L'ONU et l'opposition syrienne haussent le ton face au régime de Bachar el-Assad qui a subi une nouvelle défection. Une résolution promue par Moscou doit être examinée ce mardi. L'ONU et l'opposition syrienne haussent le ton face au régime de Bachar el-Assad qui a subi une nouvelle défection. Une résolution promue par Moscou doit être examinée ce mardi. Les Nations unies vont commencer à former dans les prochains jours des observateurs de la Ligue arabe afin de les aider à évaluer la répression sanglante en Syrie, a indiqué lundi une porte-parole des Nations unies. Cette décision répond à une demande formelle de la Ligue, dont la mission en Syrie est vivement critiquée pour son incapacité à faire cesser l'effusion de sang. La formation doit commencer au Caire après la réunion ce week-end dans la capitale égyptienne du Comité ministériel de la Ligue arabe sur la Syrie. Elle sera assurée par un personnel du Haut Commissariat aux droits de l'Homme de l'ONU. La porte-parole n'était pas en mesure de préciser combien d'observateurs seraient formés ni combien d'experts de l'ONU participeraient. Ban Ki-moon hausse le ton Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a sommé lundi le Conseil de sécurité d'agir "d'une manière sérieuse et cohérente" sur la Syrie. Déclarant que "la situation a atteint un point inacceptable", Ban a appelé de nouveau le président Assad à "arrêter de tuer", et estimé "important que les Nations unies tiennent un discours et agissent d'une manière cohérente". Paris, après Washington, a accusé Téhéran d'envoyer des armes à Damas. Moscou a présenté au Conseil de sécurité lundi une nouvelle version de son projet de résolution, qui ne semble pas modifier sur le fond sa position sur la Syrie, selon des diplomates occidentaux, mais doit être discuté mardi au niveau des experts. Une défection à Damas Le député Imad Ghalioune, membre de la commission du budget au Parlement syrien, a annoncé à la chaîne al Arabiya s'être réfugié en Egypte, appelant l'opposition à "réaliser les intérêts du peuple qui veut parvenir à la liberté". Avant lui, deux députés indépendants avaient annoncé fin avril leur démission pour protester contre la répression du soulèvement populaire qui a débuté le 15 mars. Parallèlement, l'ASL a fait écho à la demande de Ban Ki-moon et invité la Ligue arabe à transférer le dossier syrien devant le Conseil de sécurité de l'ONU. L'ASL a appelé ce dernier à agir, accusant le régime de poursuivre la répression sans tenir compte du plan arabe de sortie de crise. Les Nations unies vont commencer à former dans les prochains jours des observateurs de la Ligue arabe afin de les aider à évaluer la répression sanglante en Syrie, a indiqué lundi une porte-parole des Nations unies. Cette décision répond à une demande formelle de la Ligue, dont la mission en Syrie est vivement critiquée pour son incapacité à faire cesser l'effusion de sang. La formation doit commencer au Caire après la réunion ce week-end dans la capitale égyptienne du Comité ministériel de la Ligue arabe sur la Syrie. Elle sera assurée par un personnel du Haut Commissariat aux droits de l'Homme de l'ONU. La porte-parole n'était pas en mesure de préciser combien d'observateurs seraient formés ni combien d'experts de l'ONU participeraient. Ban Ki-moon hausse le ton Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a sommé lundi le Conseil de sécurité d'agir "d'une manière sérieuse et cohérente" sur la Syrie. Déclarant que "la situation a atteint un point inacceptable", Ban a appelé de nouveau le président Assad à "arrêter de tuer", et estimé "important que les Nations unies tiennent un discours et agissent d'une manière cohérente". Paris, après Washington, a accusé Téhéran d'envoyer des armes à Damas. Moscou a présenté au Conseil de sécurité lundi une nouvelle version de son projet de résolution, qui ne semble pas modifier sur le fond sa position sur la Syrie, selon des diplomates occidentaux, mais doit être discuté mardi au niveau des experts. Une défection à Damas Le député Imad Ghalioune, membre de la commission du budget au Parlement syrien, a annoncé à la chaîne al Arabiya s'être réfugié en Egypte, appelant l'opposition à "réaliser les intérêts du peuple qui veut parvenir à la liberté". Avant lui, deux députés indépendants avaient annoncé fin avril leur démission pour protester contre la répression du soulèvement populaire qui a débuté le 15 mars. Parallèlement, l'ASL a fait écho à la demande de Ban Ki-moon et invité la Ligue arabe à transférer le dossier syrien devant le Conseil de sécurité de l'ONU. L'ASL a appelé ce dernier à agir, accusant le régime de poursuivre la répression sans tenir compte du plan arabe de sortie de crise.