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Lettre et mouvement de Rédha Khouane
Exposition "El harf wa el haraka"
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 12 - 2011

L'exposition "El harf wa el haraka" (Lettre et mouvement) du calligraphe Rédha Khouane, qui se tient depuis samedi dans un hôtel à Alger, se présente comme une expédition menée dans les profondeurs de la langue arabe, à travers sa poésie surtout, dont le guide serait la magie du fusain et la fluidité de la lettre. Des couplets tirés de la poésie du penseur soufi Ibn Arabi et du poète andalou Ibn Zeydoun, des extraits de citations arabes anciennes sur l'amour, la passion, la sagesse ou encore le bonheur, ainsi que des lettres et des mots arabes isolés, sont calligraphiés en repectant principes de base de la calligraphie, mais avec un cachet particulier : la couleur.
L'ensemble des tableaux sont réalisés avec l'encre de Chine noire, à partir du doré et parfois même de la gouache, un mixage de techniques et un "mélange des genres" qui font l'originalité des œuvres de Rédha, artiste autodidacte natif de Cherchell pour qui, la calligraphie représente un art légué en héritage.
Passionné de la langue arabe, de sa richesse et de la fluidité de ses lettres, ce calligraphe, biologiste de formation, a rassemblé et (re) écrit des extraits puisés dans la poésie arabe classique, en utilisant les styles "Maghribi" et "Koufi" de manière à mettre en valeur la forme des lettres qui semblent, ainsi, "baigner" dans des marées imaginaires aux couleurs éclatantes.
Avouant "avoir un faible" pour le mot arabe "Barzakh" (Isthme), dans son sens et consonance, l'artiste lui a consacré toute une calligraphie suscitant chez celui qui l'observe une forte émotion, en réalisant le sens profond du mot qui, explique-t-il, distingue, sans les séparer, deux choses complètement différentes, voire opposées ou contradictoires.
La trentaine de calligraphies exposées permettent au visiteur de voyager entre deux mondes, l'ancien et le contemporain. Rédha Khouane s'en explique : "Je tente d'allier, à travers mes tableaux, la calligraphie et le design. J'essaye aussi de faire sortir cet art ancien, hérité de mes grands parents, de la case classique, pour lui conférer une touche originale et contemporaine, tout en respectant les principes de base de la calligraphie". Pour lui, la variété de couleurs utilisées dans ses calligraphies exprime le côté méditerranéen gravé en lui, grâce à la lumière et au bleu de la mer de Cherchell, ville où il a grandi et continue de puiser son inspiration.
Au-delà de l'art, la calligraphie, cet art ancré dans la tradition à la fois esthétique et spirituelle, représente pour lui un moyen de valoriser l'Arabe dans les milieux jeunes et les inciter à découvrir les maîtres et les penseurs de langue arabe. Rédha Khouane a consacré, récemment, toute une exposition, déclinée en calligraphies et intitulée "H'rouf el bali" (Lettres de sagesse), à l'ode "El wecham" (Le tatoueur), du poète tlémcenien Mohamed Ben M'saïb (18e siècle).
APS
L'exposition "El harf wa el haraka" (Lettre et mouvement) du calligraphe Rédha Khouane, qui se tient depuis samedi dans un hôtel à Alger, se présente comme une expédition menée dans les profondeurs de la langue arabe, à travers sa poésie surtout, dont le guide serait la magie du fusain et la fluidité de la lettre. Des couplets tirés de la poésie du penseur soufi Ibn Arabi et du poète andalou Ibn Zeydoun, des extraits de citations arabes anciennes sur l'amour, la passion, la sagesse ou encore le bonheur, ainsi que des lettres et des mots arabes isolés, sont calligraphiés en repectant principes de base de la calligraphie, mais avec un cachet particulier : la couleur.
L'ensemble des tableaux sont réalisés avec l'encre de Chine noire, à partir du doré et parfois même de la gouache, un mixage de techniques et un "mélange des genres" qui font l'originalité des œuvres de Rédha, artiste autodidacte natif de Cherchell pour qui, la calligraphie représente un art légué en héritage.
Passionné de la langue arabe, de sa richesse et de la fluidité de ses lettres, ce calligraphe, biologiste de formation, a rassemblé et (re) écrit des extraits puisés dans la poésie arabe classique, en utilisant les styles "Maghribi" et "Koufi" de manière à mettre en valeur la forme des lettres qui semblent, ainsi, "baigner" dans des marées imaginaires aux couleurs éclatantes.
Avouant "avoir un faible" pour le mot arabe "Barzakh" (Isthme), dans son sens et consonance, l'artiste lui a consacré toute une calligraphie suscitant chez celui qui l'observe une forte émotion, en réalisant le sens profond du mot qui, explique-t-il, distingue, sans les séparer, deux choses complètement différentes, voire opposées ou contradictoires.
La trentaine de calligraphies exposées permettent au visiteur de voyager entre deux mondes, l'ancien et le contemporain. Rédha Khouane s'en explique : "Je tente d'allier, à travers mes tableaux, la calligraphie et le design. J'essaye aussi de faire sortir cet art ancien, hérité de mes grands parents, de la case classique, pour lui conférer une touche originale et contemporaine, tout en respectant les principes de base de la calligraphie". Pour lui, la variété de couleurs utilisées dans ses calligraphies exprime le côté méditerranéen gravé en lui, grâce à la lumière et au bleu de la mer de Cherchell, ville où il a grandi et continue de puiser son inspiration.
Au-delà de l'art, la calligraphie, cet art ancré dans la tradition à la fois esthétique et spirituelle, représente pour lui un moyen de valoriser l'Arabe dans les milieux jeunes et les inciter à découvrir les maîtres et les penseurs de langue arabe. Rédha Khouane a consacré, récemment, toute une exposition, déclinée en calligraphies et intitulée "H'rouf el bali" (Lettres de sagesse), à l'ode "El wecham" (Le tatoueur), du poète tlémcenien Mohamed Ben M'saïb (18e siècle).
APS


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