«l'Algérie et la Mauritanie disposent d'un potentiel économique important dans le domaine de la ,pêche et des ressources halieutiques, en conjuguant les efforts communs elles peuvent constituer un pôle économique important qui pourra, à court terme, jouer un rôle prépondérant, tant sur le plan régional et international que sur le plan interne des deux pays » a notamment déclaré, hier, le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Abdellah Khanafou, lors de l'ouverture des travaux de la rencontre sur commercialisation des produits de pêche qui a eu lieu à la direction de la pêche de Ain Benian. Ayant compris que l'Algérie et la Mauritanie, deux pays de l'Union du Maghreb arabe aspirant à l'intégration régionale tout en développant des relations commerciales privilégiées, les responsables du secteur de la pêche des deux pays ont, enfin, pris conscience de leurs capacités à promouvoir un partenariat dans ce secteur d'activités. Dans cet ordre d'idées, Khanafou a souligné que « le marché algérien dispose actuellement de capacités d'absorption de produits de la pêche de qualité, et la Mauritanie présente des chiffres de production et des volumes d'exportation qui peuvent intéresser notre marché ». Abordant les statistiques relatives à l'approvisionnement du marché national en produits étrangers, le ministre précise que « l'Algérie importe annuellement, une quantité de produits de pêche dépassant les 25.000 tonnes, pour une valeur de plus de 40 millions dollars ». Mais, il notera que jusqu'à présent les importations algériennes de poissons mauritaniens est insignifiante, en ce sens qu'il estime « l'importation à partir de la Mauritanie reste très faible, puisque les quantités provenant de ce pays voisin ne dépassent guère les 500 kg annuellement ». Avec la coopération halieutique algéro-mauritanienne, l'Algérie pourra, non seulement diversifier ses sources d'importation, mais elle est en mesure d'inonder le marché algérien en produits de la mer d'origine mauritanienne. Ce qui est susceptible d'influer sur la baisse des prix. Ainsi, le consommateur algérien pourrait acheter, par exemple, un kilogramme de sardines à moins de 200 DA… Khanafou relève, par ailleurs, un paradoxe concernant les produits de la pêche importés d'Europe en disant que « les opérateurs algériens, dont certains sont présents ici parmi nous, s'approvisionnent de différents marchés internationaux, (à partir de plus de 60 pays) en tenant compte des impératifs de qualité, de diversité des produits et des prix d'achat. Alors que les produits importés à partir de l'Europe, notamment, sont pour la plupart des cas issus du marché mauritanien ». Prudence des opérateurs algériens Les investisseurs algériens doivent étudier et bien connaître le marché mauritanien et les conditions de pêche et de production avant de se lancer dans la joint venture. Donc, il est judicieux de tâter le terrain avant de développer des actions de partenariat gagnant-gagnant. Le ministre n'a pas manqué de souligner « qu'avant de s'aventurer dans le marché mauritanien, l'opérateur algérien a besoin de connaître un certain nombre de données spécifiques à ce marché ». Ajoutant « j'espère que votre présence parmi nous, aujourd'hui, pourra apporter tous les éclaircissements nécessaires et permettra, ainsi, de mettre en place les passerelles nécessaires à l'émergence d'un flux d'échange commertcial entre nos deux pays qui serait à la hauteur de la volonté politique affichée par nos deux présidents ». «l'Algérie et la Mauritanie disposent d'un potentiel économique important dans le domaine de la ,pêche et des ressources halieutiques, en conjuguant les efforts communs elles peuvent constituer un pôle économique important qui pourra, à court terme, jouer un rôle prépondérant, tant sur le plan régional et international que sur le plan interne des deux pays » a notamment déclaré, hier, le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Abdellah Khanafou, lors de l'ouverture des travaux de la rencontre sur commercialisation des produits de pêche qui a eu lieu à la direction de la pêche de Ain Benian. Ayant compris que l'Algérie et la Mauritanie, deux pays de l'Union du Maghreb arabe aspirant à l'intégration régionale tout en développant des relations commerciales privilégiées, les responsables du secteur de la pêche des deux pays ont, enfin, pris conscience de leurs capacités à promouvoir un partenariat dans ce secteur d'activités. Dans cet ordre d'idées, Khanafou a souligné que « le marché algérien dispose actuellement de capacités d'absorption de produits de la pêche de qualité, et la Mauritanie présente des chiffres de production et des volumes d'exportation qui peuvent intéresser notre marché ». Abordant les statistiques relatives à l'approvisionnement du marché national en produits étrangers, le ministre précise que « l'Algérie importe annuellement, une quantité de produits de pêche dépassant les 25.000 tonnes, pour une valeur de plus de 40 millions dollars ». Mais, il notera que jusqu'à présent les importations algériennes de poissons mauritaniens est insignifiante, en ce sens qu'il estime « l'importation à partir de la Mauritanie reste très faible, puisque les quantités provenant de ce pays voisin ne dépassent guère les 500 kg annuellement ». Avec la coopération halieutique algéro-mauritanienne, l'Algérie pourra, non seulement diversifier ses sources d'importation, mais elle est en mesure d'inonder le marché algérien en produits de la mer d'origine mauritanienne. Ce qui est susceptible d'influer sur la baisse des prix. Ainsi, le consommateur algérien pourrait acheter, par exemple, un kilogramme de sardines à moins de 200 DA… Khanafou relève, par ailleurs, un paradoxe concernant les produits de la pêche importés d'Europe en disant que « les opérateurs algériens, dont certains sont présents ici parmi nous, s'approvisionnent de différents marchés internationaux, (à partir de plus de 60 pays) en tenant compte des impératifs de qualité, de diversité des produits et des prix d'achat. Alors que les produits importés à partir de l'Europe, notamment, sont pour la plupart des cas issus du marché mauritanien ». Prudence des opérateurs algériens Les investisseurs algériens doivent étudier et bien connaître le marché mauritanien et les conditions de pêche et de production avant de se lancer dans la joint venture. Donc, il est judicieux de tâter le terrain avant de développer des actions de partenariat gagnant-gagnant. Le ministre n'a pas manqué de souligner « qu'avant de s'aventurer dans le marché mauritanien, l'opérateur algérien a besoin de connaître un certain nombre de données spécifiques à ce marché ». Ajoutant « j'espère que votre présence parmi nous, aujourd'hui, pourra apporter tous les éclaircissements nécessaires et permettra, ainsi, de mettre en place les passerelles nécessaires à l'émergence d'un flux d'échange commertcial entre nos deux pays qui serait à la hauteur de la volonté politique affichée par nos deux présidents ».