A l'approche des élections législatives, la scène politique nationale connaît une effervescence particulière, notamment au sein de la mouvance islamiste. Cette dernière, encouragée par le succès retentissant des partis islamistes aux élections dans certains pays arabes, à l'image de la Tunisie, l'Egypte et le Maroc, nourrit de fortes ambitions. La formation politique de Bouguera Soltani, voulant chapeauter le courant islamiste en Algérie, fait feu de tout bois, au point où elle envisage, sérieusement cette fois-ci, de claquer définitivement la porte de l'Alliance présidentielle dont elle fait partie depuis plusieurs années. En effet, le Conseil consultatif du Mouvement de la société pour la paix (MSP), se prononcera lors de sa réunion vendredi et samedi prochains sur "le maintien ou le retrait du MSP de l'Alliance présidentielle", qui comprend également le parti du Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND), a indiqué hier le chargé de la communication du mouvement, Mohamed Djemaa. Le conseil est souverain dans sa décision, a affirmé Djemaa, soulignant que les informations rapportées par les journaux sur l'existence d'une majorité au sein du Conseil consultatif qui demanderait le retrait de l'Alliance présidentielle "ne sont que des articles de presse". Il y a au sein du Conseil consultatif deux tendances, l'une en faveur du retrait et l'autre pour le maintien, a-t-il précisé, ajoutant qu'"il n'est pas possible de connaître l'avis de la majorité avant la réunion du conseil et l'examen de cette clause qui entre dans le cadre de l'examen de la politique générale". Concernant la prochaine session du Conseil consultatif national, Mohamed Djemaa a indiqué que plusieurs points étaient à l'ordre du jour, notamment l'évaluation de l'état de mise en œuvre du programme de l'année en cours, l'adoption du programme 2012, l'examen de la question des prochaines échéances, l'élection de la commission de préparation de ces échéances, ainsi que l'examen des développements sur la scène nationale et la situation aux niveaux arabe et international. Cependant, la multitude des formations islamistes qui se présenteront aux prochaines élections législatives pourrait faire effondrer tous les rêves du MSP et de son président Bouguera Soltani. Le retour imminent sur la scène de Abdallah Saâd Djaballah, de l'ex-candidat à la présidentielle, Mohamed Saïd et de Abdelmadjid Menasra, lui-même transfuge du MSP, ne sera pas de « toute aise » pour Soltani et sa formation. A l'approche des élections législatives, la scène politique nationale connaît une effervescence particulière, notamment au sein de la mouvance islamiste. Cette dernière, encouragée par le succès retentissant des partis islamistes aux élections dans certains pays arabes, à l'image de la Tunisie, l'Egypte et le Maroc, nourrit de fortes ambitions. La formation politique de Bouguera Soltani, voulant chapeauter le courant islamiste en Algérie, fait feu de tout bois, au point où elle envisage, sérieusement cette fois-ci, de claquer définitivement la porte de l'Alliance présidentielle dont elle fait partie depuis plusieurs années. En effet, le Conseil consultatif du Mouvement de la société pour la paix (MSP), se prononcera lors de sa réunion vendredi et samedi prochains sur "le maintien ou le retrait du MSP de l'Alliance présidentielle", qui comprend également le parti du Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND), a indiqué hier le chargé de la communication du mouvement, Mohamed Djemaa. Le conseil est souverain dans sa décision, a affirmé Djemaa, soulignant que les informations rapportées par les journaux sur l'existence d'une majorité au sein du Conseil consultatif qui demanderait le retrait de l'Alliance présidentielle "ne sont que des articles de presse". Il y a au sein du Conseil consultatif deux tendances, l'une en faveur du retrait et l'autre pour le maintien, a-t-il précisé, ajoutant qu'"il n'est pas possible de connaître l'avis de la majorité avant la réunion du conseil et l'examen de cette clause qui entre dans le cadre de l'examen de la politique générale". Concernant la prochaine session du Conseil consultatif national, Mohamed Djemaa a indiqué que plusieurs points étaient à l'ordre du jour, notamment l'évaluation de l'état de mise en œuvre du programme de l'année en cours, l'adoption du programme 2012, l'examen de la question des prochaines échéances, l'élection de la commission de préparation de ces échéances, ainsi que l'examen des développements sur la scène nationale et la situation aux niveaux arabe et international. Cependant, la multitude des formations islamistes qui se présenteront aux prochaines élections législatives pourrait faire effondrer tous les rêves du MSP et de son président Bouguera Soltani. Le retour imminent sur la scène de Abdallah Saâd Djaballah, de l'ex-candidat à la présidentielle, Mohamed Saïd et de Abdelmadjid Menasra, lui-même transfuge du MSP, ne sera pas de « toute aise » pour Soltani et sa formation.