Le président de la République rassure sur la transparence des prochaines élections législatives. Le président de la République rassure sur la transparence des prochaines élections législatives. S‘exprimant hier, à la Cour suprême (Alger), à l‘occasion de la cérémonie d‘ouverture officielle de l‘année judiciaire 2011-2012, Abdelaziz Bouteflika a expliqué que « tout le monde sera soumis au contrôle de la justice lors des prochaines élections législatives et l‘Administration ne sera pas exemptée ». Les garanties du premier magistrat du pays, qui sonnent comme des instructions fermes pour assurer la neutralité de l‘Administration, sont destinées à créer un climat de « compétitivité politique saine » lors des prochaines législatives « importantes », en ce sens qu‘elles se dérouleront sous le sceau des réformes politiques que Bouteflika a engagées en cette année qui s‘achève. Dans ce sens, il a réitéré les efforts consentis dans le sillage de la réforme de la justice, qui vise à assurer l‘indépendance de cet appareil, parvenir à un Etat de droit et respecter les droits et les libertés. « La priorité a été donnée à la réforme de la justice afin de hisser ce secteur au rang qui lui sied et parvenir à l‘objectif suprême d‘une justice sociale », a expliqué le chef de l‘Etat. Autant de garanties destinées à assurer la neutralité de l‘Administration et la transparence des échéances électorales. « Il est temps de restaurer la confiance entre les citoyens et leurs députés », a-t-il ajouté en guise de gage de sincérité, mais aussi d‘aveu de discrédit de l‘actuelle Assemblée, objet de toutes les critiques. Dans cette optique, le chef de l‘Etat vient de donner son feu vert pour la création de nouvelles formations politiques, dont un nombre important attend son agrément au niveau du ministère de l‘Intérieur et des Collectivités locales. « Si la démocratie veut dire multipartisme, d‘autres partis sont les bienvenus », a martelé le président Bouteflika, en guise d‘aval à l‘agrément de nouvelles formations politiques, ce qui augure d‘une grande compétition électorale en perspective des prochaines législatives. « Les prochaines élections législatives seront le baromètre réel du poids de chaque parti entrant dans la compétition politique », a-t-il ajouté, pour dire que les nouveaux partis doivent se frayer une place parmi les forces politiques traditionnelles ancrées dans la société algérienne. « On ne nous dictera pas nos réformes » Le chef de l‘Etat a défendu les réformes politiques qu‘il a engagées et a réagi de là même aux critiques de certaines parties à l‘intérieur et à l‘extérieur du pays. « On n‘a pas le droit de surenchérir à propos de nos réformes, car nous nous inspirons des autres expériences tout en les adaptant à la réalité nationale et nos traditions », a tenu à rappeler Abdelaziz Bouteflika. Et d‘ajouter : « le peuple algérien n‘accepte pas qu‘on lui dicte des solutions », en guise de réponse aux « voix qui s‘élèvent et qui évoquent l‘exception algérienne ». Plus explicite, Bouteflika a rappelé que le processus des réformes politiques est le choix du peuple, à travers une large campagne de consultations menée avec la contribution de toutes les forces vives de la Nation. Cependant, « je ne dirai pas que nous avons atteint le niveau de l‘Angleterre ou encore la France en matière de démocratie (…) nous ne sommes qu‘au début du processus démocratique », a enchaîné le président de la République, pour dire que l‘Algérie est en train d‘effectuer son apprentissage démocratique. « Quand bien même qu‘il y ait des carences et des dysfonctionnements, nous saurons les transcender avec la volonté de notre peuple », a ajouté Bouteflika, pour dire que l‘Algérie fait bien partie de ce monde et a son modèle démocratique à suivre sans « plagier » les autres systèmes. L‘Algérie « ne va pas replonger dans des expériences qu‘elle a subies depuis des années déjà et le peuple tient à son indépendance loin des agitations étrangères », a encore affirmé le premier magistrat du pays, pour illustrer la crédibilité et la sincérité des réformes engagées jusque-là. S‘exprimant hier, à la Cour suprême (Alger), à l‘occasion de la cérémonie d‘ouverture officielle de l‘année judiciaire 2011-2012, Abdelaziz Bouteflika a expliqué que « tout le monde sera soumis au contrôle de la justice lors des prochaines élections législatives et l‘Administration ne sera pas exemptée ». Les garanties du premier magistrat du pays, qui sonnent comme des instructions fermes pour assurer la neutralité de l‘Administration, sont destinées à créer un climat de « compétitivité politique saine » lors des prochaines législatives « importantes », en ce sens qu‘elles se dérouleront sous le sceau des réformes politiques que Bouteflika a engagées en cette année qui s‘achève. Dans ce sens, il a réitéré les efforts consentis dans le sillage de la réforme de la justice, qui vise à assurer l‘indépendance de cet appareil, parvenir à un Etat de droit et respecter les droits et les libertés. « La priorité a été donnée à la réforme de la justice afin de hisser ce secteur au rang qui lui sied et parvenir à l‘objectif suprême d‘une justice sociale », a expliqué le chef de l‘Etat. Autant de garanties destinées à assurer la neutralité de l‘Administration et la transparence des échéances électorales. « Il est temps de restaurer la confiance entre les citoyens et leurs députés », a-t-il ajouté en guise de gage de sincérité, mais aussi d‘aveu de discrédit de l‘actuelle Assemblée, objet de toutes les critiques. Dans cette optique, le chef de l‘Etat vient de donner son feu vert pour la création de nouvelles formations politiques, dont un nombre important attend son agrément au niveau du ministère de l‘Intérieur et des Collectivités locales. « Si la démocratie veut dire multipartisme, d‘autres partis sont les bienvenus », a martelé le président Bouteflika, en guise d‘aval à l‘agrément de nouvelles formations politiques, ce qui augure d‘une grande compétition électorale en perspective des prochaines législatives. « Les prochaines élections législatives seront le baromètre réel du poids de chaque parti entrant dans la compétition politique », a-t-il ajouté, pour dire que les nouveaux partis doivent se frayer une place parmi les forces politiques traditionnelles ancrées dans la société algérienne. « On ne nous dictera pas nos réformes » Le chef de l‘Etat a défendu les réformes politiques qu‘il a engagées et a réagi de là même aux critiques de certaines parties à l‘intérieur et à l‘extérieur du pays. « On n‘a pas le droit de surenchérir à propos de nos réformes, car nous nous inspirons des autres expériences tout en les adaptant à la réalité nationale et nos traditions », a tenu à rappeler Abdelaziz Bouteflika. Et d‘ajouter : « le peuple algérien n‘accepte pas qu‘on lui dicte des solutions », en guise de réponse aux « voix qui s‘élèvent et qui évoquent l‘exception algérienne ». Plus explicite, Bouteflika a rappelé que le processus des réformes politiques est le choix du peuple, à travers une large campagne de consultations menée avec la contribution de toutes les forces vives de la Nation. Cependant, « je ne dirai pas que nous avons atteint le niveau de l‘Angleterre ou encore la France en matière de démocratie (…) nous ne sommes qu‘au début du processus démocratique », a enchaîné le président de la République, pour dire que l‘Algérie est en train d‘effectuer son apprentissage démocratique. « Quand bien même qu‘il y ait des carences et des dysfonctionnements, nous saurons les transcender avec la volonté de notre peuple », a ajouté Bouteflika, pour dire que l‘Algérie fait bien partie de ce monde et a son modèle démocratique à suivre sans « plagier » les autres systèmes. L‘Algérie « ne va pas replonger dans des expériences qu‘elle a subies depuis des années déjà et le peuple tient à son indépendance loin des agitations étrangères », a encore affirmé le premier magistrat du pays, pour illustrer la crédibilité et la sincérité des réformes engagées jusque-là.