Une partie des Syriens se sont rendus aux urnes ce lundi dernier pour élire leurs représentants dans les municipalités malgré les violences dans leur pays secoué depuis neuf mois par une révolte populaire réprimée dans le sang. Il s'agit du premier scrutin organisé depuis le début du mouvement de contestation sans précédent du régime du président Bachar al-Assad le 15 mars. Il y a plus de 42.000 candidats pour 17.000 postes. Ces municipales ont été organisées en vertu de la nouvelle loi électorale adoptée pour "renforcer le principe de la décentralisation", selon les autorités. Le scrutin se déroule, selon un opposant qui s'exprimait sous couvert de l'anonymat, "dans des régions qui ne se sont pas encore soulevées contre le régime", c'est-à-dire Alep, certains quartiers de Damas, les villes de Soueida et Quneitra dans le Sud, Tartous, dans le Nord-ouest, et certains quartiers de Lattaquié et Banias. Grève générale Dimanche, un appel à la grève générale a été bien suivi dans une partie de la Syrie, notamment à Homs, haut lieu de la contestation. Les commerces sont restés fermés et les rues désertes dans plusieurs régions en réponse à un appel de l'opposition, qui entend entamer une vaste campagne de désobéissance civile alors que les violences, qui ont fait 55 morts vendredi et samedi, ont coûté la vie à au moins 13 civils dimanche dernierà travers le pays. La grève a été "très largement suivie" dans la province de Deraa ainsi que dans la plupart des localités de Jabal al-Zaouia à Idleb, près de la frontière turque, a rapporté l'OSDH, citant des militants sur place.Près de Damas, les forces de sécurité ont tenté d'ouvrir de force les magasins à Harasta. Elles ont procédé à des arrestations dans cette ville et à Douma, où la grève était observée à 90%, selon l'OSDH et des militants. Parallèlement, de nouveaux violents affrontements ont opposé des déserteurs et l'armée régulière dans la province d'Idleb, où deux véhicules de transports de troupes ont été incendiés, et dans celle de Deraa, où "trois chars de l'armée ont été incendiés et plusieurs personnes blessées", selon l'OSDH, basé en Grande-Bretagne. Par ailleurs, en Jordanie, l'ambassade de Syrie à Amman a affirmé dimanche qu'un groupe de personnes s'était introduit dans la chancellerie et s'en était pris au personnel et à des diplomates. Une partie des Syriens se sont rendus aux urnes ce lundi dernier pour élire leurs représentants dans les municipalités malgré les violences dans leur pays secoué depuis neuf mois par une révolte populaire réprimée dans le sang. Il s'agit du premier scrutin organisé depuis le début du mouvement de contestation sans précédent du régime du président Bachar al-Assad le 15 mars. Il y a plus de 42.000 candidats pour 17.000 postes. Ces municipales ont été organisées en vertu de la nouvelle loi électorale adoptée pour "renforcer le principe de la décentralisation", selon les autorités. Le scrutin se déroule, selon un opposant qui s'exprimait sous couvert de l'anonymat, "dans des régions qui ne se sont pas encore soulevées contre le régime", c'est-à-dire Alep, certains quartiers de Damas, les villes de Soueida et Quneitra dans le Sud, Tartous, dans le Nord-ouest, et certains quartiers de Lattaquié et Banias. Grève générale Dimanche, un appel à la grève générale a été bien suivi dans une partie de la Syrie, notamment à Homs, haut lieu de la contestation. Les commerces sont restés fermés et les rues désertes dans plusieurs régions en réponse à un appel de l'opposition, qui entend entamer une vaste campagne de désobéissance civile alors que les violences, qui ont fait 55 morts vendredi et samedi, ont coûté la vie à au moins 13 civils dimanche dernierà travers le pays. La grève a été "très largement suivie" dans la province de Deraa ainsi que dans la plupart des localités de Jabal al-Zaouia à Idleb, près de la frontière turque, a rapporté l'OSDH, citant des militants sur place.Près de Damas, les forces de sécurité ont tenté d'ouvrir de force les magasins à Harasta. Elles ont procédé à des arrestations dans cette ville et à Douma, où la grève était observée à 90%, selon l'OSDH et des militants. Parallèlement, de nouveaux violents affrontements ont opposé des déserteurs et l'armée régulière dans la province d'Idleb, où deux véhicules de transports de troupes ont été incendiés, et dans celle de Deraa, où "trois chars de l'armée ont été incendiés et plusieurs personnes blessées", selon l'OSDH, basé en Grande-Bretagne. Par ailleurs, en Jordanie, l'ambassade de Syrie à Amman a affirmé dimanche qu'un groupe de personnes s'était introduit dans la chancellerie et s'en était pris au personnel et à des diplomates.