Ce sont les premières images d'une étoile «cannibalisée» par sa compagne stellaire. Grâce à un télescope virtuel de 130 mètres de diamètre alliant deux instruments de mesures installés au Chili, des astronomes d'un institut de recherche de Grenoble et de l'Observatoire européen austral ont pu observer avec une précision «inédite» la SS Leporis, un système d'étoiles binaire atypique, explique le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) dans un communiqué.Les astronomes suspectent l'étoile la moins évoluée de cannibaliser sa compagne vieillissante, une géante rouge et froide, paradoxalement moins massive. Perte de la moitié de sa masse Selon les scientifiques du CNRS, la géante aurait « cédé près de la moitié de sa masse initiale (...) sous la forme d'un vent stellaire (...) capturé par l'astre le plus chaud ». Situées dans la constellation du Lièvre, les deux étoiles de la SS Leporis ont une distance légèrement supérieure à la distance entre le Soleil et la Terre. Ces observations ouvrent des perspectives fascinantes pour l'étude d'autres systèmes d'étoiles binaires en interaction, souligne le CNRS. Ce sont les premières images d'une étoile «cannibalisée» par sa compagne stellaire. Grâce à un télescope virtuel de 130 mètres de diamètre alliant deux instruments de mesures installés au Chili, des astronomes d'un institut de recherche de Grenoble et de l'Observatoire européen austral ont pu observer avec une précision «inédite» la SS Leporis, un système d'étoiles binaire atypique, explique le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) dans un communiqué.Les astronomes suspectent l'étoile la moins évoluée de cannibaliser sa compagne vieillissante, une géante rouge et froide, paradoxalement moins massive. Perte de la moitié de sa masse Selon les scientifiques du CNRS, la géante aurait « cédé près de la moitié de sa masse initiale (...) sous la forme d'un vent stellaire (...) capturé par l'astre le plus chaud ». Situées dans la constellation du Lièvre, les deux étoiles de la SS Leporis ont une distance légèrement supérieure à la distance entre le Soleil et la Terre. Ces observations ouvrent des perspectives fascinantes pour l'étude d'autres systèmes d'étoiles binaires en interaction, souligne le CNRS.