Plusieurs personnes exclues des listes de bénéficiaires de l'opération de relogement qui avait touché en 2010 des riverains de l'avenue de Roumanie, à Constantine, ont investi jeudi le pont suspendu de Sidi M'Cid, menaçant de se donner la mort pour obtenir un logement, a-t-on constaté sur place. Une dizaine de ces exclus se sont juchés sur des pylônes du pont, menaçant de se jeter dans le vide si leurs revendications, qu'ils considèrent "justes et légitimes", n'étaient pas prises en charge par les autorités locales. Les protestataires qui se disent victimes d'une opération de relogement "arbitraire" réclament une réhabilitation "urgente et immédiate". Ces personnes, dont la majorité détiennent des actes de propriété des constructions démolies en juin 2010 dans le cadre du plan de modernisation de Constantine, ont affirmé avoir reçu, il y a près d'un mois, des assurances de la part des autorités locales pour trouver une solution équitable à leur cas. Les autorités locales auraient, selon un représentant de l'ex-comité de quartier de l'avenue de Roumanie, promis de procéder au relogement de ces familles "par étapes" en leur consacrant des quotas spécifiques dans le cadre de l'opération de résorption de l'habitat précaire en cours à Constantine. Le même représentant a affirmé qu'il avait été convenu de procéder au relogement d'une première tranche de ces familles parallèlement avec l'opération d'évacuation des habitants des chalets de Sotraco, effectuée récemment. Le chef de daïra par intérim, présent sur les lieux pour tenter d'apaiser les esprits des protestataires en colère, a affirmé que des "intrus" ont été détectés sur la liste des bénéficiaires, ce qui a imposé une nouvelle lecture de la liste, a-t-il dit. Il a affirmé que le relogement des familles y ouvrant droit figurait parmi les priorités des autorités locales et que ces familles doivent s'armer de patience pour éviter tout éventuel dépassement. Les protestataires, encore perchés sur le pont en fin d'après-midi, ont refusé de lâcher prise jusqu'à ce qu'ils obtiennent gain de cause. Plusieurs personnes exclues des listes de bénéficiaires de l'opération de relogement qui avait touché en 2010 des riverains de l'avenue de Roumanie, à Constantine, ont investi jeudi le pont suspendu de Sidi M'Cid, menaçant de se donner la mort pour obtenir un logement, a-t-on constaté sur place. Une dizaine de ces exclus se sont juchés sur des pylônes du pont, menaçant de se jeter dans le vide si leurs revendications, qu'ils considèrent "justes et légitimes", n'étaient pas prises en charge par les autorités locales. Les protestataires qui se disent victimes d'une opération de relogement "arbitraire" réclament une réhabilitation "urgente et immédiate". Ces personnes, dont la majorité détiennent des actes de propriété des constructions démolies en juin 2010 dans le cadre du plan de modernisation de Constantine, ont affirmé avoir reçu, il y a près d'un mois, des assurances de la part des autorités locales pour trouver une solution équitable à leur cas. Les autorités locales auraient, selon un représentant de l'ex-comité de quartier de l'avenue de Roumanie, promis de procéder au relogement de ces familles "par étapes" en leur consacrant des quotas spécifiques dans le cadre de l'opération de résorption de l'habitat précaire en cours à Constantine. Le même représentant a affirmé qu'il avait été convenu de procéder au relogement d'une première tranche de ces familles parallèlement avec l'opération d'évacuation des habitants des chalets de Sotraco, effectuée récemment. Le chef de daïra par intérim, présent sur les lieux pour tenter d'apaiser les esprits des protestataires en colère, a affirmé que des "intrus" ont été détectés sur la liste des bénéficiaires, ce qui a imposé une nouvelle lecture de la liste, a-t-il dit. Il a affirmé que le relogement des familles y ouvrant droit figurait parmi les priorités des autorités locales et que ces familles doivent s'armer de patience pour éviter tout éventuel dépassement. Les protestataires, encore perchés sur le pont en fin d'après-midi, ont refusé de lâcher prise jusqu'à ce qu'ils obtiennent gain de cause.