Elles sont munies de micropuces et de transmetteurs radio pour être suivies par les scientifiques. Non, il ne s'agit pas d'espionnes ou de cobayes qui se sont prêtés à une expérience scientifique, mais de vingt tortues à soc de Madagascar qui ont été réintroduites fin novembre dans la baie de Baly, à Soalala, au nord-ouest de la Grande Île. C'est ici seulement qu'on peut les trouver. Espèce unique au monde, réputée pour son allure, sa carapace et sa grande taille, la tortue à soc est menacée d'extinction par le trafic illégal dont elle fait l'objet. Des particuliers chinois n'hésitent pas à payer plus de 5.000 dollars (environ 3.800 euros) pour en faire leur animal -précieux- de compagnie. En tout, on dénombrerait 400 tortues encore vivantes à Madagascar. Pour lutter contre ce trafic illicite, l'Organisation non gouvernementale (ONG) Durell Wildlife Conservation Trust (DWCT) a eu la bonne idée de créer un centre d'élevage dans le Parc National d'Ankarafantsika il y a 25 ans. Vingt tortues avaient, à l'origine, été transférées dans ce Parc National, il y en a 300 aujourd'hui. «Il y a 25 ans, la principale menace était la perte de l'habitat essentiellement à cause des feux de brousse. On a réussi à maîtriser ça plus ou moins avec l'aide de la population locale et du gestionnaire du parc national. Maintenant la menace a changé de visage et c'est surtout le trafic qui menace la tortue», explique un des membres de l'ONG à RFI. C'est pour célébrer ce vingt-cinquième anniversaire que vingt tortues à soc ont donc été remises en liberté. En 2006, quarante-cinq tortues à soc avaient déjà étaient réintroduites dans la baie de Baly. Quatre d'entres elles avaient été volées et une seule retrouvée. Les corbeaux ont la mémoire des couleurs Les corbeaux possèdent une excellente mémoire et, selon une étude japonaise, ils seraient même capables de se souvenir d'une couleur observée un an auparavant. Au Japon, les corbeaux n'ont pas très bonne réputation et sont même considérés comme des nuisibles fouillant dans les poubelles des villes avant leur ramassage et jonchant les rues de détritus. Pour en apprendre davantage sur ces oiseaux, la compagnie d'électricité japonaise Chubu Electric Power, a financé une recherche destinée à prendre des mesures pour dissuader les corbeaux de faire leurs nids sur les pylônes électriques. L'expérience qui a été menée par une équipe de l'université Utsunomiya a consisté à sélectionner deux douzaines de corbeaux et à les familiariser avec des contenants recouverts de rouge et vert, remplis de nourriture, et d'autres recouverts de jaune et bleu, dont l'intérieur était vide. Les oiseaux ont ensuite été divisés en plusieurs groupes et testés sur leur faculté à se souvenir, bien après, des couleurs associées à la nourriture. Résultat : même ceux n'ayant pas vu les couvercles depuis un an ont passé le test avec succès, rapporte Sciences et Avenir. "Notre étude montre que les corbeaux ont pensé et utilisé leur mémoire avant d'agir", explique Shoei Sugita, un professeur de zoologie. "Nous pourrions définir des tactiques spécifiques utilisant la mémoire des corbeaux à leur encontre", a-t-il indiqué, soulignant que les mesures pour les éloigner devaient être prises en tenant compte de cet état de fait. Elles sont munies de micropuces et de transmetteurs radio pour être suivies par les scientifiques. Non, il ne s'agit pas d'espionnes ou de cobayes qui se sont prêtés à une expérience scientifique, mais de vingt tortues à soc de Madagascar qui ont été réintroduites fin novembre dans la baie de Baly, à Soalala, au nord-ouest de la Grande Île. C'est ici seulement qu'on peut les trouver. Espèce unique au monde, réputée pour son allure, sa carapace et sa grande taille, la tortue à soc est menacée d'extinction par le trafic illégal dont elle fait l'objet. Des particuliers chinois n'hésitent pas à payer plus de 5.000 dollars (environ 3.800 euros) pour en faire leur animal -précieux- de compagnie. En tout, on dénombrerait 400 tortues encore vivantes à Madagascar. Pour lutter contre ce trafic illicite, l'Organisation non gouvernementale (ONG) Durell Wildlife Conservation Trust (DWCT) a eu la bonne idée de créer un centre d'élevage dans le Parc National d'Ankarafantsika il y a 25 ans. Vingt tortues avaient, à l'origine, été transférées dans ce Parc National, il y en a 300 aujourd'hui. «Il y a 25 ans, la principale menace était la perte de l'habitat essentiellement à cause des feux de brousse. On a réussi à maîtriser ça plus ou moins avec l'aide de la population locale et du gestionnaire du parc national. Maintenant la menace a changé de visage et c'est surtout le trafic qui menace la tortue», explique un des membres de l'ONG à RFI. C'est pour célébrer ce vingt-cinquième anniversaire que vingt tortues à soc ont donc été remises en liberté. En 2006, quarante-cinq tortues à soc avaient déjà étaient réintroduites dans la baie de Baly. Quatre d'entres elles avaient été volées et une seule retrouvée. Les corbeaux ont la mémoire des couleurs Les corbeaux possèdent une excellente mémoire et, selon une étude japonaise, ils seraient même capables de se souvenir d'une couleur observée un an auparavant. Au Japon, les corbeaux n'ont pas très bonne réputation et sont même considérés comme des nuisibles fouillant dans les poubelles des villes avant leur ramassage et jonchant les rues de détritus. Pour en apprendre davantage sur ces oiseaux, la compagnie d'électricité japonaise Chubu Electric Power, a financé une recherche destinée à prendre des mesures pour dissuader les corbeaux de faire leurs nids sur les pylônes électriques. L'expérience qui a été menée par une équipe de l'université Utsunomiya a consisté à sélectionner deux douzaines de corbeaux et à les familiariser avec des contenants recouverts de rouge et vert, remplis de nourriture, et d'autres recouverts de jaune et bleu, dont l'intérieur était vide. Les oiseaux ont ensuite été divisés en plusieurs groupes et testés sur leur faculté à se souvenir, bien après, des couleurs associées à la nourriture. Résultat : même ceux n'ayant pas vu les couvercles depuis un an ont passé le test avec succès, rapporte Sciences et Avenir. "Notre étude montre que les corbeaux ont pensé et utilisé leur mémoire avant d'agir", explique Shoei Sugita, un professeur de zoologie. "Nous pourrions définir des tactiques spécifiques utilisant la mémoire des corbeaux à leur encontre", a-t-il indiqué, soulignant que les mesures pour les éloigner devaient être prises en tenant compte de cet état de fait.