Le Congrès national africain (ANC), au pouvoir en Afrique du Sud, a entamé dimanche par une messe la troisième et dernière journée des célébrations de son centenaire, dont le point d'orgue devrait être un grand discours du président Jacob Zuma. Un service oecuménique, mélangeant politique et religion, retransmis en direct à la télévision nationale, a réuni des dignitaires du parti et invités étrangers dans la petite église de Bloemfontein (centre) où fut fondé l'ANC —à l'époque Congrès national indigène sud-africain (SANNC)— le 8 janvier 1912. Officiellement absorbé par la finalisation du discours qu'il doit prononcer dans l'après-midi au stade de Bloemfontein, Jacob Zuma était excusé. Il était représenté par le vice-président Kgalema Motlanthe. Les célébrations de samedi s'étaient achevées dans cette même église fraîchement restaurée par une petite messe de minuit dédiée à la mémoire des anciens dirigeants du parti, après que Jacob Zuma y eut allumé la flamme du centenaire. Cette flamme bénie par le prix Nobel de la paix Desmond Tutu doit arriver dans l'après-midi au stade de Bloemfontein, avant le discours du président Zuma —théoriquement à 16h15 (14H15 GMT)—, puis un spectacle résumant les cent ans de l'ANC en cent minutes. L'ancien président Nelson Mandela, âgé de 93 ans et dont la santé est fragile, n'a pas fait le déplacement. Mais il pourrait enregistrer un message à l'attention des 100.000 personnes attendues, selon la direction de l'ANC. La fête avait débuté vendredi par un tournoi de golf et s'était prolongée samedi avec des sacrifices traditionnels pour s'attirer les bonnes grâces des ancêtres, un spectacle de chants et danses et un dîner de gala. Yemen Le président par intérim menace de démissionner Le dirigeant yéménite par intérim, Abd-Rabbu Mansour Hadi, a menacé de quitter ses fonctions si le président sortant Ali Abdallah Saleh et ses partisans ne cessaient pas d'"interférer" dans son action, a rapporté samedi un dirigeant de l'opposition. Une information rapportée par l'agence Reuters. Les tensions entre Saleh et son vice-président, à qui il a transféré le pouvoir en vertu de l'accord de paix négocié par le Conseil de coopération du Golfe (CCG), représentent un nouvel obstacle dans le processus de paix au Yémen. "Les relations entre Saleh et son adjoint se sont détériorées (...) et Hadi a fait savoir aux médiateurs occidentaux qu'il quitterait Sanaa si les interférences dans ses fonctions se poursuivaient", a déclaré à Reuters, sous le sceau de l'anonymat, un responsable des Partis de la conférence conjointe (JMP), une alliance de partis d'opposition. Le plan de paix du CCG a abouti à la formation d'un gouvernement d'union au Yémen dans lequel le JMP et le Congrès général du peuple (GPC) du président Saleh se sont répartis les ministères, sous la direction de Hadi et dans l'attente de la présidentielle du 21 février. Selon la source au sein du JMP, Hadi a prévenu les médiateurs qu'il était prêt à quitter la capitale pour la cité portuaire d'Aden en renonçant à ses fonctions. Les relations entre Saleh et Hadi se sont envenimées lorsque le second a refusé de rétablir dans leurs fonctions des proches du premier, destitués sous la pression des manifestations populaires Reuters Le Congrès national africain (ANC), au pouvoir en Afrique du Sud, a entamé dimanche par une messe la troisième et dernière journée des célébrations de son centenaire, dont le point d'orgue devrait être un grand discours du président Jacob Zuma. Un service oecuménique, mélangeant politique et religion, retransmis en direct à la télévision nationale, a réuni des dignitaires du parti et invités étrangers dans la petite église de Bloemfontein (centre) où fut fondé l'ANC —à l'époque Congrès national indigène sud-africain (SANNC)— le 8 janvier 1912. Officiellement absorbé par la finalisation du discours qu'il doit prononcer dans l'après-midi au stade de Bloemfontein, Jacob Zuma était excusé. Il était représenté par le vice-président Kgalema Motlanthe. Les célébrations de samedi s'étaient achevées dans cette même église fraîchement restaurée par une petite messe de minuit dédiée à la mémoire des anciens dirigeants du parti, après que Jacob Zuma y eut allumé la flamme du centenaire. Cette flamme bénie par le prix Nobel de la paix Desmond Tutu doit arriver dans l'après-midi au stade de Bloemfontein, avant le discours du président Zuma —théoriquement à 16h15 (14H15 GMT)—, puis un spectacle résumant les cent ans de l'ANC en cent minutes. L'ancien président Nelson Mandela, âgé de 93 ans et dont la santé est fragile, n'a pas fait le déplacement. Mais il pourrait enregistrer un message à l'attention des 100.000 personnes attendues, selon la direction de l'ANC. La fête avait débuté vendredi par un tournoi de golf et s'était prolongée samedi avec des sacrifices traditionnels pour s'attirer les bonnes grâces des ancêtres, un spectacle de chants et danses et un dîner de gala. Yemen Le président par intérim menace de démissionner Le dirigeant yéménite par intérim, Abd-Rabbu Mansour Hadi, a menacé de quitter ses fonctions si le président sortant Ali Abdallah Saleh et ses partisans ne cessaient pas d'"interférer" dans son action, a rapporté samedi un dirigeant de l'opposition. Une information rapportée par l'agence Reuters. Les tensions entre Saleh et son vice-président, à qui il a transféré le pouvoir en vertu de l'accord de paix négocié par le Conseil de coopération du Golfe (CCG), représentent un nouvel obstacle dans le processus de paix au Yémen. "Les relations entre Saleh et son adjoint se sont détériorées (...) et Hadi a fait savoir aux médiateurs occidentaux qu'il quitterait Sanaa si les interférences dans ses fonctions se poursuivaient", a déclaré à Reuters, sous le sceau de l'anonymat, un responsable des Partis de la conférence conjointe (JMP), une alliance de partis d'opposition. Le plan de paix du CCG a abouti à la formation d'un gouvernement d'union au Yémen dans lequel le JMP et le Congrès général du peuple (GPC) du président Saleh se sont répartis les ministères, sous la direction de Hadi et dans l'attente de la présidentielle du 21 février. Selon la source au sein du JMP, Hadi a prévenu les médiateurs qu'il était prêt à quitter la capitale pour la cité portuaire d'Aden en renonçant à ses fonctions. Les relations entre Saleh et Hadi se sont envenimées lorsque le second a refusé de rétablir dans leurs fonctions des proches du premier, destitués sous la pression des manifestations populaires Reuters