La visite éclair effectuée par le ministre français de l'Intérieur n'aura pas été suffisante pour solder les « questions complexes » entre Alger et Paris. Le controversé dossier de l'émigration reste en suspens en attendant la prochaine réunion dans le cadre des négociations sur l'accord de 1968. La visite éclair effectuée par le ministre français de l'Intérieur n'aura pas été suffisante pour solder les « questions complexes » entre Alger et Paris. Le controversé dossier de l'émigration reste en suspens en attendant la prochaine réunion dans le cadre des négociations sur l'accord de 1968. N'empêche, l'Algérie et la France sont déterminées à donner « l'élan nécessaire » à la relance de leurs relations bilatérales, a affirmé le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales. « Nous sommes déterminés, conformément au souhait exprimé par les présidents algérien et français, à donner l'élan nécessaire à la relance de nos relations dans tous les domaines, sachant que les relations entre les départements de l'Intérieur des deux pays concernent des problèmes extrêmement complexes », a déclaré Daho Ould Kablia, lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue français, Claude Guéant. Ces problèmes complexes sont relatifs aux dossiers de « la sécurité, la circulation des personnes, l'installation des personnes et leur séjour », a-t-il dit. Ould Kablia a indiqué, dans ce cadre, que vu le temps limité de la réunion, la visite de Guéant ne durant qu'un jour, il a été décidé de laisser le soin à leurs collaborateurs de continuer le travail. « Nous avons convenu que nos collaborateurs poursuivent les discussions de manière plus poussée, aussi bien en France qu'en Algérie, dans les prochaines semaines », a-t-il précisé. De son côté, le ministre français de l'Intérieur a estimé, à propos du traité d'amitié qui devait être signé entre les deux pays en 2006, que l'« amitié se trouve non pas dans les traités mais dans l'action ». « Je pense, que c'est dans l'action que nous souhaitons, l'un et l'autre, trouver les confirmations de cette amitié si vivante entre les deux peuples », a-t-il soutenu. Claude Guéant a rappelé, dans ce sens, que les présidents Abdelaziz Bouteflika et Nicolas Sarkozy avaient décidé que le partenariat entre les deux pays devait être un partenariat d'« exception », soulignant, à cet effet, la possibilité de fixer un « certain nombre d'objectifs supplémentaires » à la coopération. « Nous pouvons améliorer encore cette coopération. Une rencontre tel que celle que nous venons d'avoir permet aussi davantage de compréhension entre les gouvernements et, par conséquent, entre les deux pays », a-t-il relevé. Par ailleurs, Guéant a tenu à saluer les « initiatives nombreuses prise sous l'égide du président Bouteflika » pour renforcer l'exercice de la démocratie en Algérie. « J'ai été très impressionné par la description que m'a faite Ould Kablia de tous les textes qui ont été soit déjà adoptés, soit présentés au Parlement, afin de donner un supplément de démocratie à l'Algérie. C'est profondément encourageant », a-t-il affirmé. Circulation des personnes : prochaine réunion algéro-française Le ministre français de l'Intérieur, Claude Guéant, a annoncé la tenue, dans de « très brèves échéances » la deuxième réunion portant étude, entre l'Algérie et la France, du dossier de la circulation des personnes. « Une réunion est programmée à très brève échéance pour discuter sur le dossier de la circulation des personnes. La première réunion a eu lieu, il y a moins d'un an, lorsque j'étais secrétaire général de la République française lors des conversations avec le Président Abdelaziz Bouteflika mais également avec le Premier ministre », a déclaré Claude Guéant. Le ministre français s'exprimait lors d'une conférence de presse organisée conjointement avec le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia. Le ministre français qui répondait à une question concernant le blocage de l'accord de 1968 relatif à la circulation des personnes, a précisé que les négociations « avancent dans un excellent élan ». Il a ajouté que malgré les accords signés de l'Union européenne, comme le pacte de 2008 portant maîtrise de l'immigration, il reste, néanmoins, a-t-il reconnu, de la place pour « des négociations bilatérales et notamment pour des accords tellement spécifiques tels ceux qui nous unissent à l'Algérie ». Le rôle de la Grande mosquée de Paris L'Algérie souhaite que la Grande mosquée de Paris, sous tutelle algérienne, continue de jouer son rôle historique de lieu de rayonnement religieux, moral et culturel en faveur, prioritairement, des Algériens, a déclaré dimanche à Alger le ministre de l'Intérieur et des Collectivité locales, Daho Ould Kablia. « Il faudrait permettre à la mosquée de Paris de continuer à jouer son rôle historique de lieu de rayonnement religieux et également de rayonnement moral et culturel et cela en faveur prioritairement des Algériens », a indiqué Ould Kablia lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue français, Claude Guéant, à l'issue de leurs entretiens. De son côté, Claude Guéant a affirmé que la Grande mosquée de Paris a une place « toute particulière dans l'Islam de France », ajoutant que « son autorité morale a un rayonnement considérable et le recteur de la mosquée a une place à part dans l'organisation de l'islam en France ». N'empêche, l'Algérie et la France sont déterminées à donner « l'élan nécessaire » à la relance de leurs relations bilatérales, a affirmé le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales. « Nous sommes déterminés, conformément au souhait exprimé par les présidents algérien et français, à donner l'élan nécessaire à la relance de nos relations dans tous les domaines, sachant que les relations entre les départements de l'Intérieur des deux pays concernent des problèmes extrêmement complexes », a déclaré Daho Ould Kablia, lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue français, Claude Guéant. Ces problèmes complexes sont relatifs aux dossiers de « la sécurité, la circulation des personnes, l'installation des personnes et leur séjour », a-t-il dit. Ould Kablia a indiqué, dans ce cadre, que vu le temps limité de la réunion, la visite de Guéant ne durant qu'un jour, il a été décidé de laisser le soin à leurs collaborateurs de continuer le travail. « Nous avons convenu que nos collaborateurs poursuivent les discussions de manière plus poussée, aussi bien en France qu'en Algérie, dans les prochaines semaines », a-t-il précisé. De son côté, le ministre français de l'Intérieur a estimé, à propos du traité d'amitié qui devait être signé entre les deux pays en 2006, que l'« amitié se trouve non pas dans les traités mais dans l'action ». « Je pense, que c'est dans l'action que nous souhaitons, l'un et l'autre, trouver les confirmations de cette amitié si vivante entre les deux peuples », a-t-il soutenu. Claude Guéant a rappelé, dans ce sens, que les présidents Abdelaziz Bouteflika et Nicolas Sarkozy avaient décidé que le partenariat entre les deux pays devait être un partenariat d'« exception », soulignant, à cet effet, la possibilité de fixer un « certain nombre d'objectifs supplémentaires » à la coopération. « Nous pouvons améliorer encore cette coopération. Une rencontre tel que celle que nous venons d'avoir permet aussi davantage de compréhension entre les gouvernements et, par conséquent, entre les deux pays », a-t-il relevé. Par ailleurs, Guéant a tenu à saluer les « initiatives nombreuses prise sous l'égide du président Bouteflika » pour renforcer l'exercice de la démocratie en Algérie. « J'ai été très impressionné par la description que m'a faite Ould Kablia de tous les textes qui ont été soit déjà adoptés, soit présentés au Parlement, afin de donner un supplément de démocratie à l'Algérie. C'est profondément encourageant », a-t-il affirmé. Circulation des personnes : prochaine réunion algéro-française Le ministre français de l'Intérieur, Claude Guéant, a annoncé la tenue, dans de « très brèves échéances » la deuxième réunion portant étude, entre l'Algérie et la France, du dossier de la circulation des personnes. « Une réunion est programmée à très brève échéance pour discuter sur le dossier de la circulation des personnes. La première réunion a eu lieu, il y a moins d'un an, lorsque j'étais secrétaire général de la République française lors des conversations avec le Président Abdelaziz Bouteflika mais également avec le Premier ministre », a déclaré Claude Guéant. Le ministre français s'exprimait lors d'une conférence de presse organisée conjointement avec le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia. Le ministre français qui répondait à une question concernant le blocage de l'accord de 1968 relatif à la circulation des personnes, a précisé que les négociations « avancent dans un excellent élan ». Il a ajouté que malgré les accords signés de l'Union européenne, comme le pacte de 2008 portant maîtrise de l'immigration, il reste, néanmoins, a-t-il reconnu, de la place pour « des négociations bilatérales et notamment pour des accords tellement spécifiques tels ceux qui nous unissent à l'Algérie ». Le rôle de la Grande mosquée de Paris L'Algérie souhaite que la Grande mosquée de Paris, sous tutelle algérienne, continue de jouer son rôle historique de lieu de rayonnement religieux, moral et culturel en faveur, prioritairement, des Algériens, a déclaré dimanche à Alger le ministre de l'Intérieur et des Collectivité locales, Daho Ould Kablia. « Il faudrait permettre à la mosquée de Paris de continuer à jouer son rôle historique de lieu de rayonnement religieux et également de rayonnement moral et culturel et cela en faveur prioritairement des Algériens », a indiqué Ould Kablia lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue français, Claude Guéant, à l'issue de leurs entretiens. De son côté, Claude Guéant a affirmé que la Grande mosquée de Paris a une place « toute particulière dans l'Islam de France », ajoutant que « son autorité morale a un rayonnement considérable et le recteur de la mosquée a une place à part dans l'organisation de l'islam en France ».