Le roi Mohammed VI du Maroc a désigné, mardi à Rabat, les membres du gouvernement qui sera dirigé, comme prévu, par Abdelilah Benkirane, chef du parti islamiste Justice et développement (PJD), vainqueur des législatives de novembre dernier, selon un communiqué officiel. Le roi Mohammed VI du Maroc a désigné, mardi à Rabat, les membres du gouvernement qui sera dirigé, comme prévu, par Abdelilah Benkirane, chef du parti islamiste Justice et développement (PJD), vainqueur des législatives de novembre dernier, selon un communiqué officiel. Le PJD obtient le plus grand nombre de postes ministériels, avec douze portefeuilles, sur trente. Arrivé en tête avec 107 sièges aux élections du 25 novembre, le parti islamiste modéré dirigera notamment les Affaires étrangères (Saâd Eddine El Othmani) et la Justice (Mustafa Ramid). L'important ministère de l'Intérieur lui a toutefois échappé au profit de Mohand Laenser, secrétaire général du Mouvement populaire (libéral, 32 sièges au parlement). Le ministre de la Défense reste dirigé par Abdellatif Loudiyi, un indépendant. Le nouveau gouvernement ne compte qu'une seule femme : Bassima Hakkaoui (PJD), ministre de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement social. Comme la Défense, deux autres départements n'ont pas changé de ministres : les Affaires islamiques (Ahmed Taoufiq), et le ministère de l'Agriculture (Aziz Akhennouch). Peu après le scrutin, le chef du PJD, Abdelilah Benkirane, avait été chargé de former un gouvernement par le roi. La nouvelle Constitution attribue en effet le poste de chef du gouvernement au parti ayant remporté le plus de sièges aux législatives. Vingt-quatre personnes occupent des postes ministériels pour la première fois. Selon un responsable du PJD, M. Benkirane va présenter la déclaration de politique générale devant les députés dans les prochains jours. Le PJD et l'Istiqlal, second avec 60 sièges, forment la coalition gouvernementale en compagnie du Mouvement populaire (MP, libéral 32 sièges) et le parti du Progrès et du socialisme (PPS, ex-communiste 18 élus). Le PJD obtient le plus grand nombre de postes ministériels, avec douze portefeuilles, sur trente. Arrivé en tête avec 107 sièges aux élections du 25 novembre, le parti islamiste modéré dirigera notamment les Affaires étrangères (Saâd Eddine El Othmani) et la Justice (Mustafa Ramid). L'important ministère de l'Intérieur lui a toutefois échappé au profit de Mohand Laenser, secrétaire général du Mouvement populaire (libéral, 32 sièges au parlement). Le ministre de la Défense reste dirigé par Abdellatif Loudiyi, un indépendant. Le nouveau gouvernement ne compte qu'une seule femme : Bassima Hakkaoui (PJD), ministre de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement social. Comme la Défense, deux autres départements n'ont pas changé de ministres : les Affaires islamiques (Ahmed Taoufiq), et le ministère de l'Agriculture (Aziz Akhennouch). Peu après le scrutin, le chef du PJD, Abdelilah Benkirane, avait été chargé de former un gouvernement par le roi. La nouvelle Constitution attribue en effet le poste de chef du gouvernement au parti ayant remporté le plus de sièges aux législatives. Vingt-quatre personnes occupent des postes ministériels pour la première fois. Selon un responsable du PJD, M. Benkirane va présenter la déclaration de politique générale devant les députés dans les prochains jours. Le PJD et l'Istiqlal, second avec 60 sièges, forment la coalition gouvernementale en compagnie du Mouvement populaire (MP, libéral 32 sièges) et le parti du Progrès et du socialisme (PPS, ex-communiste 18 élus).