Les candidats se bousculent au portillon de l'élection présidentielle de 2014. On se bouscule même au sein de l'Alliance présidentielle. Après le signe «du destin» de Ahmed Ouyahia et de Abdelaziz Belkhadem, qui bien qu'il évite cette question, se voit dans la peau d'un présidentiable, c'est au tour de Bougerra Soltani d'évoquer sa candidature probable à cette échéance électorale. Le président du MSP ne cache plus ses ambitions. Un portefeuille ministériel ne l'enchante plus. « Pour servir mon pays, je vise un poste plus élevé », n'écartant pas sa candidature aux prochaines élections de 2014, a-t-il souligné, mercredi soir au cours de l'émission télévisée, Hiwar Essaa, (questions de l'heure) dont il était l'invité. L'Alliance présidentielle, à laquelle Soltani a amarré sa formation politique, semble au plus mal. Les divergences entre les membres de cette coalition sont, désormais, sur la place publique. Le patron du MSP défie le secrétaire général du Rassemblement national démocratique, Ahmed Ouyahia, concernant le retrait du MSP de l'Alliance présidentielle. In fine Bougerra Soltani doute que le FLN et le RND puissent constituer une majorité à l'Assemblée nationale populaire en cas de retrait du MSP de la coalition présidentielle qui ne tient, selon lui, qu'au « fil du MSP ». Toujours dans ce contexte du retrait du MSP de ce regroupement qui ne se conçoit que dans le soutien au programme du président de la République, le leader du parti islamiste, indique que sa formation « rejoindra son camp naturel, le pôle islamiste », question d' « équilibre », a-t-il précisé. Concernant les réformes politiques annoncées par le chef de l'Etat et qui se veulent profondes, Bougerra Soltani veut « des garanties », craignant que des parties ou des personnes fassent tout pour que la situation reste en l'état actuel et nie que son parti pratique le double jeu du fait de son appartenance au gouvernement avec un pied dans l'opposition. Selon lui, les déclarations contradictoires, qui émanent de certains membres du parti, sont le fait de « la liberté d'expression qui règne au sein du parti ». Il estime nécessaire que le changement du gouvernement, touche le poste de Premier ministre, avant les prochaines élections, soulignant que le problème ne réside pas sur la personne de Ahmed Ouyahia, mais explique-t-il « les gens ont tendance à voter pour le chef du gouvernement lors des consultations électorales », soulignant que « la réforme constitutionnelle ne sera votée ni par l'actuel parlement ni par celui qui viendra après, mais par voie référendaire ». Réagissant aux déclarations de Abdelaziz Ziari, président de l'APN qui a jugé que le régime parlementaire est un danger pour le pays, Soltani les estime « inacceptables », car, a-t-il « nous ne l'avons pas expérimenté pour le qualifier de dangereux ». Les candidats se bousculent au portillon de l'élection présidentielle de 2014. On se bouscule même au sein de l'Alliance présidentielle. Après le signe «du destin» de Ahmed Ouyahia et de Abdelaziz Belkhadem, qui bien qu'il évite cette question, se voit dans la peau d'un présidentiable, c'est au tour de Bougerra Soltani d'évoquer sa candidature probable à cette échéance électorale. Le président du MSP ne cache plus ses ambitions. Un portefeuille ministériel ne l'enchante plus. « Pour servir mon pays, je vise un poste plus élevé », n'écartant pas sa candidature aux prochaines élections de 2014, a-t-il souligné, mercredi soir au cours de l'émission télévisée, Hiwar Essaa, (questions de l'heure) dont il était l'invité. L'Alliance présidentielle, à laquelle Soltani a amarré sa formation politique, semble au plus mal. Les divergences entre les membres de cette coalition sont, désormais, sur la place publique. Le patron du MSP défie le secrétaire général du Rassemblement national démocratique, Ahmed Ouyahia, concernant le retrait du MSP de l'Alliance présidentielle. In fine Bougerra Soltani doute que le FLN et le RND puissent constituer une majorité à l'Assemblée nationale populaire en cas de retrait du MSP de la coalition présidentielle qui ne tient, selon lui, qu'au « fil du MSP ». Toujours dans ce contexte du retrait du MSP de ce regroupement qui ne se conçoit que dans le soutien au programme du président de la République, le leader du parti islamiste, indique que sa formation « rejoindra son camp naturel, le pôle islamiste », question d' « équilibre », a-t-il précisé. Concernant les réformes politiques annoncées par le chef de l'Etat et qui se veulent profondes, Bougerra Soltani veut « des garanties », craignant que des parties ou des personnes fassent tout pour que la situation reste en l'état actuel et nie que son parti pratique le double jeu du fait de son appartenance au gouvernement avec un pied dans l'opposition. Selon lui, les déclarations contradictoires, qui émanent de certains membres du parti, sont le fait de « la liberté d'expression qui règne au sein du parti ». Il estime nécessaire que le changement du gouvernement, touche le poste de Premier ministre, avant les prochaines élections, soulignant que le problème ne réside pas sur la personne de Ahmed Ouyahia, mais explique-t-il « les gens ont tendance à voter pour le chef du gouvernement lors des consultations électorales », soulignant que « la réforme constitutionnelle ne sera votée ni par l'actuel parlement ni par celui qui viendra après, mais par voie référendaire ». Réagissant aux déclarations de Abdelaziz Ziari, président de l'APN qui a jugé que le régime parlementaire est un danger pour le pays, Soltani les estime « inacceptables », car, a-t-il « nous ne l'avons pas expérimenté pour le qualifier de dangereux ».