Les services syriens de sécurité ont été visés. L'un des symboles du régime répressif syrien, des installations des services de sécurité, a été touché par deux attentats suicide à la voiture piégée ce vendredi. Selon un premier bilan diffusé par la télévision d'Etat, il y a 40 morts et une centaine de blessés, principalement des civils. «Les premiers éléments d'enquête font porter la responsabilité à Al-Qaïda», annonce un bandeau défilant sur la télévision d'Etat. Deux explosions ont été entendues dans la capitale syrienne. Un autre témoin de l'Observatoire syrien pour les droits de l'Homme a rapporté que des fusillades avaient éclaté après ces déflagrations, rapporte l'agence Reuters présente sur place. Le Liban dit avoir prévenu Damas cette semaine que des éléments d'Al-Qaïda s'étaient infiltrés en territoire syrien, a déclaré vendredi un porte-parole du ministère syrien des Affaires étrangères. Crainte de guerre civile Cet acte intervient au lendemain de l'arrivée dans la capitale syrienne d'une première équipe d'observateurs de la Ligue arabe. La Syrie est, en effet, en proie à un fort mouvement de contestation contre le régime de Bachar al-Assad. Loin de lâcher du lest, le dirigeant mène une répression sanglante. L'ONU estime qu'au moins 5.000 décès sont liés à la contestation et à la répression. Les autorités syriennes, qui affirment, elles, être en lutte contre des «bandes terroristes» soutenues par l'étranger, font état d'au moins 2.000 morts dans les rangs de l'armée et des forces de sécurité. Selon l'opposition syrienne, la répression a franchi un cran supplémentaire depuis que Damas a donné lundi son accord à l'envoi des observateurs de la Ligue arabe chargés de vérifier l'engagement des autorités syriennes à appliquer un plan visant à résoudre la crise. Ce blocage total et l'apparition d'une «Armée syrienne libre», formée notamment de déserteurs, font craindre que la Syrie ne bascule dans une guerre civile. Les services syriens de sécurité ont été visés. L'un des symboles du régime répressif syrien, des installations des services de sécurité, a été touché par deux attentats suicide à la voiture piégée ce vendredi. Selon un premier bilan diffusé par la télévision d'Etat, il y a 40 morts et une centaine de blessés, principalement des civils. «Les premiers éléments d'enquête font porter la responsabilité à Al-Qaïda», annonce un bandeau défilant sur la télévision d'Etat. Deux explosions ont été entendues dans la capitale syrienne. Un autre témoin de l'Observatoire syrien pour les droits de l'Homme a rapporté que des fusillades avaient éclaté après ces déflagrations, rapporte l'agence Reuters présente sur place. Le Liban dit avoir prévenu Damas cette semaine que des éléments d'Al-Qaïda s'étaient infiltrés en territoire syrien, a déclaré vendredi un porte-parole du ministère syrien des Affaires étrangères. Crainte de guerre civile Cet acte intervient au lendemain de l'arrivée dans la capitale syrienne d'une première équipe d'observateurs de la Ligue arabe. La Syrie est, en effet, en proie à un fort mouvement de contestation contre le régime de Bachar al-Assad. Loin de lâcher du lest, le dirigeant mène une répression sanglante. L'ONU estime qu'au moins 5.000 décès sont liés à la contestation et à la répression. Les autorités syriennes, qui affirment, elles, être en lutte contre des «bandes terroristes» soutenues par l'étranger, font état d'au moins 2.000 morts dans les rangs de l'armée et des forces de sécurité. Selon l'opposition syrienne, la répression a franchi un cran supplémentaire depuis que Damas a donné lundi son accord à l'envoi des observateurs de la Ligue arabe chargés de vérifier l'engagement des autorités syriennes à appliquer un plan visant à résoudre la crise. Ce blocage total et l'apparition d'une «Armée syrienne libre», formée notamment de déserteurs, font craindre que la Syrie ne bascule dans une guerre civile.