Les Etats de la zone euro doivent agir davantage au niveau européen et confier une partie de leurs responsabilités budgétaires et fiscales aux institutions européennes pour sortir de la crise de la dette, estime le ministre allemand des Finances dans des interviews publiées samedi. Les Etats de la zone euro doivent agir davantage au niveau européen et confier une partie de leurs responsabilités budgétaires et fiscales aux institutions européennes pour sortir de la crise de la dette, estime le ministre allemand des Finances dans des interviews publiées samedi. Wolfgang Schäuble a déclaré à l'hebdomadaire allemand Focus que l'Italie serait en mesure de surmonter ses difficultés, qui découlent d'une crise de confiance sur les marchés. «Les données économiques réelles ne sont pas mauvaises. Il faut seulement traiter les problèmes (...) Ceux-ci peuvent être résolus par l'Italie elle-même. Ce que Rome doit surmonter n'est rien en comparaison de la montagne que doit gravir la Grèce», fait-il valoir. Bien que l'Europe dispose d'un pacte de stabilité et de croissance censé permettre d'intervenir beaucoup plus tôt, il est nécessaire que les pays membres agissent plus au niveau de l'UE, dit Schäuble. «La pression exercée par la crise produit des effets qui ne seraient pas possibles. Autrement (...) plus grande est la crise, plus grand est le besoin de changement, poursuit-il. Le sentiment que cela nous conduira finalement beaucoup plus loin m'aide à traverser les moments pénibles.» Dans une autre interview accordée au Monde, Schäuble juge nécessaire, pour mieux s'assurer que les membres de la zone euro tiennent leurs engagements, de modifier les traités européens existants de façon à ce que les membres de la Commission européenne disposent en matière budgétaire de pouvoirs équivalant à ceux qu'ils ont déjà sur les questions de concurrence. «Pourquoi le membre de la commission chargée de la mise en œuvre des accords n'aurait-il pas les mêmes droits que le commissaire à la concurrence ?, demande-t-il. Pourquoi a-t-on le droit de porter plainte devant la Cour de justice des communautés européennes pour violation du droit européen mais pas du Pacte de stabilité ?» Wolfgang Schäuble réaffirme aussi que la France et l'Allemagne doivent appuyer leur proposition en faveur d'une taxe sur les transactions financières même si elle suscite des réticences parmi d'autres pays de l'UE. «Si on ne trouve pas assez vite de solution à vingt-sept, il faudra discuter au niveau de la zone euro. Ceux qui veulent être leaders doivent avancer. C'est le cas de la France et de l'Allemagne», estime-t-il. Wolfgang Schäuble a déclaré à l'hebdomadaire allemand Focus que l'Italie serait en mesure de surmonter ses difficultés, qui découlent d'une crise de confiance sur les marchés. «Les données économiques réelles ne sont pas mauvaises. Il faut seulement traiter les problèmes (...) Ceux-ci peuvent être résolus par l'Italie elle-même. Ce que Rome doit surmonter n'est rien en comparaison de la montagne que doit gravir la Grèce», fait-il valoir. Bien que l'Europe dispose d'un pacte de stabilité et de croissance censé permettre d'intervenir beaucoup plus tôt, il est nécessaire que les pays membres agissent plus au niveau de l'UE, dit Schäuble. «La pression exercée par la crise produit des effets qui ne seraient pas possibles. Autrement (...) plus grande est la crise, plus grand est le besoin de changement, poursuit-il. Le sentiment que cela nous conduira finalement beaucoup plus loin m'aide à traverser les moments pénibles.» Dans une autre interview accordée au Monde, Schäuble juge nécessaire, pour mieux s'assurer que les membres de la zone euro tiennent leurs engagements, de modifier les traités européens existants de façon à ce que les membres de la Commission européenne disposent en matière budgétaire de pouvoirs équivalant à ceux qu'ils ont déjà sur les questions de concurrence. «Pourquoi le membre de la commission chargée de la mise en œuvre des accords n'aurait-il pas les mêmes droits que le commissaire à la concurrence ?, demande-t-il. Pourquoi a-t-on le droit de porter plainte devant la Cour de justice des communautés européennes pour violation du droit européen mais pas du Pacte de stabilité ?» Wolfgang Schäuble réaffirme aussi que la France et l'Allemagne doivent appuyer leur proposition en faveur d'une taxe sur les transactions financières même si elle suscite des réticences parmi d'autres pays de l'UE. «Si on ne trouve pas assez vite de solution à vingt-sept, il faudra discuter au niveau de la zone euro. Ceux qui veulent être leaders doivent avancer. C'est le cas de la France et de l'Allemagne», estime-t-il.