Une année s'est écoulée depuis l'agression marocaine contre le camp sahraoui de Gdeim Izik, en novembre 2010.A l'occasion du 1er anniversaire dédié à cet évènement tragique, le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), M. Mohamed Abdelaziz, a réaffirmé, jeudi, que l'indépendance nationale de son pays «demeure la seule solution au conflit du Sahara occidental qui satisfait la revendication légitime et légale de tous les Sahraouis». Dans son allocution, il a réaffirmé son rejet de la solution d'autonomie, proposée par le Maroc, estimant qu'«eu égard à tous le hauts faits accomplis et ceux qui restent à accomplir par le peuple sahraoui, l'indépendance nationale reste l'unique issue au conflit du Sahara occidental (...)». Cet anniversaire, a-t-il dit, se veut une rétrospective des idéaux et principes de la Révolution du 20 mai «appelant le peuple sahraoui à unir davantage ses rangs en faveur de l'unité nationale pour faire face aux complots fomentés par les occupants (...) et à résister davantage face à l'occupation jusqu'à l'indépendance». Il reviendra, également, sur ce qu'il a qualifié de «terrorisme d'Etat marocain» infligé au peuple sahraoui à l'instar du «crime odieux» perpétré contre ce camp en faisant plusieurs morts et de blessés ainsi que plusieurs arrestations de citoyens sahraouis. Evoquant la situation des prisonniers sahraouis se trouvant dans les geôles marocaines, il rappellera que «23 détenus politiques sont encore emprisonnés par le gouvernement marocain dans la prison de Salé II». «Ces vaillants étaient dévoués pour que le peuple sahraoui recouvre ses droits (...) dont le droit à l'autodétermination et à l'indépendance», a-t-il dit. Le gouvernement marocain, a-t-il souligné, a poussé ces militants devant un tribunal militaire, en dépit de «leur conviction d'opter pour la résistance pacifique et civique dans le cadre du respect du droit international». Une situation qui, selon lui, les a poussé à observer une grève de la faim qui entame à cette occasion sa deuxième semaine. Le président Abdelaziz s'est, aussi, adressé au peuple marocain le rappelant que l'option "irréversible" du peuple sahraoui d'établir son Etat indépendant «ne constitue en aucun cas une menace à ses voisins et frères», mais émanant plutôt, a-t-il dit, de «sa volonté d'instaurer une paix durable qui repose sur le respect de la volonté des peuples (...), du bon voisinage et de coopération entre les peuples de la région et leurs aspirations légitimes pour une union maghrébine». Le président de la RASD n'a pas manqué de rappeler l'enlèvement dans les camps de réfugiés sahraouis, le 22 octobre dernier, de trois coopérants humanitaires européens soulignant sa solidarité avec leurs familles et sa «détermination de poursuivre les efforts jusqu'à leur libération». Une année s'est écoulée depuis l'agression marocaine contre le camp sahraoui de Gdeim Izik, en novembre 2010.A l'occasion du 1er anniversaire dédié à cet évènement tragique, le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), M. Mohamed Abdelaziz, a réaffirmé, jeudi, que l'indépendance nationale de son pays «demeure la seule solution au conflit du Sahara occidental qui satisfait la revendication légitime et légale de tous les Sahraouis». Dans son allocution, il a réaffirmé son rejet de la solution d'autonomie, proposée par le Maroc, estimant qu'«eu égard à tous le hauts faits accomplis et ceux qui restent à accomplir par le peuple sahraoui, l'indépendance nationale reste l'unique issue au conflit du Sahara occidental (...)». Cet anniversaire, a-t-il dit, se veut une rétrospective des idéaux et principes de la Révolution du 20 mai «appelant le peuple sahraoui à unir davantage ses rangs en faveur de l'unité nationale pour faire face aux complots fomentés par les occupants (...) et à résister davantage face à l'occupation jusqu'à l'indépendance». Il reviendra, également, sur ce qu'il a qualifié de «terrorisme d'Etat marocain» infligé au peuple sahraoui à l'instar du «crime odieux» perpétré contre ce camp en faisant plusieurs morts et de blessés ainsi que plusieurs arrestations de citoyens sahraouis. Evoquant la situation des prisonniers sahraouis se trouvant dans les geôles marocaines, il rappellera que «23 détenus politiques sont encore emprisonnés par le gouvernement marocain dans la prison de Salé II». «Ces vaillants étaient dévoués pour que le peuple sahraoui recouvre ses droits (...) dont le droit à l'autodétermination et à l'indépendance», a-t-il dit. Le gouvernement marocain, a-t-il souligné, a poussé ces militants devant un tribunal militaire, en dépit de «leur conviction d'opter pour la résistance pacifique et civique dans le cadre du respect du droit international». Une situation qui, selon lui, les a poussé à observer une grève de la faim qui entame à cette occasion sa deuxième semaine. Le président Abdelaziz s'est, aussi, adressé au peuple marocain le rappelant que l'option "irréversible" du peuple sahraoui d'établir son Etat indépendant «ne constitue en aucun cas une menace à ses voisins et frères», mais émanant plutôt, a-t-il dit, de «sa volonté d'instaurer une paix durable qui repose sur le respect de la volonté des peuples (...), du bon voisinage et de coopération entre les peuples de la région et leurs aspirations légitimes pour une union maghrébine». Le président de la RASD n'a pas manqué de rappeler l'enlèvement dans les camps de réfugiés sahraouis, le 22 octobre dernier, de trois coopérants humanitaires européens soulignant sa solidarité avec leurs familles et sa «détermination de poursuivre les efforts jusqu'à leur libération».