Si un agent de Sonelgaz se présente chez vous pour un contrôle de routine, méfiez-vous ! Surtout si c'est une femme. Pourquoi ? Lisez ce qui suit... Si un agent de Sonelgaz se présente chez vous pour un contrôle de routine, méfiez-vous ! Surtout si c'est une femme. Pourquoi ? Lisez ce qui suit... Chérifa, 35 ans, s'approcha de son mari qui était en train de regarder la télévision et lui tendit un petit coffret en bois. - Tahar, Tahar tu as un petit moment ? - Oui…Qu'y a-t-il ? - Regarde un peu ce qu'il y a dans ce coffret… - Ça se mange ? - Au lieu de dire des bêtises, regarde plutôt. L'homme de 40 ans déposa le coffret sur ses genoux, en ouvrit délicatement le couvercle et s'exclama en écarquillant les yeux de frayeur: - Oh ! C'est quoi ça, femme ? - Tu me demandes ce que c'est Tahar ? Tu ne sais pas ce que c'est ? - Oui, je sais que ce sont des bijoux, je ne suis pas un taré. Mais d'où les as-tu ramenés ou plutôt : où les as-tu volés ? - Ah ! S'il te plaît, Tahar, pas de gros mots. Ces bijoux appartiennent à une amie qui a des problèmes en ce moment et elle a besoin d'argent. Et tout ce qu'elle a trouvé de mieux pour s'en procurer c'est de vendre une partie de ses bijoux dont elle n'en a que faire. - Le contenu de ce coffret ne constitue qu'une partie de ce qu'elle possède ? - C'est ce qu'elle m'a dit… - Elle est immensément riche alors ? - Oui, mais depuis quelque temps, elle est malheureuse. Son mari est malade et il ne travaille plus. Tout l'argent qu'il a amassé pendant des années est parti en soins ici et à l'étranger. Au point que maintenant, elle a décidé de vendre ses bijoux… - Et c'est toi qui vas les vendre ? - Quelle question ! Je comptais sur toi pour le faire… Mon amie a peur de se faire escroquer… mais toi, j'ai cru comprendre que parmi tes amis tu comptais un bijoutier. Je me trompe ? - Non... non…c'est vrai. J'ai in vieil ami qui est bijoutier. Il me donnera un bon prix pour tout cela. Oh ! Bien sûr, il s'arrangera pour prendre au passage un petit bénéfice… De l'ordre de 10 à 20%...peut-être… - Mais si c'est un bijoutier que tu ne connais pas, il prendra 80% de bénéfices. - Bien sûr. Maintenant, les choses ont vraiment évolué dans la mauvaise direction. C'est tout le monde qui tend des embuscades à tout le monde. - C'est vrai Tahar, chéri. Euh…dis-moi…tu as une idée de la valeur de tout ce qu'il y a dans ce coffret ? - Alors là tu as vraiment frappé à la mauvaise porte. Je ne sais pas…50 millions de centimes peut-être ? - Tu es vraiment une mauvaise porte Tahar mais, rassure-toi, un bon mari… Il y en a là pour au moins 150 millions. C'est du moins ce que m'a dit mon amie. Si tu arrives à en tirer une centaine, tu es un vrai champion. - J'essayerai d'être un vrai champion… Je m'en occuperai après-demain. C'est jeudi et je ne travaille pas. Le surlendemain, Tahar eut la surprise de sa vie : son ami lui fit savoir que le contenu du coffret valait 300 millions de centimes. Et il ajouta : - Mais comme je ne suis pas sûr de pouvoir vendre ces bijoux vu qu'ils sont démodés, je vais devoir les fondre pour en fabriquer d'autres et cela va me coûter de l‘argent… C'est pourquoi je ne t'en donnerai que 200 millions. - Oh ! Mais c'est déjà bon ! - C'est bon ? Vraiment ? - Oui, oui…C'est parfait même ! - Alors, je te paie maintenant ? - Oui… je veux bien… - Je ferme la porte et je te règle, mon ami. Une heure plus tard, Chérifa en découvrant le sachet noir bourré de liasses de billets faillit avoir une syncope. - Il y en a combien là, Tahar ? - 200 millions et rassure-toi, je les ai comptés. - 200 millions ? Tu es vraiment un grand champion ! - Non, je ne suis pas un champion. D'après le bijoutier, le prix de l'or a augmenté et ces bijoux remontent à au moins vingt ans… Forcément, aujourd'hui ils ont plus de valeur. - Ah ! C'est mon ami qui sera heureuse mais je ne lui donnerai que cent millions. Je lui dirai que c'est tout ce que nous en avons tiré. Qu'est-ce que tu en penses ? - Moi, je n'en pense rien. Tu fais ce que tu veux… - Comment ça je fais ce que je veux ? Tu es mon mari et ce que je fais te concerne… - Oui, je sais mais là, il s'agit d'une affaire personnelle. C'est entre toi et ta conscience. Cet argent en principe ne nous appartient pas. - Mais si c'était mon amie qui l'avait proposé à quelque bijoutier, elle n'en aurait obtenu que 20 à 50 millions, pas plus ! - Tu as certainement raison mais toujours est-il que cet argent n'est pas à nous. Tu comprends ? - Oui, j'ai compris. Je vais tout de même garder une petite somme pour nous… Je vais acheter une table de cuisine et un réfrigérateur… - Fais comme tu veux… Moi, j'ai accompli ma mission, à toi d'achever la tienne selon ce que tu jugeras bon. Une semaine plus tard, Tahar venait de rentrer chez lui aux environ de 16h et fut tout étonné de ne pas trouver sa femme à la maison. Il demanda à ses deux fils et à sa fille âgés de 6, 8 et 11 ans s'ils savaient où elle était et ils lui répondirent par la négative. Il l'appela sur son portable et elle ne répondit pas. Alors que l'inquiétude avait commencé à s'insinuer dans son cœur, on sonna à la porte. - Ah ! la voilà qui revient ! La fille aînée ouvrit la porte et elle trouva sur le palier un homme en civil et quatre agents de police. Après avoir confié ses deux gosses à ses parents qui habitaient non loin de là, Tahar suivit les policiers. Et c'est dans un poste de police de la place du 1er-Mai qu'on lui signifia son implication dans des cambriolages avec agression avec une arme blanche. Ce n'est que tard dans la nuit, après qu'il eut répété maintes fois qu'il ne comprenait pas ce qu'on lui reprochait qu'on lui fit part de ce qu'il avait l'air d'ignorer. Son épouse avait été arrêtée dans le courant de l'après-midi alors qu'elle essayait de cambrioler la maison d'une vieille dame habitant à la place du 1er-Mai. Elle était rentrée chez elle après s'être fait passer pour un agent de la Sonelgaz. Une fois à l'intérieur de la maison et une fois acquise la certitude que la vieille dame était seule chez elle, elle sortit un couteau qu'elle pointa sur sa gorge, lui faisant savoir qu'elle la tuerait si elle ne lui remettait pas ses bijoux et son argent. Mais la vieille femme, au lieu de lui obéir s'était mise à hurler et à ameuter tout l'immeuble. Chérifa, affolé tenta de s'enfuir mais elle ne parvint pas à quitter l'immeuble. Les locataires l'avaient arrêtée. En entendant ce récit, Tahar se tin la tête. «Oh ! Mon Dieu ! Ce n'est pas possible ! Je rêve !» Un des policiers lui conseilla de tout avouer parce que sa femme avait tout dit et notamment qu'il était son complice. - Moi, son complice ? Mais elle est folle ! - Elle est folle ? Et les bijoux qu'elle vous a remis il y a vingt jours environ ? - Ces bijoux mais elle m'avait dit qu'ils appartenaient à une amie qui avait besoin d'argent…. - Cet argent appartenait à une de ses victimes habitant à Châteauneuf, non loin de Ben Aknoun ! - Oh ! Mon Dieu ! Et elle était déguisée aussi en agent de la Sonelgaz ? - Oui… En tout cas, votre compte et bon tous les deux. Par la suite, Chérifa finit par disculper son mari et par avouer qu'au moment de son arrestation, elle disait n'importe quoi pour se tirer d'affaire. Il y a quelques jours, soit quatre ans après ces faits, la cour d'Alger a condamné Chérifa à 7 ans de prison, ferme. Son mari été jugé innocent et relaxé. Mais cela ne l'a pas empêché d'être traumatisé par cette histoire Les enfants de Chérifa aussi sont traumatisés. A leurs camarades qui leur demandaient durant ces quatre dernières années, où était leur mère, ils répondaient qu'elle était… morte. Chérifa, 35 ans, s'approcha de son mari qui était en train de regarder la télévision et lui tendit un petit coffret en bois. - Tahar, Tahar tu as un petit moment ? - Oui…Qu'y a-t-il ? - Regarde un peu ce qu'il y a dans ce coffret… - Ça se mange ? - Au lieu de dire des bêtises, regarde plutôt. L'homme de 40 ans déposa le coffret sur ses genoux, en ouvrit délicatement le couvercle et s'exclama en écarquillant les yeux de frayeur: - Oh ! C'est quoi ça, femme ? - Tu me demandes ce que c'est Tahar ? Tu ne sais pas ce que c'est ? - Oui, je sais que ce sont des bijoux, je ne suis pas un taré. Mais d'où les as-tu ramenés ou plutôt : où les as-tu volés ? - Ah ! S'il te plaît, Tahar, pas de gros mots. Ces bijoux appartiennent à une amie qui a des problèmes en ce moment et elle a besoin d'argent. Et tout ce qu'elle a trouvé de mieux pour s'en procurer c'est de vendre une partie de ses bijoux dont elle n'en a que faire. - Le contenu de ce coffret ne constitue qu'une partie de ce qu'elle possède ? - C'est ce qu'elle m'a dit… - Elle est immensément riche alors ? - Oui, mais depuis quelque temps, elle est malheureuse. Son mari est malade et il ne travaille plus. Tout l'argent qu'il a amassé pendant des années est parti en soins ici et à l'étranger. Au point que maintenant, elle a décidé de vendre ses bijoux… - Et c'est toi qui vas les vendre ? - Quelle question ! Je comptais sur toi pour le faire… Mon amie a peur de se faire escroquer… mais toi, j'ai cru comprendre que parmi tes amis tu comptais un bijoutier. Je me trompe ? - Non... non…c'est vrai. J'ai in vieil ami qui est bijoutier. Il me donnera un bon prix pour tout cela. Oh ! Bien sûr, il s'arrangera pour prendre au passage un petit bénéfice… De l'ordre de 10 à 20%...peut-être… - Mais si c'est un bijoutier que tu ne connais pas, il prendra 80% de bénéfices. - Bien sûr. Maintenant, les choses ont vraiment évolué dans la mauvaise direction. C'est tout le monde qui tend des embuscades à tout le monde. - C'est vrai Tahar, chéri. Euh…dis-moi…tu as une idée de la valeur de tout ce qu'il y a dans ce coffret ? - Alors là tu as vraiment frappé à la mauvaise porte. Je ne sais pas…50 millions de centimes peut-être ? - Tu es vraiment une mauvaise porte Tahar mais, rassure-toi, un bon mari… Il y en a là pour au moins 150 millions. C'est du moins ce que m'a dit mon amie. Si tu arrives à en tirer une centaine, tu es un vrai champion. - J'essayerai d'être un vrai champion… Je m'en occuperai après-demain. C'est jeudi et je ne travaille pas. Le surlendemain, Tahar eut la surprise de sa vie : son ami lui fit savoir que le contenu du coffret valait 300 millions de centimes. Et il ajouta : - Mais comme je ne suis pas sûr de pouvoir vendre ces bijoux vu qu'ils sont démodés, je vais devoir les fondre pour en fabriquer d'autres et cela va me coûter de l‘argent… C'est pourquoi je ne t'en donnerai que 200 millions. - Oh ! Mais c'est déjà bon ! - C'est bon ? Vraiment ? - Oui, oui…C'est parfait même ! - Alors, je te paie maintenant ? - Oui… je veux bien… - Je ferme la porte et je te règle, mon ami. Une heure plus tard, Chérifa en découvrant le sachet noir bourré de liasses de billets faillit avoir une syncope. - Il y en a combien là, Tahar ? - 200 millions et rassure-toi, je les ai comptés. - 200 millions ? Tu es vraiment un grand champion ! - Non, je ne suis pas un champion. D'après le bijoutier, le prix de l'or a augmenté et ces bijoux remontent à au moins vingt ans… Forcément, aujourd'hui ils ont plus de valeur. - Ah ! C'est mon ami qui sera heureuse mais je ne lui donnerai que cent millions. Je lui dirai que c'est tout ce que nous en avons tiré. Qu'est-ce que tu en penses ? - Moi, je n'en pense rien. Tu fais ce que tu veux… - Comment ça je fais ce que je veux ? Tu es mon mari et ce que je fais te concerne… - Oui, je sais mais là, il s'agit d'une affaire personnelle. C'est entre toi et ta conscience. Cet argent en principe ne nous appartient pas. - Mais si c'était mon amie qui l'avait proposé à quelque bijoutier, elle n'en aurait obtenu que 20 à 50 millions, pas plus ! - Tu as certainement raison mais toujours est-il que cet argent n'est pas à nous. Tu comprends ? - Oui, j'ai compris. Je vais tout de même garder une petite somme pour nous… Je vais acheter une table de cuisine et un réfrigérateur… - Fais comme tu veux… Moi, j'ai accompli ma mission, à toi d'achever la tienne selon ce que tu jugeras bon. Une semaine plus tard, Tahar venait de rentrer chez lui aux environ de 16h et fut tout étonné de ne pas trouver sa femme à la maison. Il demanda à ses deux fils et à sa fille âgés de 6, 8 et 11 ans s'ils savaient où elle était et ils lui répondirent par la négative. Il l'appela sur son portable et elle ne répondit pas. Alors que l'inquiétude avait commencé à s'insinuer dans son cœur, on sonna à la porte. - Ah ! la voilà qui revient ! La fille aînée ouvrit la porte et elle trouva sur le palier un homme en civil et quatre agents de police. Après avoir confié ses deux gosses à ses parents qui habitaient non loin de là, Tahar suivit les policiers. Et c'est dans un poste de police de la place du 1er-Mai qu'on lui signifia son implication dans des cambriolages avec agression avec une arme blanche. Ce n'est que tard dans la nuit, après qu'il eut répété maintes fois qu'il ne comprenait pas ce qu'on lui reprochait qu'on lui fit part de ce qu'il avait l'air d'ignorer. Son épouse avait été arrêtée dans le courant de l'après-midi alors qu'elle essayait de cambrioler la maison d'une vieille dame habitant à la place du 1er-Mai. Elle était rentrée chez elle après s'être fait passer pour un agent de la Sonelgaz. Une fois à l'intérieur de la maison et une fois acquise la certitude que la vieille dame était seule chez elle, elle sortit un couteau qu'elle pointa sur sa gorge, lui faisant savoir qu'elle la tuerait si elle ne lui remettait pas ses bijoux et son argent. Mais la vieille femme, au lieu de lui obéir s'était mise à hurler et à ameuter tout l'immeuble. Chérifa, affolé tenta de s'enfuir mais elle ne parvint pas à quitter l'immeuble. Les locataires l'avaient arrêtée. En entendant ce récit, Tahar se tin la tête. «Oh ! Mon Dieu ! Ce n'est pas possible ! Je rêve !» Un des policiers lui conseilla de tout avouer parce que sa femme avait tout dit et notamment qu'il était son complice. - Moi, son complice ? Mais elle est folle ! - Elle est folle ? Et les bijoux qu'elle vous a remis il y a vingt jours environ ? - Ces bijoux mais elle m'avait dit qu'ils appartenaient à une amie qui avait besoin d'argent…. - Cet argent appartenait à une de ses victimes habitant à Châteauneuf, non loin de Ben Aknoun ! - Oh ! Mon Dieu ! Et elle était déguisée aussi en agent de la Sonelgaz ? - Oui… En tout cas, votre compte et bon tous les deux. Par la suite, Chérifa finit par disculper son mari et par avouer qu'au moment de son arrestation, elle disait n'importe quoi pour se tirer d'affaire. Il y a quelques jours, soit quatre ans après ces faits, la cour d'Alger a condamné Chérifa à 7 ans de prison, ferme. Son mari été jugé innocent et relaxé. Mais cela ne l'a pas empêché d'être traumatisé par cette histoire Les enfants de Chérifa aussi sont traumatisés. A leurs camarades qui leur demandaient durant ces quatre dernières années, où était leur mère, ils répondaient qu'elle était… morte.