Les hospitalo-universitaires ont mis à exécution leur menace. Depuis hier, en effet ils ont entamé un mouvement de grève de trois jours. Toutes les activités de soins étaient ainsi à l'arrêt dans les differents centre hospitalo-universitaires du pays (CHU). Les hospitalo-universitaires ont mis à exécution leur menace. Depuis hier, en effet ils ont entamé un mouvement de grève de trois jours. Toutes les activités de soins étaient ainsi à l'arrêt dans les differents centre hospitalo-universitaires du pays (CHU). Les grévistes ont, toutefois, assuré leurs obligations pédagogiques puisque l'enseignement n'est pas concerné par le mouvement de débrayage qui pourrait se durcir si la tutelle ne répond pas favorablement à la plateforme de revendications de deux syndicats des hospitalo universitaires, en l'occurrence celui des professeurs et docents des sciences médicales (SNPDSM) et celui des maître-assistants. En effet les hospitalo-universitaires menacent d'initier une grève d'une semaine reconductible qui touchera aussi bien les activités de soins que les activités pédagogiques. Au CHU Mustapha-Bacha, et à l'exception des services d'urgence, toutes les activités de soins étaient à l'arrêt hier. Il en a été ainsi des activités chirurgicales à froid, les consultations et les explorations biologiques et d'imageries. Pourquoi cette grève ? « Nous revendiquons l'amélioration des conditions de travail dans les CHU et la fin des pénuries cycliques des médicaments », nous a indiqué hier le professeur Rachid Belhadj, membre du bureau national ajoutant que « la pénurie des médicaments a atteint le seuil de l'intolérable surtout à l'intérieur du pays où la sonnette d'alarme a été déjà tirée ». Pour notre interlocuteur, rencontré hier au siège du syndicat sis au CHU Mustapha-Bacha, « on n'a pas compris ce qui se passe et ce, d'autant que la facture de l'importation des médicaments ne cesse d'augmenter alors que dans les hôpitaux on manque de beaucoup de choses ». Pour le professeur Rachid Belhadj, « la santé est sinistrée et le secteur souffre d'instabilité comme l'atteste si bien le changement périodique de ministre ». Cela dit, il semble que c'est le non respect de la tutelle de ses engagements qui a poussé les hospitalo-universitaires à ce mouvement de débrayage. En effet, après avoir signé des procès-verbaux avec les syndicats, dans lesquels il s'est engagé à souscrire à leurs revendications portant notamment sur le régime indemnitaire, il s'est finalement rétracté par la suite. Ce qui va priver les hospitalo-unvesitaires de bénéficier d'une augmentation substantielle de quatre primes. Il s'agit entre autres de la prime de contagion, de la prime de garde et de la prime relative à l'activité complémentaire. De plus, « la prime de rendement ne sera pas concernée par l'effet rétroactif à partir de janvier 2008, comme cela était prévu », dira encore notre interlocuteur en soutenant que « cela n'est pas sérieux ». Il a, toutefois, disculpé le ministre de la Santé qui n'est pas, selon lui, « responsable de ce revirement ». « Le ministre a tout fait, mais cela vient d'en haut ». Et même s'il ne l'a pas dit explicitement, le Pr Rachid Belhadj fait clairement allusion au Premier ministre, Ahmed Ouyahia qui serait responsable de cette situation. Notons que les grévistes tiendront demain mardi une assemblée générale pour décider de la suite à donner à ce mouvement de protestation. Les grévistes ont, toutefois, assuré leurs obligations pédagogiques puisque l'enseignement n'est pas concerné par le mouvement de débrayage qui pourrait se durcir si la tutelle ne répond pas favorablement à la plateforme de revendications de deux syndicats des hospitalo universitaires, en l'occurrence celui des professeurs et docents des sciences médicales (SNPDSM) et celui des maître-assistants. En effet les hospitalo-universitaires menacent d'initier une grève d'une semaine reconductible qui touchera aussi bien les activités de soins que les activités pédagogiques. Au CHU Mustapha-Bacha, et à l'exception des services d'urgence, toutes les activités de soins étaient à l'arrêt hier. Il en a été ainsi des activités chirurgicales à froid, les consultations et les explorations biologiques et d'imageries. Pourquoi cette grève ? « Nous revendiquons l'amélioration des conditions de travail dans les CHU et la fin des pénuries cycliques des médicaments », nous a indiqué hier le professeur Rachid Belhadj, membre du bureau national ajoutant que « la pénurie des médicaments a atteint le seuil de l'intolérable surtout à l'intérieur du pays où la sonnette d'alarme a été déjà tirée ». Pour notre interlocuteur, rencontré hier au siège du syndicat sis au CHU Mustapha-Bacha, « on n'a pas compris ce qui se passe et ce, d'autant que la facture de l'importation des médicaments ne cesse d'augmenter alors que dans les hôpitaux on manque de beaucoup de choses ». Pour le professeur Rachid Belhadj, « la santé est sinistrée et le secteur souffre d'instabilité comme l'atteste si bien le changement périodique de ministre ». Cela dit, il semble que c'est le non respect de la tutelle de ses engagements qui a poussé les hospitalo-universitaires à ce mouvement de débrayage. En effet, après avoir signé des procès-verbaux avec les syndicats, dans lesquels il s'est engagé à souscrire à leurs revendications portant notamment sur le régime indemnitaire, il s'est finalement rétracté par la suite. Ce qui va priver les hospitalo-unvesitaires de bénéficier d'une augmentation substantielle de quatre primes. Il s'agit entre autres de la prime de contagion, de la prime de garde et de la prime relative à l'activité complémentaire. De plus, « la prime de rendement ne sera pas concernée par l'effet rétroactif à partir de janvier 2008, comme cela était prévu », dira encore notre interlocuteur en soutenant que « cela n'est pas sérieux ». Il a, toutefois, disculpé le ministre de la Santé qui n'est pas, selon lui, « responsable de ce revirement ». « Le ministre a tout fait, mais cela vient d'en haut ». Et même s'il ne l'a pas dit explicitement, le Pr Rachid Belhadj fait clairement allusion au Premier ministre, Ahmed Ouyahia qui serait responsable de cette situation. Notons que les grévistes tiendront demain mardi une assemblée générale pour décider de la suite à donner à ce mouvement de protestation.