés du complexe sidérurgique d'ArcelorMittal d'Annaba, ont décidé, de poursuivre leur grève, entamée la veille, malgré une décision de justice ordonnant l'arrêt du mouvement, selon un responsable de la direction du complexe sidérurgique. La justice a déclaré illégale, avant-hier lundi en fin d'après-midi, la grève générale illimitée entamée par les 6.200 travailleurs du complexe sidérurgique ArcelorMittal Annaba le matin même. La décision a été prise à la suite de la plainte déposée par les avocats de la société. «Saisi en référé par la direction, le tribunal d'El Hadjar a ordonné cet après-midi la suspension de la grève», a affirmé Mohamed Guedha, directeur de la communication du complexe sidérurgique. Le mouvement de grève déclenché lundi au complexe sidérurgique ArcelorMittal Annaba, à l'appel du syndicat d'entreprise, est donc maintenu suite au vote de l'assemblée générale réunie hier au siège de l'usine. La décision de poursuivre ce débrayage par lequel les travailleurs revendiquent, essentiellement, des augmentations de salaires et des mesures liées à l'investissement, a été prise en dépit du jugement en référé, du tribunal dEl Hadjar, à la suite d'une requête de la direction générale d'Arcelor Mittal Annaba. Selon le chargé de la communication de la direction générale du complexe, un conseil d'administration, incluant les représentants du groupe Sider, actionnaire à hauteur de 30% dans cette entreprise, se tiendra aujourd'hui. De leur côté, les membres du syndicat, soulignant que des contacts seront entrepris avec le groupe Sider, ont indiqué qu'une seconde assemblée générale serait organisée hier après-midi au siège du complexe. L'usine ArcelorMittal Annaba, qui emploie actuellement quelque 6 mille travailleurs, n'en est pas à son premier mouvement de protestation. Le complexe a été complètement paralysé, en janvier dernier, par une grève des travailleurs. Les salariés s'inquiètent du sort du site, et de sa cokerie en particulier. La direction de l'usine avait décidé en octobre dernier de fermer pour une année la cokerie, vieille de plus de 30 ans, le temps de mener des travaux de rénovation avant de renoncer à ce projet, selon le syndicat. La société prévoit un plan d'investissement de 200 millions de dollars pour la période 2010-2014, mais ce projet est contesté par le syndicat. «Nous rejetons officiellement ce plan d'investissement», avait déclaré le président du syndicat d'entreprise, Smain Kouadria, appelant, les pouvoirs publics à soutenir financièrement Arcelor-Mittal, en Algérie. Ce soutien permettrait, selon lui, «la réhabilitation de la cokerie et la relance des investissements dans les autres unités de production» (hauts fourneaux, aciéries et laminoirs). Les salariés du complexe sidérurgique d'ArcelorMittal d'Annaba, ont décidé, de poursuivre leur grève, entamée la veille, malgré une décision de justice ordonnant l'arrêt du mouvement, selon un responsable de la direction du complexe sidérurgique. La justice a déclaré illégale, avant-hier lundi en fin d'après-midi, la grève générale illimitée entamée par les 6.200 travailleurs du complexe sidérurgique ArcelorMittal Annaba le matin même. La décision a été prise à la suite de la plainte déposée par les avocats de la société. «Saisi en référé par la direction, le tribunal d'El Hadjar a ordonné cet après-midi la suspension de la grève», a affirmé Mohamed Guedha, directeur de la communication du complexe sidérurgique. Le mouvement de grève déclenché lundi au complexe sidérurgique ArcelorMittal Annaba, à l'appel du syndicat d'entreprise, est donc maintenu suite au vote de l'assemblée générale réunie hier au siège de l'usine. La décision de poursuivre ce débrayage par lequel les travailleurs revendiquent, essentiellement, des augmentations de salaires et des mesures liées à l'investissement, a été prise en dépit du jugement en référé, du tribunal dEl Hadjar, à la suite d'une requête de la direction générale d'Arcelor Mittal Annaba. Selon le chargé de la communication de la direction générale du complexe, un conseil d'administration, incluant les représentants du groupe Sider, actionnaire à hauteur de 30% dans cette entreprise, se tiendra aujourd'hui. De leur côté, les membres du syndicat, soulignant que des contacts seront entrepris avec le groupe Sider, ont indiqué qu'une seconde assemblée générale serait organisée hier après-midi au siège du complexe. L'usine ArcelorMittal Annaba, qui emploie actuellement quelque 6 mille travailleurs, n'en est pas à son premier mouvement de protestation. Le complexe a été complètement paralysé, en janvier dernier, par une grève des travailleurs. Les salariés s'inquiètent du sort du site, et de sa cokerie en particulier. La direction de l'usine avait décidé en octobre dernier de fermer pour une année la cokerie, vieille de plus de 30 ans, le temps de mener des travaux de rénovation avant de renoncer à ce projet, selon le syndicat. La société prévoit un plan d'investissement de 200 millions de dollars pour la période 2010-2014, mais ce projet est contesté par le syndicat. «Nous rejetons officiellement ce plan d'investissement», avait déclaré le président du syndicat d'entreprise, Smain Kouadria, appelant, les pouvoirs publics à soutenir financièrement Arcelor-Mittal, en Algérie. Ce soutien permettrait, selon lui, «la réhabilitation de la cokerie et la relance des investissements dans les autres unités de production» (hauts fourneaux, aciéries et laminoirs).