Le RND salue les réalisations économiques et sociales de l'Algérie nouvelle    Transport aérien: Sayoud met en avant les efforts pour le renforcement de la sécurité de l'aviation civile    Le président de la République procède à l'inauguration de l'usine de dessalement de l'eau de mer "Fouka 2" dans la wilaya de Tipasa    Oran: ouverture de la 2e édition du Salon du commerce électronique et des services en ligne    Foot/ Ligue 1 Mobilis (17e J) PAC-MCA : le "Doyen" pour creuser l'écart en tête    Statut particulier du secteur de l'Education: réception des propositions de 28 organisations syndicales    La Protection civile organise à Djanet une manœuvre en milieux sahariens périlleux    Pluies orageuses sur plusieurs wilayas à partir de samedi soir    Bataille de Foughala à Batna: le jour où la bravoure des moudjahidine a brisé le siège de l'armée française    Boughali reçu au Caire par le président du Parlement arabe    Cisjordanie occupée: l'agression sioniste contre la ville de Jénine et son camp se poursuit pour le 33e jour consécutif    L'ONU exprime sa préoccupation face à la poursuite de l'agression sioniste en Cisjordanie occupée    Rebiga à Managua pour participer à la cérémonie d'installation du Commandant en chef de l'Armée et du Commandant général de la police du Nicaragua    Les colons profanent la Mosquée Al-Aqsa    L'occupation marocaine empêche trois euro-députés d'entrer dans la ville sahraouie occupée    RDC : Le groupe terroriste M23 fait obstacle aux aides humanitaires    Campagne de sensibilisation destinée aux femmes rurales    Football : Clôture de la formation de la licence CAF A pour les anciens internationaux    MCA – Orlando Pirates d'Afrique du Sud aux quarts de finale    Coupe du monde 2026-Qualif's : Botswana-Algérie le 21 mars à 15h    Loin de ses potentialités, l'Afrique doit améliorer sa gouvernance    Un portail électronique pour prendre en charge les requêtes des citoyens    Les candidats appelés à respecter l'éthique des pratiques politiques    Arrestation de trois narcotrafiquants    Saisie de 100 g de cannabis et une quantité de psychotropes à Oued Rhiou    Assurer un diagnostic précoce    Un Bastion de l'Élite    Rencontre scientifique avec des experts de l'Unesco    Installation des commissions    L'écrivain Yasmina Khadra remercie le président de la République pour ses félicitations    Sahara occidental: une répression marocaine croissante face aux observateurs internationaux    Open Africain d'Alger: les juniors algériens dominent la 1e journée    Athlètisme/Championnat national hivernal: nouveau record national pour Bendjemaâ    Journée nationale de la Casbah: activités artistiques et expositions en février à Alger    Réception de la majorité des projets de réhabilitation de la Casbah "fin 2025 et en 2026"    «La justice sera intransigeante contre tout abus !»        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Un moment de convivialité familiale
Les valeurs symboliques
Publié dans Le Midi Libre le 11 - 01 - 2012

Le jour qui précède Yenayer, soit le 11 janvier, reste le plus important. La veille donc de cette fête, le repas est frugal. Le plus souvent on prépare berkouks, boulettes de farine cuites dans un bouillon léger ou encore Icacmenn, blé en grain préparé au lait ou en sauce. Ailleurs, on ne consomme que du lait ou des légumes secs cuits à l'eau.
Le lendemain en revanche, on partage un repas copieux en signe de prospérité, composé des éléments suivants : gâteaux/galettes : (lesfenj (des beignets), tighrifin (crêpes), plat des «sept légumes» fait uniquement de plantes vertes, viande (volaille, chevreaux ou moutons), friandises (fruits secs comme figues sèches, amandes, noisettes, dattes…).
Dans certaines régions d'Algérie (Oran) ou du Maroc (Berkane chez les Iznassen), on évite de manger des aliments épicés ou amers pour se préserver d'une mauvaise année. Le repas de Yennayer est conditionné par les récoltes selon les régions mais aussi par les moyens des uns et des autres. Les aliments servis vont symboliser la richesse, la fertilité ou l'abondance. Il est ainsi des irecman (bouillie de blé et de fèves) ou le cœur du palmier chez les Beni-Hawa : pas question de rater le repas de bénédiction qu'est celui de Yennayer !
Une occasion
de se souhaiter des vœux de prospérité
Yennayer symbolise la longévité, et c'est souvent l'occasion d'y associer des événements familiaux :
- Première coupe de cheveux aux petits garçons. Dans certaines régions berbérophones, on dit que l'enfant est comme un arbre, une fois débarrassé des mauvaises influences, il poussera plus fort et plus énergiquement (c'est d'ailleurs à cette période qu'on opère la taille de certains arbres fruitiers) ;
- Le mariage sous le bon présage de Yennayer. Les petites filles s'amusent à marier leurs poupées (pratique qui rappelle taslit n wenZar) ;
- Rites d'initiation agricoles : on envoie les enfants aux champs afin de cueillir eux-mêmes fruits et légumes.
Marquer le changement
de saison
Cette saison correspond à l'approche de la rupture des provisions gardées pour l'hiver.
Croyances et superstitions
Ainsi, pour espérer une nouvelle année plus prospère, Yennayer est marqué par quelques opérations de purification. Dans l'anti-Atlas par exemple, au petit jour de Yennayer, la maîtresse de maison nettoie tous les recoins de la maison, en y saupoudrant ibsis (mélange de farine, huile et sel). Elle balaie ensuite toutes les pièces pour «chasser» tamghart n gar aseggwas («l'épouse de la mauvaise année») qui n'est autre que tammara la «misère» (mot à éviter ce jour-là).
Le sacrifice d'un animal, Asfel (mot kabyle) est de rigueur, symbolisant l'expulsion des forces et des esprits maléfiques mais aussi marquant ses vertus prophylactiques. On prie alors les forces divines pour assurer une saison culturale féconde.
Au cours de la fête de l'Ennayer, on fait intervenir des personnages telle "theryel" (tamza, ogresse en rifain) ou "aâdjouzet Yennayer "(la Vieille de l'Ennayer) en Kabylie. On menace les enfants qui refusent de manger d'appeler cette dernière qui les éventrera et bourrera leur ventre de paille....
Après le copieux repas de Yennayer , la maîtresse de maison mettait jadis un peu de nourriture dans le métier à tisser (azzetta), dans la meule domestique (tasirt) et dans le foyer au feu (kanoun) pour embaumer de bénédictions ces objets essentiels dans la vie rurale (Aurès, Kabylie et Oranie).
Source Google
Le jour qui précède Yenayer, soit le 11 janvier, reste le plus important. La veille donc de cette fête, le repas est frugal. Le plus souvent on prépare berkouks, boulettes de farine cuites dans un bouillon léger ou encore Icacmenn, blé en grain préparé au lait ou en sauce. Ailleurs, on ne consomme que du lait ou des légumes secs cuits à l'eau.
Le lendemain en revanche, on partage un repas copieux en signe de prospérité, composé des éléments suivants : gâteaux/galettes : (lesfenj (des beignets), tighrifin (crêpes), plat des «sept légumes» fait uniquement de plantes vertes, viande (volaille, chevreaux ou moutons), friandises (fruits secs comme figues sèches, amandes, noisettes, dattes…).
Dans certaines régions d'Algérie (Oran) ou du Maroc (Berkane chez les Iznassen), on évite de manger des aliments épicés ou amers pour se préserver d'une mauvaise année. Le repas de Yennayer est conditionné par les récoltes selon les régions mais aussi par les moyens des uns et des autres. Les aliments servis vont symboliser la richesse, la fertilité ou l'abondance. Il est ainsi des irecman (bouillie de blé et de fèves) ou le cœur du palmier chez les Beni-Hawa : pas question de rater le repas de bénédiction qu'est celui de Yennayer !
Une occasion
de se souhaiter des vœux de prospérité
Yennayer symbolise la longévité, et c'est souvent l'occasion d'y associer des événements familiaux :
- Première coupe de cheveux aux petits garçons. Dans certaines régions berbérophones, on dit que l'enfant est comme un arbre, une fois débarrassé des mauvaises influences, il poussera plus fort et plus énergiquement (c'est d'ailleurs à cette période qu'on opère la taille de certains arbres fruitiers) ;
- Le mariage sous le bon présage de Yennayer. Les petites filles s'amusent à marier leurs poupées (pratique qui rappelle taslit n wenZar) ;
- Rites d'initiation agricoles : on envoie les enfants aux champs afin de cueillir eux-mêmes fruits et légumes.
Marquer le changement
de saison
Cette saison correspond à l'approche de la rupture des provisions gardées pour l'hiver.
Croyances et superstitions
Ainsi, pour espérer une nouvelle année plus prospère, Yennayer est marqué par quelques opérations de purification. Dans l'anti-Atlas par exemple, au petit jour de Yennayer, la maîtresse de maison nettoie tous les recoins de la maison, en y saupoudrant ibsis (mélange de farine, huile et sel). Elle balaie ensuite toutes les pièces pour «chasser» tamghart n gar aseggwas («l'épouse de la mauvaise année») qui n'est autre que tammara la «misère» (mot à éviter ce jour-là).
Le sacrifice d'un animal, Asfel (mot kabyle) est de rigueur, symbolisant l'expulsion des forces et des esprits maléfiques mais aussi marquant ses vertus prophylactiques. On prie alors les forces divines pour assurer une saison culturale féconde.
Au cours de la fête de l'Ennayer, on fait intervenir des personnages telle "theryel" (tamza, ogresse en rifain) ou "aâdjouzet Yennayer "(la Vieille de l'Ennayer) en Kabylie. On menace les enfants qui refusent de manger d'appeler cette dernière qui les éventrera et bourrera leur ventre de paille....
Après le copieux repas de Yennayer , la maîtresse de maison mettait jadis un peu de nourriture dans le métier à tisser (azzetta), dans la meule domestique (tasirt) et dans le foyer au feu (kanoun) pour embaumer de bénédictions ces objets essentiels dans la vie rurale (Aurès, Kabylie et Oranie).
Source Google


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.