La normalisation des relations diplomatiques entre l'Algérie et les nouvelles autorités libyennes se confirme. La normalisation des relations diplomatiques entre l'Algérie et les nouvelles autorités libyennes se confirme. En effet, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, s'est entretenu avec le président du Conseil national de transition (CNT) libyenne, Mustapha Abdeldjalil, en présence de l'émir du Qatar, en marge des travaux du 1er sommet du Forum des pays exportateurs de gaz à Doha. Cette rencontre, la première avec les nouvelles autorités de la Libye post-Kadhafi, est synonyme d'une normalisation des relations diplomatiques entre les deux pays, bien que l'Algérie ait reconnu officiellement le CNT aussitôt proclamé par les Nations unies. L'entrevue historique entre Abdelaziz Bouteflika et Mustapha Abdeldjalil s'est déroulée en présence de l'émir du Qatar, dont le pays est l'un des artisans actifs de la chute du régime Kadhafi aux côtés des pays occidentaux. Cependant, l'Algérie a longuement temporisé pour reconnaître les nouvelles autorités libyennes, au moment où les combats entre les forces du CNT, épaulées par l'OTAN et les forces loyalistes fidèles à l'ex-Guide libyen, faisaient encore rage. Une position qui a suscité de graves reproches à l'Algérie de la part du CNT et autres parties, mais qui s'est avérée salutaire au vu des enjeux colossaux et des développements rapides de la situation dans ce pays voisin. L'Algérie, qui a plus de 1.000 kilomètres de frontières désertiques avec la Libye à sécuriser, en plus de la menace des hordes d'AQMI qui ont tiré de gros profits du conflit libyen avait, en effet, toutes les raisons du monde de s'inquiéter. Elle a adopté une stratégie préventive qui lui avait permis de voir plus claire avant de s'aventurer dans une quelconque démarche qui pourrait avoir des répercussions imprévisibles sur toute une région. Maintenant que les choses semblent rentrer dans l'ordre en Libye, en dépit de quelques escarmouches héritées du conflit armé, l'Algérie reconnaît clairement et officiellement les nouvelles autorités libyennes. D'ailleurs, la visite des membres du CNT en Algérie est annoncée en grande pompe ces derniers jours. Si l'Algérie gagnerait à rallier le CNT dans sa stratégie de stabilisation de la région en faisant face de concert à la menace terroriste qui se montre de plus en plus dangereuse, les nouvelles autorités libyennes, elles, ne pourront en aucun cas se passer de l'appui de l'Algérie dans la reconstruction de leur pays ravagé par la récente révolution et le développement économique sur de bonnes assises. Les deux pays semblent comprendre parfaitement cette interdépendance vitale à coopérer et unir les efforts pour la prospérité économique de la région. L'entrevue entre Bouteflika et Abdeldjalil va certainement amorcer une nouvelle étape dans les relations algéro-libyennes, basées sur le bon voisinage et la coopération tous azimuts. En effet, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, s'est entretenu avec le président du Conseil national de transition (CNT) libyenne, Mustapha Abdeldjalil, en présence de l'émir du Qatar, en marge des travaux du 1er sommet du Forum des pays exportateurs de gaz à Doha. Cette rencontre, la première avec les nouvelles autorités de la Libye post-Kadhafi, est synonyme d'une normalisation des relations diplomatiques entre les deux pays, bien que l'Algérie ait reconnu officiellement le CNT aussitôt proclamé par les Nations unies. L'entrevue historique entre Abdelaziz Bouteflika et Mustapha Abdeldjalil s'est déroulée en présence de l'émir du Qatar, dont le pays est l'un des artisans actifs de la chute du régime Kadhafi aux côtés des pays occidentaux. Cependant, l'Algérie a longuement temporisé pour reconnaître les nouvelles autorités libyennes, au moment où les combats entre les forces du CNT, épaulées par l'OTAN et les forces loyalistes fidèles à l'ex-Guide libyen, faisaient encore rage. Une position qui a suscité de graves reproches à l'Algérie de la part du CNT et autres parties, mais qui s'est avérée salutaire au vu des enjeux colossaux et des développements rapides de la situation dans ce pays voisin. L'Algérie, qui a plus de 1.000 kilomètres de frontières désertiques avec la Libye à sécuriser, en plus de la menace des hordes d'AQMI qui ont tiré de gros profits du conflit libyen avait, en effet, toutes les raisons du monde de s'inquiéter. Elle a adopté une stratégie préventive qui lui avait permis de voir plus claire avant de s'aventurer dans une quelconque démarche qui pourrait avoir des répercussions imprévisibles sur toute une région. Maintenant que les choses semblent rentrer dans l'ordre en Libye, en dépit de quelques escarmouches héritées du conflit armé, l'Algérie reconnaît clairement et officiellement les nouvelles autorités libyennes. D'ailleurs, la visite des membres du CNT en Algérie est annoncée en grande pompe ces derniers jours. Si l'Algérie gagnerait à rallier le CNT dans sa stratégie de stabilisation de la région en faisant face de concert à la menace terroriste qui se montre de plus en plus dangereuse, les nouvelles autorités libyennes, elles, ne pourront en aucun cas se passer de l'appui de l'Algérie dans la reconstruction de leur pays ravagé par la récente révolution et le développement économique sur de bonnes assises. Les deux pays semblent comprendre parfaitement cette interdépendance vitale à coopérer et unir les efforts pour la prospérité économique de la région. L'entrevue entre Bouteflika et Abdeldjalil va certainement amorcer une nouvelle étape dans les relations algéro-libyennes, basées sur le bon voisinage et la coopération tous azimuts.