Les œuvres sociales dans le secteur de l'Education seraient une sorte de caisse noire pour les partis politiques. Ces derniers recourraient à travers leurs militants qui exercent le métier d'enseignants à un véritable détournement des deniers publics. Cette thèse a été évoquée à demi-mot hier par Abdelkrim Boudjenah, SG du SNTE (Syndicat national des travailleurs de l'Education), formation syndicale, affiliée à l'UGTA. Dans une conférence de presse qu'il a animée hier à Alger à l'école Aïssat-Idir, en prévision du référendum, le premier du genre qui se tiendra aujourd'hui, ce syndicaliste soutient que « l'effervescence qu'on constate actuellement autour de la gestion des œuvres sociales dans le secteur de l'Education a un rapport avec la tenue des législatives de 2012 ». Il a pointé du doigt un parti politique sans toutefois citer son nom. De l'avis d'un enseignant qui a requis l'anonymat, les propos de Boudjenah font allusion au parti islamiste d'Ennahda actuellement dirigé par Fateh Rebaïne. Selon lui ce parti « s'est solidement implanté dans le milieu enseignant d'où son gros appétit pour ces œuvres qu'il tente de contrôler à son seul profit ». Revigoré par la victoire de son homonyme tunisien ce parti, pense-t-on, croit que tous les moyens sont bons pour s'imposer sur la scène politique. Dans les coulisses on prête au FLN, les mêmes velléités. Ne sachant pas quelle part de vérité recouvrent toutes ces affirmations, toujours est-il qu'on se plait, du côté du SNTE, à présenter les partisans de la gestion des œuvres sociales, pilotée par une commission nationale et de wilaya, comme les défenseurs à l'instar de ces partis politiques qu'on n'ose pas nommer, de la gestion opaque de ces œuvres qui profiteraient à des acteurs qui se recruteraient en dehors des enseignants. Le SNTE défend l'option d'une gestion des œuvres sociale pilotée par une commission élue au niveau de chaque établissement. Le Satef, le Cla, et le Snapest sont eux aussi favorables à cette option. Mais le Cnapest et l'UNPEF sont contre. Le référendum prévu aujourd'hui devrait donc départager les deux camps. Le bulletin numéro 1 entérine le choix de la gestion centralisée, le numéro 2 celui de la gestion décentralisée. Le SNTE appelle donc à glisser dans l'urne le numéro 2. Boudjenah n'a pas manqué d'exprimer son étonnement à propos de l'attitude de la tutelle qui à ses yeux « aurait dû se ranger à l'avis de la majorité des syndicats qui ont opté pour la gestion décentralisée ». Il a dénoncé les partisans de l'option centralisée qui auraient à ses dires « promis à leurs adhérents des allocations de 80 millions de centimes s'ils venaient à voter pour cette formule ». Et Boudjenah d'ajouter « plus de 2.000 personnes qui allaient se porter candidats sur ces listes, se sont rétractées, après s'être rendues compte qu'on les flouait ». Il est à noter que le budget affecté actuellement aux œuvres sociales s'élève à environ 2.000 milliards de centimes. Selon le SNTE il reste au niveau des commissions de wilaya et de la commission nationale environ 1.500 milliards de centimes, qui représentent la somme non encore dépensée au titre de l'exercice 2011. En outre 700 millions de centimes reviendraient ainsi à chaque établissement si l'on prend une moyenne de 100 travailleurs. Les œuvres sociales dans le secteur de l'Education seraient une sorte de caisse noire pour les partis politiques. Ces derniers recourraient à travers leurs militants qui exercent le métier d'enseignants à un véritable détournement des deniers publics. Cette thèse a été évoquée à demi-mot hier par Abdelkrim Boudjenah, SG du SNTE (Syndicat national des travailleurs de l'Education), formation syndicale, affiliée à l'UGTA. Dans une conférence de presse qu'il a animée hier à Alger à l'école Aïssat-Idir, en prévision du référendum, le premier du genre qui se tiendra aujourd'hui, ce syndicaliste soutient que « l'effervescence qu'on constate actuellement autour de la gestion des œuvres sociales dans le secteur de l'Education a un rapport avec la tenue des législatives de 2012 ». Il a pointé du doigt un parti politique sans toutefois citer son nom. De l'avis d'un enseignant qui a requis l'anonymat, les propos de Boudjenah font allusion au parti islamiste d'Ennahda actuellement dirigé par Fateh Rebaïne. Selon lui ce parti « s'est solidement implanté dans le milieu enseignant d'où son gros appétit pour ces œuvres qu'il tente de contrôler à son seul profit ». Revigoré par la victoire de son homonyme tunisien ce parti, pense-t-on, croit que tous les moyens sont bons pour s'imposer sur la scène politique. Dans les coulisses on prête au FLN, les mêmes velléités. Ne sachant pas quelle part de vérité recouvrent toutes ces affirmations, toujours est-il qu'on se plait, du côté du SNTE, à présenter les partisans de la gestion des œuvres sociales, pilotée par une commission nationale et de wilaya, comme les défenseurs à l'instar de ces partis politiques qu'on n'ose pas nommer, de la gestion opaque de ces œuvres qui profiteraient à des acteurs qui se recruteraient en dehors des enseignants. Le SNTE défend l'option d'une gestion des œuvres sociale pilotée par une commission élue au niveau de chaque établissement. Le Satef, le Cla, et le Snapest sont eux aussi favorables à cette option. Mais le Cnapest et l'UNPEF sont contre. Le référendum prévu aujourd'hui devrait donc départager les deux camps. Le bulletin numéro 1 entérine le choix de la gestion centralisée, le numéro 2 celui de la gestion décentralisée. Le SNTE appelle donc à glisser dans l'urne le numéro 2. Boudjenah n'a pas manqué d'exprimer son étonnement à propos de l'attitude de la tutelle qui à ses yeux « aurait dû se ranger à l'avis de la majorité des syndicats qui ont opté pour la gestion décentralisée ». Il a dénoncé les partisans de l'option centralisée qui auraient à ses dires « promis à leurs adhérents des allocations de 80 millions de centimes s'ils venaient à voter pour cette formule ». Et Boudjenah d'ajouter « plus de 2.000 personnes qui allaient se porter candidats sur ces listes, se sont rétractées, après s'être rendues compte qu'on les flouait ». Il est à noter que le budget affecté actuellement aux œuvres sociales s'élève à environ 2.000 milliards de centimes. Selon le SNTE il reste au niveau des commissions de wilaya et de la commission nationale environ 1.500 milliards de centimes, qui représentent la somme non encore dépensée au titre de l'exercice 2011. En outre 700 millions de centimes reviendraient ainsi à chaque établissement si l'on prend une moyenne de 100 travailleurs.