La grève des deux jours lancée par les corps communs, les ouvriers professionnels, agents de prévention et de la sécurité, affiliés à l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (UNPEF), a connu une participation record, a estimé l'Unpef dans un communiqué publié, hier, sur son site internet. L'Union a avancé, dans ce sens, un taux de participation au mouvement de protestation enclenché, mardi dernier, allant de 45 % à 92 % dans certaines wilayas, à l'instar de Tizi-Ouzou, durant le premier jour. Dans son document, l'Unpef s'est félicitée du succès de ce mouvement de grève, qui indique-t-on, est le premier du genre. L'Union des personnels de l'éducation et de la formation a déploré que dans certains établissements des pressions aient été exercées par les directeurs sur le personnel pour l'empêcher de rejoindre la grève. Hier, au second jour de la grève, des sit-in ont été organisés par les protestataires devant les Directions de l'éducation dans plusieurs wilayas du pays. Une lettre ouverte au président de la République devait être déposée, hier, afin, a-t-on indiqué auprès de l'Unpef, qu'il intervienne en urgence pour régler leur situation. Pour rappel, les contestataires ont rejeté les propositions du ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid. Une plate-forme de revendication a été émise, portant notamment sur la nécessité de procéder à l'intégration de ces fonctionnaires dans le secteur de l'éduction, l'octroi de nouvelles primes, dont la prime de risque, de permanence et de qualification mais aussi la révision du régime indemnitaire.Une augmentation de la valeur de la productivité, de l'ordre de 40%, avec effet rétroactif à compter du 1er janvier 2008, est également demandée. Les protestataires réclament, par ailleurs, qu'un texte de loi portant dans le détail leurs missions soit élaboré. Ce texte, expliquent-ils, leur permettra d'éviter de subir toute exploitation par leurs responsables hiérarchiques. Il est, aussi, question de la régularisation des contractuels en poste et de l'obtention, citent-ils, du droit à la formation et au recyclage. Cette grève, du 3 et 4 janvier, est soutenue par une coordination regroupant 39 wilayas. La coordination de ces corps de fonctionnaires de l'Education nationale a signé un appel pour mener un mouvement de protestation en vue, disent-ils, de faire valoir leur droits et faire entendre leurs voix. Ce mouvement de protestation, a averti la commission, « n'est que la première action dans une série de protestations jusqu'à satisfaction de toutes les revendications ». La grève des deux jours lancée par les corps communs, les ouvriers professionnels, agents de prévention et de la sécurité, affiliés à l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (UNPEF), a connu une participation record, a estimé l'Unpef dans un communiqué publié, hier, sur son site internet. L'Union a avancé, dans ce sens, un taux de participation au mouvement de protestation enclenché, mardi dernier, allant de 45 % à 92 % dans certaines wilayas, à l'instar de Tizi-Ouzou, durant le premier jour. Dans son document, l'Unpef s'est félicitée du succès de ce mouvement de grève, qui indique-t-on, est le premier du genre. L'Union des personnels de l'éducation et de la formation a déploré que dans certains établissements des pressions aient été exercées par les directeurs sur le personnel pour l'empêcher de rejoindre la grève. Hier, au second jour de la grève, des sit-in ont été organisés par les protestataires devant les Directions de l'éducation dans plusieurs wilayas du pays. Une lettre ouverte au président de la République devait être déposée, hier, afin, a-t-on indiqué auprès de l'Unpef, qu'il intervienne en urgence pour régler leur situation. Pour rappel, les contestataires ont rejeté les propositions du ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid. Une plate-forme de revendication a été émise, portant notamment sur la nécessité de procéder à l'intégration de ces fonctionnaires dans le secteur de l'éduction, l'octroi de nouvelles primes, dont la prime de risque, de permanence et de qualification mais aussi la révision du régime indemnitaire.Une augmentation de la valeur de la productivité, de l'ordre de 40%, avec effet rétroactif à compter du 1er janvier 2008, est également demandée. Les protestataires réclament, par ailleurs, qu'un texte de loi portant dans le détail leurs missions soit élaboré. Ce texte, expliquent-ils, leur permettra d'éviter de subir toute exploitation par leurs responsables hiérarchiques. Il est, aussi, question de la régularisation des contractuels en poste et de l'obtention, citent-ils, du droit à la formation et au recyclage. Cette grève, du 3 et 4 janvier, est soutenue par une coordination regroupant 39 wilayas. La coordination de ces corps de fonctionnaires de l'Education nationale a signé un appel pour mener un mouvement de protestation en vue, disent-ils, de faire valoir leur droits et faire entendre leurs voix. Ce mouvement de protestation, a averti la commission, « n'est que la première action dans une série de protestations jusqu'à satisfaction de toutes les revendications ».