Bachar El-Assad est poussé dans ses derniers retranchements. Le destin du président syrien se jouera aujourd'hui. Son régime est au pied du mur. La Ligue arabe se prononcera définitivement, aujourd'hui, sur le devenir de son initiative concernant le règlement de la crise syrienne. Bachar El-Assad est poussé dans ses derniers retranchements. Le destin du président syrien se jouera aujourd'hui. Son régime est au pied du mur. La Ligue arabe se prononcera définitivement, aujourd'hui, sur le devenir de son initiative concernant le règlement de la crise syrienne. En cette veillée d'armes, aussi bien au sein de la Ligue arabe qu'au sein du régime de Damas, on formule le vœu de voir une issue pacifique se dessiner après de long mois d'affrontements entre l'armée et la population syrienne. L'Algérie a exprimé, hier, par la voix du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, son "vœu ardent" de voir les autorités syriennes signer le protocole relatif à l'envoi d'observateurs arabes, en Syrie, afin de préserver les chances d'une "solution arabo-arabe" dans ce pays. "A la veille de la tenue d'une réunion cruciale du Conseil des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe, l'Algérie forme le vœu ardent que les autorités syriennes puissent donner leur assentiment et signer le protocole relatif à l'envoi d'observateurs arabes en Syrie afin de préserver les chances d'une solution arabo-arabe dans le cadre du travail arabe commun au sein de la Ligue et de prévenir ainsi une internationalisation de la crise", a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, dans une déclaration écrite. Il a rappelé que «c'est dans ce sens que le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a exprimé, à partir de Prague (Tchéquie), l'espoir que les autorités syriennes puissent répondre de manière positive aux propositions de la Ligue arabe en soulignant que l'initiative arabe est bonne dans la mesure où sa mise en œuvre diligente aura le mérite de sauver des vies humaines et de confirmer la validité du plan arabe de sortie de crise». L'Algérie qui fait partie de la commission constituée de cinq ministres des Affaires étrangères en charge de ce dossier avait exprimé son espoir de voir les autorités syriennes «répondre de manière positive aux propositions de la Ligue arabe pour que nous puissions avec eux retrouver progressivement, le chemin de la paix et du dialogue dans ce pays». Selon le chef de la diplomatie algérienne, au cours une conférence de presse tenue conjointement avec son homologue tchèque, lors de sa visite dans ce pays, «le Conseil se prononcera, plus particulièrement, sur le devenir de sa proposition d'envoyer en Syrie une commission composée de représentants de pays et de la société civile arabes pour superviser ce qui est à nos yeux important, c'est-à-dire la protection des citoyens civils». Le ministre des Affaires étrangères avait indiqué que la Ligue arabe «souhaite que le prochain protocole soumis à la partie syrienne soit signé». Il avait cru comprendre, à travers certains propos tenus par le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, un fléchissement de la position syrienne. «J'ai cru comprendre à travers les déclarations du ministre syrien des Affaires étrangères qu'il était en train de reconsidérer sa position pour la rendre plus proche de celle de la Ligue arabe», a-t-il déclaré. Rappelons, dans ce cadre, que la Ligue arabe rejette les amendements réclamés par Damas concernant la mission d'observation. Le ministre syrien des Affaires étrangères avait demandé des explications sur la situation juridique de la mission. Walid Mouallem, qui avait soumis ces amendements au secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi, avait affirmé qu'«il existe plusieurs articles nécessitant des amendements et des explications» concernant «la situation juridique de la mission d'observateurs que la Ligue arabe compte envoyer en Syrie». Selon lui, «le protocole accorde aux émissaires de la Ligue arabe de très amples prérogatives, voire impossibles, pouvant aller jusqu'à la violation de la souveraineté nationale». Des sources diplomatiques arabes citées par l'agence de presse égyptienne ont rapporté que ces amendements portent sur 15 points et deux nouveaux articles, l'un fixant la durée de cette mission à deux mois avec possibilité de prolongation à compter de la date de la signature du protocole, et l'autre stipulant que les frais de la mission ne seraient pas à la charge du gouvernement syrien.Cette mission doit être composée de 500 membres d'organisations de défense des droits de l'homme, de médias et d'observateurs militaires. Elle doit s'assurer de la sécurité des populations civiles dans les zones en proie aux violences. Quelle sera la réponse de la Ligue arabe en cas de maintien du refus de la Syrie de l'initiative arabe ? Il est probable que Bachar El-Assad va camper sur les positions qu'il a déjà exprimées, à savoir lutter jusqu'à la fin. Les mêmes déclarations qui avaient précipité la chute du colonel Kadhadi. Il est à craindre que le chef de l'Etat syrien ne connaisse le sort de celui qui a dirigé la Libye sans partage durant 42 ans. Le président Bachar El-Assad pousse lui-même vers cette issue. En cette veillée d'armes, aussi bien au sein de la Ligue arabe qu'au sein du régime de Damas, on formule le vœu de voir une issue pacifique se dessiner après de long mois d'affrontements entre l'armée et la population syrienne. L'Algérie a exprimé, hier, par la voix du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, son "vœu ardent" de voir les autorités syriennes signer le protocole relatif à l'envoi d'observateurs arabes, en Syrie, afin de préserver les chances d'une "solution arabo-arabe" dans ce pays. "A la veille de la tenue d'une réunion cruciale du Conseil des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe, l'Algérie forme le vœu ardent que les autorités syriennes puissent donner leur assentiment et signer le protocole relatif à l'envoi d'observateurs arabes en Syrie afin de préserver les chances d'une solution arabo-arabe dans le cadre du travail arabe commun au sein de la Ligue et de prévenir ainsi une internationalisation de la crise", a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, dans une déclaration écrite. Il a rappelé que «c'est dans ce sens que le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a exprimé, à partir de Prague (Tchéquie), l'espoir que les autorités syriennes puissent répondre de manière positive aux propositions de la Ligue arabe en soulignant que l'initiative arabe est bonne dans la mesure où sa mise en œuvre diligente aura le mérite de sauver des vies humaines et de confirmer la validité du plan arabe de sortie de crise». L'Algérie qui fait partie de la commission constituée de cinq ministres des Affaires étrangères en charge de ce dossier avait exprimé son espoir de voir les autorités syriennes «répondre de manière positive aux propositions de la Ligue arabe pour que nous puissions avec eux retrouver progressivement, le chemin de la paix et du dialogue dans ce pays». Selon le chef de la diplomatie algérienne, au cours une conférence de presse tenue conjointement avec son homologue tchèque, lors de sa visite dans ce pays, «le Conseil se prononcera, plus particulièrement, sur le devenir de sa proposition d'envoyer en Syrie une commission composée de représentants de pays et de la société civile arabes pour superviser ce qui est à nos yeux important, c'est-à-dire la protection des citoyens civils». Le ministre des Affaires étrangères avait indiqué que la Ligue arabe «souhaite que le prochain protocole soumis à la partie syrienne soit signé». Il avait cru comprendre, à travers certains propos tenus par le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, un fléchissement de la position syrienne. «J'ai cru comprendre à travers les déclarations du ministre syrien des Affaires étrangères qu'il était en train de reconsidérer sa position pour la rendre plus proche de celle de la Ligue arabe», a-t-il déclaré. Rappelons, dans ce cadre, que la Ligue arabe rejette les amendements réclamés par Damas concernant la mission d'observation. Le ministre syrien des Affaires étrangères avait demandé des explications sur la situation juridique de la mission. Walid Mouallem, qui avait soumis ces amendements au secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi, avait affirmé qu'«il existe plusieurs articles nécessitant des amendements et des explications» concernant «la situation juridique de la mission d'observateurs que la Ligue arabe compte envoyer en Syrie». Selon lui, «le protocole accorde aux émissaires de la Ligue arabe de très amples prérogatives, voire impossibles, pouvant aller jusqu'à la violation de la souveraineté nationale». Des sources diplomatiques arabes citées par l'agence de presse égyptienne ont rapporté que ces amendements portent sur 15 points et deux nouveaux articles, l'un fixant la durée de cette mission à deux mois avec possibilité de prolongation à compter de la date de la signature du protocole, et l'autre stipulant que les frais de la mission ne seraient pas à la charge du gouvernement syrien.Cette mission doit être composée de 500 membres d'organisations de défense des droits de l'homme, de médias et d'observateurs militaires. Elle doit s'assurer de la sécurité des populations civiles dans les zones en proie aux violences. Quelle sera la réponse de la Ligue arabe en cas de maintien du refus de la Syrie de l'initiative arabe ? Il est probable que Bachar El-Assad va camper sur les positions qu'il a déjà exprimées, à savoir lutter jusqu'à la fin. Les mêmes déclarations qui avaient précipité la chute du colonel Kadhadi. Il est à craindre que le chef de l'Etat syrien ne connaisse le sort de celui qui a dirigé la Libye sans partage durant 42 ans. Le président Bachar El-Assad pousse lui-même vers cette issue.