Une fois la révision constitutionnelle adoptée par le Parlement et promulguée par le président de la République, les acteurs politiques nationaux ont désormais les yeux complètement rivés vers le rendez-vous des élections présidentielles, prévu au mois d'avril de l'année prochaine. Les partis politiques ont d'ores et déjà entamé les préparatifs et leurs activités sont essentiellement centrées autour de cette question. C'est le cas du MSP, dont la session de son conseil consultatif, restée ouverte depuis presqu'une quinzaine de jours, reprendra demain à Zéralda. « La question de la présidentielle est inscrite à l'ordre du jour de cette rencontre et les membres de cette instance devront en débattre» a indiqué hier Mohamed Djemaa, membre du bureau national, chargé du département de l'information. Pour notre intelocuteur, contacté hier, « il est tout à fait logique qu'un mouvement comme le nôtre doit étudier toutes les alternatives en rapport avec cette échéance électorale ». Mohamed Djemaâ, reconnaît ainsi qu'au sein du MSP, l'éventualité de cautionner la candidature du président du mouvement, Aboudjerra Soltani, sera bel et bien mise sur le tapis. Comme il sera aussi question de passer au peigne fin d'autres hypothèses telles que, notamment, celle de soutenir un autre candidat. Aboudjerra Soltani a-t-il l'ambition de porter les couleurs du mouvement lors de ce scrutin ? Très peu d'observateurs envisageraient cette hypothèse tant le mouvement islamiste, à l'exception de la candidature de son fondateur, feu Mahfoudh Nahnah qui a brigué la magistrature suprême lors des premières présidentielles pluralistes du pays en 1995, n'a pas présenté de candidats lors des présidentielles de 1999 et de 2004. Lors de ces deux rendez-vous il a soutenu la candidature de Abdelaziz Bouteflika. Et rien n'indique qu'il n'en sera pas de même cette fois-ci encore dans le cas où, bien évidemment, le locataire du Palais d'El Mouradia lève le voile sur son intention de briguer un troisième mandat successif. Mais le président de la république, qui a amendé l'article 74 limitant à deux le nombre des mandats présidentiels, n'a pas encore annoncé la couleur. Le mouvement de Aboudjerra Soltani, qui fait partie de l'Alliance présidentielle depuis 2004, au même titre que le FLN et le RND, estiment à l'unisson les analystes, adoptera certainement la même position que celle de ses alliés, à savoir soutenir un même candidat. D'ailleurs dès la fin de ce mois ou au début de décembre, la question sera sur la table de trois dirigeants de ces partis qui se réuniront en sommet au siège du FLN qui, pour l'occasion, prendra la présidence tournante de ce groupe des mains du RND. Si ces deux derniers partis ont clairement affiché leur soutien à un troisième mandat pour Abdelaziz Bouteflika, le MSP, comme de tradition, tergiverse encore et veut garder un semblant de suspense. Cependant, relèvent les observateurs, le parti islamiste ne peut sortir du giron de l'alliance et finira par se ranger du côtés de ses alliés de la coalition gouvernementale. Le conseil consultatif abordera par la suite le point relatif à la situation de crise que traverse le parti et ce, au vu de la fronde du camp de Abdelmadjid Menasra, candidat malheureux à la présidence du mouvement lors du 4ème congrès. «On est très confiant » clame Mohamed Djemaâ car « toutes les instances du parti sont avec la légitimité. Mais on espère que le problème sera réglé, sinon, s'il persiste, il va falloir trancher» a-t-il ajouté sur un ton menaçant. Pour lui, plus explicite encore, « on refuse de négocier et de traiter d'égal à égal avec une minorité ». Aboudjerra mise apparemment sur le temps pour affaiblir un peu plus ses opposants qui commencent, semble-t-il, à donner quelques signes d'essoufflement. Une fois la révision constitutionnelle adoptée par le Parlement et promulguée par le président de la République, les acteurs politiques nationaux ont désormais les yeux complètement rivés vers le rendez-vous des élections présidentielles, prévu au mois d'avril de l'année prochaine. Les partis politiques ont d'ores et déjà entamé les préparatifs et leurs activités sont essentiellement centrées autour de cette question. C'est le cas du MSP, dont la session de son conseil consultatif, restée ouverte depuis presqu'une quinzaine de jours, reprendra demain à Zéralda. « La question de la présidentielle est inscrite à l'ordre du jour de cette rencontre et les membres de cette instance devront en débattre» a indiqué hier Mohamed Djemaa, membre du bureau national, chargé du département de l'information. Pour notre intelocuteur, contacté hier, « il est tout à fait logique qu'un mouvement comme le nôtre doit étudier toutes les alternatives en rapport avec cette échéance électorale ». Mohamed Djemaâ, reconnaît ainsi qu'au sein du MSP, l'éventualité de cautionner la candidature du président du mouvement, Aboudjerra Soltani, sera bel et bien mise sur le tapis. Comme il sera aussi question de passer au peigne fin d'autres hypothèses telles que, notamment, celle de soutenir un autre candidat. Aboudjerra Soltani a-t-il l'ambition de porter les couleurs du mouvement lors de ce scrutin ? Très peu d'observateurs envisageraient cette hypothèse tant le mouvement islamiste, à l'exception de la candidature de son fondateur, feu Mahfoudh Nahnah qui a brigué la magistrature suprême lors des premières présidentielles pluralistes du pays en 1995, n'a pas présenté de candidats lors des présidentielles de 1999 et de 2004. Lors de ces deux rendez-vous il a soutenu la candidature de Abdelaziz Bouteflika. Et rien n'indique qu'il n'en sera pas de même cette fois-ci encore dans le cas où, bien évidemment, le locataire du Palais d'El Mouradia lève le voile sur son intention de briguer un troisième mandat successif. Mais le président de la république, qui a amendé l'article 74 limitant à deux le nombre des mandats présidentiels, n'a pas encore annoncé la couleur. Le mouvement de Aboudjerra Soltani, qui fait partie de l'Alliance présidentielle depuis 2004, au même titre que le FLN et le RND, estiment à l'unisson les analystes, adoptera certainement la même position que celle de ses alliés, à savoir soutenir un même candidat. D'ailleurs dès la fin de ce mois ou au début de décembre, la question sera sur la table de trois dirigeants de ces partis qui se réuniront en sommet au siège du FLN qui, pour l'occasion, prendra la présidence tournante de ce groupe des mains du RND. Si ces deux derniers partis ont clairement affiché leur soutien à un troisième mandat pour Abdelaziz Bouteflika, le MSP, comme de tradition, tergiverse encore et veut garder un semblant de suspense. Cependant, relèvent les observateurs, le parti islamiste ne peut sortir du giron de l'alliance et finira par se ranger du côtés de ses alliés de la coalition gouvernementale. Le conseil consultatif abordera par la suite le point relatif à la situation de crise que traverse le parti et ce, au vu de la fronde du camp de Abdelmadjid Menasra, candidat malheureux à la présidence du mouvement lors du 4ème congrès. «On est très confiant » clame Mohamed Djemaâ car « toutes les instances du parti sont avec la légitimité. Mais on espère que le problème sera réglé, sinon, s'il persiste, il va falloir trancher» a-t-il ajouté sur un ton menaçant. Pour lui, plus explicite encore, « on refuse de négocier et de traiter d'égal à égal avec une minorité ». Aboudjerra mise apparemment sur le temps pour affaiblir un peu plus ses opposants qui commencent, semble-t-il, à donner quelques signes d'essoufflement.