Des affrontements entre milices libyennes rivales ont fait deux morts et 36 blessés, dont deux dans un état critique, près de Gariane, à 80 km au sud de Tripoli ; une information rapportée par l'agence Reuters et selon des sources médicales. Les combats, qui ont éclaté vendredi soir, se poursuivaient samedi. Des miliciens de Gariane ont expliqué qu'ils affrontaient des militants pro-Kadhafi à Assabia, à une quinzaine de kilomètres de la ville. "Nous ne croyons personne quand il s'agit d'identifier des partisans de Kadhafi", a déclaré le ministre de la Défense, Ossama al Djouwali, qui s'est rendu sur place. "Ce sont des affrontements entre jeunes des deux villes", a-t-il ajouté. Selon un porte-parole de la municipalité de Gariane, les combats ont éclaté quand des miliciens d'Assabia ont agressé deux civils puis ont tiré sur la ville à l'arme lourde. Des combats entre groupes rivaux s'étaient déjà déroulés dans la région en septembre et neuf habitants de Gariane avaient péri. Le général Ammar Houwaidi, chef du conseil militaire de Gariane, a dit détenir la liste de 70 anciens soldats de l'armée de Mouammar Kadhafi installés à Assabia et dont il réclame l'arrestation. Il veut aussi capturer les responsables des affrontements de septembre. "Hier, ceux d'Assabia ont tiré sur nous 120 roquettes et ils ont continué aujourd'hui. Nous ripostons. Nous voulons calmer les choses mais il y a des gens à Assabia qui cherchent à semer le chaos", a dit le général au ministre de la Défense qui lui a demandé de cesser le feu. Des affrontements au début du mois entre une milice locale et des combattants originaires de Misrata ont fait quatre morts à Tripoli. Des affrontements entre milices libyennes rivales ont fait deux morts et 36 blessés, dont deux dans un état critique, près de Gariane, à 80 km au sud de Tripoli ; une information rapportée par l'agence Reuters et selon des sources médicales. Les combats, qui ont éclaté vendredi soir, se poursuivaient samedi. Des miliciens de Gariane ont expliqué qu'ils affrontaient des militants pro-Kadhafi à Assabia, à une quinzaine de kilomètres de la ville. "Nous ne croyons personne quand il s'agit d'identifier des partisans de Kadhafi", a déclaré le ministre de la Défense, Ossama al Djouwali, qui s'est rendu sur place. "Ce sont des affrontements entre jeunes des deux villes", a-t-il ajouté. Selon un porte-parole de la municipalité de Gariane, les combats ont éclaté quand des miliciens d'Assabia ont agressé deux civils puis ont tiré sur la ville à l'arme lourde. Des combats entre groupes rivaux s'étaient déjà déroulés dans la région en septembre et neuf habitants de Gariane avaient péri. Le général Ammar Houwaidi, chef du conseil militaire de Gariane, a dit détenir la liste de 70 anciens soldats de l'armée de Mouammar Kadhafi installés à Assabia et dont il réclame l'arrestation. Il veut aussi capturer les responsables des affrontements de septembre. "Hier, ceux d'Assabia ont tiré sur nous 120 roquettes et ils ont continué aujourd'hui. Nous ripostons. Nous voulons calmer les choses mais il y a des gens à Assabia qui cherchent à semer le chaos", a dit le général au ministre de la Défense qui lui a demandé de cesser le feu. Des affrontements au début du mois entre une milice locale et des combattants originaires de Misrata ont fait quatre morts à Tripoli.