Les normes de protection des aéroports en Algérie dépassent celles édictées par l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI). Elles sont plus rigoureuses que celles appliquées dans les aéroports des Etats-Unis d'Amérique, a indiqué M. Derrin Smith, à la tête du groupe de travail américain MANPADS Task Force (systèmes portatifs de défense aérienne). Le chef de la délégation américaine, en visite à Alger, s'exprimait, mardi, lors d'une conférence de presse organisée au siège de l'ambassade américaine. L'Algérie, a-t-il affirmé, est bien placée pour occuper le rôle de leader dans la région en la matière. Et d'expliquer que notre pays pourrait faire bénéficier, amplement, les autres pays de la région, en prenant en charge de former leur cadres afin, a-t-il ajouté, de les aider à améliorer leur systèmes de sécurité aéroportuaire. Evoquant la question de la prolifération des armes et le risque qu'incombe cette situation aux pays de la région, le représentant US, précisera que «la responsabilité de contrôle des armes libyennes relève du rôle souverain du gouvernement libyen». La communauté internationale, a-t-il ajouté, est prête à apporter son aide au nouveau gouvernement de la Libye en l'assistant à répertorier et contrôler les armes et mettre fin à leur prolifération. Il affirmera, par ailleurs, que pour ce qui est des 20.000 missiles sol-air dont disposait l'ancien régime déchu, les raids aériens des forces de l'OTAN ont détruit la plupart des bunkers où se trouvaient ces stocks. M. Smith, toutefois, soulignera ne pas disposer de détails précis sur le nombre de missiles ayant été détruits ni sur l'arsenal encore enfoui dans des bunkers en béton à des dizaines de mètres sous terre. Pour ce faire, a-t-il indiqué, son groupe d'experts travaille sur place, en Libye, à inventorier tous ces stocks d'armes. «Cette opération prendra du temps avant de s'achever», a-t-il avertit. M. Derrin Smith a expliqué qu'il se trouve en Algérie pour, justement, discuter de la question des missiles libyens ayant «peut-être» quitté, pour certaines quantités la Libye. Ces missiles, d'après lui, pourraient être utilisés par des groupes terroristes contre l'aviation civile et militaire. «Nous comptons énormément sur l'aide de l'Algérie qui connaît mieux que quiconque la région, mais aussi sur la Libye», a-t-il fait savoir. Par ailleurs, le représentant US a tenu à mettre l'accent sur l'aspect humanitaire que revêt l'action menée par son groupe de travail. Il dira que «le groupe n'entend pas limiter son action dans la zone du Sahel à la lutte antiterroriste mais tient à élargir ses efforts qui s'inscrivent, également, dans le cadre de l'aide humanitaire et du développement économique des populations dans les pays de la région». Créé en 2010, ce groupe de travail appelé «MANPADS Task Force» regroupe des représentants de plusieurs institutions du gouvernement américain, à l'instar des ministères des Affaires étrangères, de l'Intérieur et de la Défense, activant à l'échelle régionale et internationale. Sa principale mission est de réduire, en collaboration avec, notamment, l'Union africaine, l'Union européenne et l'OTAN, la menace que représentent les groupes terroristes et empêcher la prolifération des armes et missiles sol-air à très courte portée dans la zone du Sahel. Il faut savoir, également, qu'à la différence des systèmes de missiles plus importants, les MANPADS sont déployés avec les armes légères et souvent stockées dans les mêmes installations. En raison de leur petite taille, ils sont faciles à transporter et à dissimuler. Les normes de protection des aéroports en Algérie dépassent celles édictées par l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI). Elles sont plus rigoureuses que celles appliquées dans les aéroports des Etats-Unis d'Amérique, a indiqué M. Derrin Smith, à la tête du groupe de travail américain MANPADS Task Force (systèmes portatifs de défense aérienne). Le chef de la délégation américaine, en visite à Alger, s'exprimait, mardi, lors d'une conférence de presse organisée au siège de l'ambassade américaine. L'Algérie, a-t-il affirmé, est bien placée pour occuper le rôle de leader dans la région en la matière. Et d'expliquer que notre pays pourrait faire bénéficier, amplement, les autres pays de la région, en prenant en charge de former leur cadres afin, a-t-il ajouté, de les aider à améliorer leur systèmes de sécurité aéroportuaire. Evoquant la question de la prolifération des armes et le risque qu'incombe cette situation aux pays de la région, le représentant US, précisera que «la responsabilité de contrôle des armes libyennes relève du rôle souverain du gouvernement libyen». La communauté internationale, a-t-il ajouté, est prête à apporter son aide au nouveau gouvernement de la Libye en l'assistant à répertorier et contrôler les armes et mettre fin à leur prolifération. Il affirmera, par ailleurs, que pour ce qui est des 20.000 missiles sol-air dont disposait l'ancien régime déchu, les raids aériens des forces de l'OTAN ont détruit la plupart des bunkers où se trouvaient ces stocks. M. Smith, toutefois, soulignera ne pas disposer de détails précis sur le nombre de missiles ayant été détruits ni sur l'arsenal encore enfoui dans des bunkers en béton à des dizaines de mètres sous terre. Pour ce faire, a-t-il indiqué, son groupe d'experts travaille sur place, en Libye, à inventorier tous ces stocks d'armes. «Cette opération prendra du temps avant de s'achever», a-t-il avertit. M. Derrin Smith a expliqué qu'il se trouve en Algérie pour, justement, discuter de la question des missiles libyens ayant «peut-être» quitté, pour certaines quantités la Libye. Ces missiles, d'après lui, pourraient être utilisés par des groupes terroristes contre l'aviation civile et militaire. «Nous comptons énormément sur l'aide de l'Algérie qui connaît mieux que quiconque la région, mais aussi sur la Libye», a-t-il fait savoir. Par ailleurs, le représentant US a tenu à mettre l'accent sur l'aspect humanitaire que revêt l'action menée par son groupe de travail. Il dira que «le groupe n'entend pas limiter son action dans la zone du Sahel à la lutte antiterroriste mais tient à élargir ses efforts qui s'inscrivent, également, dans le cadre de l'aide humanitaire et du développement économique des populations dans les pays de la région». Créé en 2010, ce groupe de travail appelé «MANPADS Task Force» regroupe des représentants de plusieurs institutions du gouvernement américain, à l'instar des ministères des Affaires étrangères, de l'Intérieur et de la Défense, activant à l'échelle régionale et internationale. Sa principale mission est de réduire, en collaboration avec, notamment, l'Union africaine, l'Union européenne et l'OTAN, la menace que représentent les groupes terroristes et empêcher la prolifération des armes et missiles sol-air à très courte portée dans la zone du Sahel. Il faut savoir, également, qu'à la différence des systèmes de missiles plus importants, les MANPADS sont déployés avec les armes légères et souvent stockées dans les mêmes installations. En raison de leur petite taille, ils sont faciles à transporter et à dissimuler.