À l'occasion de la 50e commémoration de la mort de Frantz Fanon, la fondation Mechaâl-Echahid a organisé, dimanche à Alger, une conférence sous le thème « Frantz Fanon, parcours de militant et d'intellectuel ». L'occasion, rehaussée par la présence du journaliste-écrivain, Amar Belkhodja, n'a pas manqué de drainer du beau monde constitué essentiellement de plusieurs figures de la guerre de Libération nationale et qui ont tenu à apporter, à cette célébration, leurs témoignages sur cet homme qui a épousé la cause algérienne. A cette occasion, les intervenants ont revisité les positions courageuses et audacieuses de ce psychiatre et intellectuel face à l'administration coloniale, outre son humanisme qui a fait de lui un symbole de la lutte pour les peuples opprimés. En premier lieu, M. Belkhodja est largement revenu sur cette personnalité qui avait stupéfait le monde par son idéologie et ses théories vis-à-vis des différentes questions, dont le colonialisme. « Cette dimension mondiale que Frantz Fanon portait dans ses rêves, celle de voir l'Algérie indépendante et une Afrique unifiée », a-t-il dit. En outre, Il a cité, dans ce contexte, le livre de Fanon Peau noire, masque blanc, où l'auteur affirme ses idées d'homme audacieux luttant contre toutes les idées reçues de discrimination. L'intervenant a, par ailleurs, évoqué des étapes clés dans la vie de Frantz Fanon dont ses liens avec l'écrivain et poète martiniquais Aimé Césaire, son professeur au lycée et avec le fondateur des réseaux de « porteurs de valises », Francis Jeanson. Il a cité, en outre, l'œuvre magistrale de Fanon Les damnés de la terre, préfacée par Jean-Paul Sartre et qui a eu une influence prépondérante dans la lutte contre le racisme dans le monde. Amar Belkhodja est revenu également sur les réalisations de Fanon en tant que psychiatre (1953-1956) à l'hôpital Joinville de Blida avant de présenter sa démission dans laquelle il exprima ses idées et philosophie vis-à-vis de plusieurs questions. Quant à ses positions révolutionnaires et de militant dans les rangs du FLN, M. Belkhodja a rappelé que l'intellectuel engagé a choisi d'être Algérien car il croyait en la cause de ce peuple et milita pour ses droits tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays en qualité de médecin, politique et journaliste au sein du staff fondateur du quotidien El-Moudjahid. L' « algérianité » de Fanon était complète à plus d'un titre, a rappelé l'intervenant. Lorsqu'il parlait de l'Algérie il commençait par « Nous Algériens », un engagement qu'il a mis au service des peuples colonisés, a-t-il poursuivi. En dernier lieu, l'intervenant a révélé l'amour de Frantz Fanon pour l'Algérie qui fut pour lui le début de sa pensée révolutionnaire et qui a tant nourri les mouvements révolutionnaires et de décolonisation de par le monde. Le conférencier a récité, par la suite, des poèmes de Himoud Brahimi, dit « Momo » à travers lesquels il pleure Frantz Fanon qu'il a bien connu. À l'occasion de la 50e commémoration de la mort de Frantz Fanon, la fondation Mechaâl-Echahid a organisé, dimanche à Alger, une conférence sous le thème « Frantz Fanon, parcours de militant et d'intellectuel ». L'occasion, rehaussée par la présence du journaliste-écrivain, Amar Belkhodja, n'a pas manqué de drainer du beau monde constitué essentiellement de plusieurs figures de la guerre de Libération nationale et qui ont tenu à apporter, à cette célébration, leurs témoignages sur cet homme qui a épousé la cause algérienne. A cette occasion, les intervenants ont revisité les positions courageuses et audacieuses de ce psychiatre et intellectuel face à l'administration coloniale, outre son humanisme qui a fait de lui un symbole de la lutte pour les peuples opprimés. En premier lieu, M. Belkhodja est largement revenu sur cette personnalité qui avait stupéfait le monde par son idéologie et ses théories vis-à-vis des différentes questions, dont le colonialisme. « Cette dimension mondiale que Frantz Fanon portait dans ses rêves, celle de voir l'Algérie indépendante et une Afrique unifiée », a-t-il dit. En outre, Il a cité, dans ce contexte, le livre de Fanon Peau noire, masque blanc, où l'auteur affirme ses idées d'homme audacieux luttant contre toutes les idées reçues de discrimination. L'intervenant a, par ailleurs, évoqué des étapes clés dans la vie de Frantz Fanon dont ses liens avec l'écrivain et poète martiniquais Aimé Césaire, son professeur au lycée et avec le fondateur des réseaux de « porteurs de valises », Francis Jeanson. Il a cité, en outre, l'œuvre magistrale de Fanon Les damnés de la terre, préfacée par Jean-Paul Sartre et qui a eu une influence prépondérante dans la lutte contre le racisme dans le monde. Amar Belkhodja est revenu également sur les réalisations de Fanon en tant que psychiatre (1953-1956) à l'hôpital Joinville de Blida avant de présenter sa démission dans laquelle il exprima ses idées et philosophie vis-à-vis de plusieurs questions. Quant à ses positions révolutionnaires et de militant dans les rangs du FLN, M. Belkhodja a rappelé que l'intellectuel engagé a choisi d'être Algérien car il croyait en la cause de ce peuple et milita pour ses droits tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays en qualité de médecin, politique et journaliste au sein du staff fondateur du quotidien El-Moudjahid. L' « algérianité » de Fanon était complète à plus d'un titre, a rappelé l'intervenant. Lorsqu'il parlait de l'Algérie il commençait par « Nous Algériens », un engagement qu'il a mis au service des peuples colonisés, a-t-il poursuivi. En dernier lieu, l'intervenant a révélé l'amour de Frantz Fanon pour l'Algérie qui fut pour lui le début de sa pensée révolutionnaire et qui a tant nourri les mouvements révolutionnaires et de décolonisation de par le monde. Le conférencier a récité, par la suite, des poèmes de Himoud Brahimi, dit « Momo » à travers lesquels il pleure Frantz Fanon qu'il a bien connu.