Les nouvelles se rapportant aux enfants ne sont pas tellement réjouissantes en ce jour anniversaire de l'adoption par les Nations unis de la Convention internationale des droits des enfants. Si, en Algérie, la malnutrition a diminué par rapport aux années précédentes, il n'en demeure pas moins que cette diminution s'est faite très lentement. Citant une enquête de MICS-OMD, publiée en 2008, la FOREM (Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche) note, dans un communiqué diffusé à cette occasion et dont nous avons une copie, que «la situation nutritionnelle des enfants algériens révèle un taux de malnutrition de près de 18% chez les enfants de moins de 5 ans, dont 106.000 connaissent une insuffisance pondérable, 320.000 souffrent d'un retard de croissance et 83.000 souffrent d'une insuffisance staturo-pondérale». Pour la FOREM, l'enquête en question atteste d'une «relative amélioration» par rapport à la situation révélée par une autre enquête réalisée en 2000, laquelle donne un taux de malnutrition de 28 % chez les enfants de moins de 5 ans (85.000 enfants). On y apprend que dans le classement par pays pour ce qui est du taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans, en 2010, l'Algérie «occupe la 79e place mondiale». «Ce taux, note la FOREM, est passé de 69 % en 1990 et à 40% en 2004». Et d'ajouter : «S'agissant des enfants âgés de moins d'un an, le taux reste à 25 pour 1.000 classant ainsi l'Algérie à la 141e place avant l'Egypte, la Tunisie, la Syrie et l'Iran». «Néanmoins, ces avancées aussi importantes soient-elles, ne récompensent pas les efforts considérables déployés par l'Etat», regrette la FOREM. Selon elle, 15% des enfants quittent l'école avant la fin du cycle primaire. Citant l'UNICEF, la FOREM parle de «27,2% des enfants de moins de 15 ans sont analphabètes». Abordant le volet vaccination, la Fondation algérienne tire la sonnette d'alarme. «Les ruptures fréquentes de vaccins et de médicaments divers mettent en danger la santé des enfants et créent un dysfonctionnement dans le programme national de vaccination» déplore-t-elle. La FOREM estime que «l'absence d'une politique d'éducation sanitaire est l'une des principales causes du recul constant de l'allaitement maternel». Et de poursuivre : «Moins de 13 % des enfants de moins de 6 mois sont allaités au sein». A cela, il faut ajouter, précise-t-on, «20.000 enfants décèdent avant leur naissances en Algérie et environ 20.000 autres meurent avant d'avoir atteint leur première année». La FOREM tire ses conclusions en faisant observer que «force est de constater que la situation de l'enfance dans notre pays en 2011 est loin d'être caractérisée par la ‘'mise en conformité de la Convention internationale des droits de l'enfant avec nos lois nationales''». Et de déplorer le fait que «la promulgation d'un Code de l'enfance ne semble pas à l'ordre du jour». La FOREM relève que «le problème des enfants illégitimes estimés entre 3.000 et 5.000 par an fait toujours l'objet d'un traitement très discret». «Il est urgent, note le communiqué, de renforcer le traitement de ce problème à ces deux extrémités : éducation morale et sexuelle en aval et assouplissement des procédures de Kafala ainsi que le recours systématique à l'identification des géniteurs par l'ADN». Les nouvelles se rapportant aux enfants ne sont pas tellement réjouissantes en ce jour anniversaire de l'adoption par les Nations unis de la Convention internationale des droits des enfants. Si, en Algérie, la malnutrition a diminué par rapport aux années précédentes, il n'en demeure pas moins que cette diminution s'est faite très lentement. Citant une enquête de MICS-OMD, publiée en 2008, la FOREM (Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche) note, dans un communiqué diffusé à cette occasion et dont nous avons une copie, que «la situation nutritionnelle des enfants algériens révèle un taux de malnutrition de près de 18% chez les enfants de moins de 5 ans, dont 106.000 connaissent une insuffisance pondérable, 320.000 souffrent d'un retard de croissance et 83.000 souffrent d'une insuffisance staturo-pondérale». Pour la FOREM, l'enquête en question atteste d'une «relative amélioration» par rapport à la situation révélée par une autre enquête réalisée en 2000, laquelle donne un taux de malnutrition de 28 % chez les enfants de moins de 5 ans (85.000 enfants). On y apprend que dans le classement par pays pour ce qui est du taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans, en 2010, l'Algérie «occupe la 79e place mondiale». «Ce taux, note la FOREM, est passé de 69 % en 1990 et à 40% en 2004». Et d'ajouter : «S'agissant des enfants âgés de moins d'un an, le taux reste à 25 pour 1.000 classant ainsi l'Algérie à la 141e place avant l'Egypte, la Tunisie, la Syrie et l'Iran». «Néanmoins, ces avancées aussi importantes soient-elles, ne récompensent pas les efforts considérables déployés par l'Etat», regrette la FOREM. Selon elle, 15% des enfants quittent l'école avant la fin du cycle primaire. Citant l'UNICEF, la FOREM parle de «27,2% des enfants de moins de 15 ans sont analphabètes». Abordant le volet vaccination, la Fondation algérienne tire la sonnette d'alarme. «Les ruptures fréquentes de vaccins et de médicaments divers mettent en danger la santé des enfants et créent un dysfonctionnement dans le programme national de vaccination» déplore-t-elle. La FOREM estime que «l'absence d'une politique d'éducation sanitaire est l'une des principales causes du recul constant de l'allaitement maternel». Et de poursuivre : «Moins de 13 % des enfants de moins de 6 mois sont allaités au sein». A cela, il faut ajouter, précise-t-on, «20.000 enfants décèdent avant leur naissances en Algérie et environ 20.000 autres meurent avant d'avoir atteint leur première année». La FOREM tire ses conclusions en faisant observer que «force est de constater que la situation de l'enfance dans notre pays en 2011 est loin d'être caractérisée par la ‘'mise en conformité de la Convention internationale des droits de l'enfant avec nos lois nationales''». Et de déplorer le fait que «la promulgation d'un Code de l'enfance ne semble pas à l'ordre du jour». La FOREM relève que «le problème des enfants illégitimes estimés entre 3.000 et 5.000 par an fait toujours l'objet d'un traitement très discret». «Il est urgent, note le communiqué, de renforcer le traitement de ce problème à ces deux extrémités : éducation morale et sexuelle en aval et assouplissement des procédures de Kafala ainsi que le recours systématique à l'identification des géniteurs par l'ADN».