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Washington parle de nouvelles pressions
Nucléaire iranien
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 11 - 2011

Les Etats-Unis ont salué vendredi la résolution adoptée par le Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui exprime une "inquiétude grandissante" à l'égard des activités de l'Iran soupçonné d'avoir envisagé la mise au point de l'arme atomique.
Les Etats-Unis ont salué vendredi la résolution adoptée par le Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui exprime une "inquiétude grandissante" à l'égard des activités de l'Iran soupçonné d'avoir envisagé la mise au point de l'arme atomique.
Mais Washington ne semble pas se satisfaire de cette résolution de l'AIEA et entend prendre des mesures avec ses partenaires internationaux ou d'une manière unilatérale pour augmenter la pression sur le gouvernement iranien jusqu'à ce qu'il se soumette à ses obligations internationales.
Dans sa réaction à la résolution de l'Agence atomique, le porte-parole de la Maison-Blanche,Jay Carney, a indiqué que "si les Etats-Unis n'ont pas été surpris par ces conclusions, le monde entier sait maintenant que l'Iran n'a pas seulement essayé de cacher son programme d'enrichissement d'uranium au monde pendant plus de deux décennies, mais s'est aussi engagé dans des programmes de recherche et de développement secrets liés à des activités qui ne peuvent avoir qu'une application qui est celle de l'assemblage d'une tête nucléaire destinée à équiper un missile.
Le rapport de l'AIEA, selon lui, dément les affirmations de l'Iran selon lesquelles le programme nucléaire a des objectifs civils.
M. Carney a tenu à rappeler que le président Barack Obama a souvent prévenu que les Etats-Unis sont déterminés à empêcher "l'Iran de se doter d'armes nucléaires et qu'un Iran avec des armes nucléaires constituerait une grave menace pour la paix dans la région et la sécurité dans le monde".
Pression et isolement
En conséquence, note le communiqué du porte-parole, "nous avons oeuvré avec d'autres à rassembler une large coalition internationale pour mettre la pression et isoler le régime iranien, y compris au moyen d'un ensemble de sanctions sans précédent".
Les Etats-Unis, poursuit-il, "maintiendront cette pression jusqu'à ce que l'Iran choisisse d'abandonner son chemin actuel d'isolement international, tant en accord avec nos partenaires que par des mesures unilatérales".
Sur un même ton menaçant, la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a estimé qu'à travers cette résolution, "le monde a envoyé à Téhéran un message clair et unifié de son profond trouble par les preuves révélées dans le rapport" du directeur général de l'AIEA.
"Ce rapport confirme ce à quoi les Etats-Unis ont longtemps cru, et ce, malgré les constantes dénégations du gouvernement d'Iran, que ce pays a poursuivi des programmes d'équipements et technologiques qui pourraient être appliqués au seul programme d'armes nucléaires", souligna la chef de la diplomatie américaine dans son communiqué.
Selon Mme Clinton, le P5+1, les six puissances en première ligne dans le dossier iranien (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Grande-Bretagne et Allemagne), "affirme le droit de l'Iran de se doter d'un programme nucléaire pacifique comme il est prêt à s'engager avec l'Iran si ce pays veut réellement s'engager dans des négociations sérieuses et rétablir la confiance internationale" en fonction de la nature du programme nucléaire. Cependant, elle a avisé que dans les prochaines semaines, "les Etats-Unis vont travailler avec leurs partenaires internationaux pour augmenter la pression sur le gouvernement iranien jusqu'à ce qu'il décide de se conformer à ses obligations internationales".
Par ailleurs, le secrétaire américain à la Défense, Leon Panetta, a fait part vendredi des inquiétudes américaines concernant les conséquences, notamment économiques, d'une éventuelle action militaire contre l'Iran.
Se basant sur des analyses américaines, le patron du Pentagone a indiqué qu'une éventuelle attaque militaire contre l'Iran aura un impact non seulement sur l'économie américaine mais aussi sur l'économie mondiale.
De possible represaille
Selon des analystes, l'Iran pourrait décider, en représailles, de fermer le détroit d'Ormuz, par lequel transite 40% du trafic maritime pétrolier mondial. Pour M. Panetta, "les Etats-Unis sont fortement convaincus que la manière la plus efficace de régler cette question est de travailler avec nos alliés, de travailler avec la communauté internationale pour développer des sanctions et des efforts diplomatiques qui isoleraient encore davantage l'Iran".
Le Conseil des gouverneurs de l'AIEA a adopté vendredi une résolution exprimant une "inquiétude grandissante" face aux activités de l'Iran dans le domaine du nucléaire mais sans lui fixer d'échéance pour éclaircir les points en suspens exprimés dans le rapport critique de l'agence.
Entériné par 32 voix sur 36, le texte, qui est un compromis entre les Etats du P5+1, ne mentionne pas, toutefois, de mesure concrète pour soumettre l'Iran, en raison des fortes réticences de la Russie et de la Chine à isoler Téhéran, alors que les puissances occidentales souhaitaient une action internationale concrète pour contraindre l'Iran, tel un renvoi de la question iranienne devant le Conseil de sécurité de l'Onu.
Cette résolution fait suite au rapport de l'AIEA publié la semaine dernière, qui évoque de "sérieuses inquiétudes concernant une possible dimension militaire du programme nucléaire iranien" et note que des activités relatives à la mise au point d'un engin explosif nucléaire "pourraient se poursuivre actuellement".
La Russie avait critiqué ce rapport en le jugeant "politique" et défavorable aux perspectives de règlement négocié de la question nucléaire iranienne.
Mais Washington ne semble pas se satisfaire de cette résolution de l'AIEA et entend prendre des mesures avec ses partenaires internationaux ou d'une manière unilatérale pour augmenter la pression sur le gouvernement iranien jusqu'à ce qu'il se soumette à ses obligations internationales.
Dans sa réaction à la résolution de l'Agence atomique, le porte-parole de la Maison-Blanche,Jay Carney, a indiqué que "si les Etats-Unis n'ont pas été surpris par ces conclusions, le monde entier sait maintenant que l'Iran n'a pas seulement essayé de cacher son programme d'enrichissement d'uranium au monde pendant plus de deux décennies, mais s'est aussi engagé dans des programmes de recherche et de développement secrets liés à des activités qui ne peuvent avoir qu'une application qui est celle de l'assemblage d'une tête nucléaire destinée à équiper un missile.
Le rapport de l'AIEA, selon lui, dément les affirmations de l'Iran selon lesquelles le programme nucléaire a des objectifs civils.
M. Carney a tenu à rappeler que le président Barack Obama a souvent prévenu que les Etats-Unis sont déterminés à empêcher "l'Iran de se doter d'armes nucléaires et qu'un Iran avec des armes nucléaires constituerait une grave menace pour la paix dans la région et la sécurité dans le monde".
Pression et isolement
En conséquence, note le communiqué du porte-parole, "nous avons oeuvré avec d'autres à rassembler une large coalition internationale pour mettre la pression et isoler le régime iranien, y compris au moyen d'un ensemble de sanctions sans précédent".
Les Etats-Unis, poursuit-il, "maintiendront cette pression jusqu'à ce que l'Iran choisisse d'abandonner son chemin actuel d'isolement international, tant en accord avec nos partenaires que par des mesures unilatérales".
Sur un même ton menaçant, la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a estimé qu'à travers cette résolution, "le monde a envoyé à Téhéran un message clair et unifié de son profond trouble par les preuves révélées dans le rapport" du directeur général de l'AIEA.
"Ce rapport confirme ce à quoi les Etats-Unis ont longtemps cru, et ce, malgré les constantes dénégations du gouvernement d'Iran, que ce pays a poursuivi des programmes d'équipements et technologiques qui pourraient être appliqués au seul programme d'armes nucléaires", souligna la chef de la diplomatie américaine dans son communiqué.
Selon Mme Clinton, le P5+1, les six puissances en première ligne dans le dossier iranien (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Grande-Bretagne et Allemagne), "affirme le droit de l'Iran de se doter d'un programme nucléaire pacifique comme il est prêt à s'engager avec l'Iran si ce pays veut réellement s'engager dans des négociations sérieuses et rétablir la confiance internationale" en fonction de la nature du programme nucléaire. Cependant, elle a avisé que dans les prochaines semaines, "les Etats-Unis vont travailler avec leurs partenaires internationaux pour augmenter la pression sur le gouvernement iranien jusqu'à ce qu'il décide de se conformer à ses obligations internationales".
Par ailleurs, le secrétaire américain à la Défense, Leon Panetta, a fait part vendredi des inquiétudes américaines concernant les conséquences, notamment économiques, d'une éventuelle action militaire contre l'Iran.
Se basant sur des analyses américaines, le patron du Pentagone a indiqué qu'une éventuelle attaque militaire contre l'Iran aura un impact non seulement sur l'économie américaine mais aussi sur l'économie mondiale.
De possible represaille
Selon des analystes, l'Iran pourrait décider, en représailles, de fermer le détroit d'Ormuz, par lequel transite 40% du trafic maritime pétrolier mondial. Pour M. Panetta, "les Etats-Unis sont fortement convaincus que la manière la plus efficace de régler cette question est de travailler avec nos alliés, de travailler avec la communauté internationale pour développer des sanctions et des efforts diplomatiques qui isoleraient encore davantage l'Iran".
Le Conseil des gouverneurs de l'AIEA a adopté vendredi une résolution exprimant une "inquiétude grandissante" face aux activités de l'Iran dans le domaine du nucléaire mais sans lui fixer d'échéance pour éclaircir les points en suspens exprimés dans le rapport critique de l'agence.
Entériné par 32 voix sur 36, le texte, qui est un compromis entre les Etats du P5+1, ne mentionne pas, toutefois, de mesure concrète pour soumettre l'Iran, en raison des fortes réticences de la Russie et de la Chine à isoler Téhéran, alors que les puissances occidentales souhaitaient une action internationale concrète pour contraindre l'Iran, tel un renvoi de la question iranienne devant le Conseil de sécurité de l'Onu.
Cette résolution fait suite au rapport de l'AIEA publié la semaine dernière, qui évoque de "sérieuses inquiétudes concernant une possible dimension militaire du programme nucléaire iranien" et note que des activités relatives à la mise au point d'un engin explosif nucléaire "pourraient se poursuivre actuellement".
La Russie avait critiqué ce rapport en le jugeant "politique" et défavorable aux perspectives de règlement négocié de la question nucléaire iranienne.


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