Le Parc national de Belezma a organisé, mardi dernier, une journée de démonstration sur la réhabilitation de la cédraie de Belezma (Batna), menacée par le phénomène du dépérissement, au profit de techniciens venus de différentes régions et de parcs du pays. Le Parc national de Belezma a organisé, mardi dernier, une journée de démonstration sur la réhabilitation de la cédraie de Belezma (Batna), menacée par le phénomène du dépérissement, au profit de techniciens venus de différentes régions et de parcs du pays. Une sortie sur le terrain a regroupé les représentants des Conservations des forêts des wilayas de Khenchela, Bouira, Tizi-Ouzou, Blida, Médéa, Tissemsilt, Sétif, Constantine et Batna, ainsi que les responsables des parcs de Taza, Gouraya, Djurdjura, Chréa et Theniet El-Had aux côtés d'universitaires de Batna, Bouira et Tizi-Ouzou et l'Institut national de recherches forestières (INRF), indique l'APS. Sur les monts de Touggert, de Boumerzoug et de Chlaâlaâ, les participants ont observé les actions engagées par le parc pour lutter contre le dépérissement, dont la coupe des cèdres morts (recommandée par le colloque national de 2006 sur le dépérissement), l'ouverture de pistes, la correction torrentielle et la clôture des nouvelles aires plantées de jeunes cèdres. M. Saïd Abderrahmani, directeur du parc de Belezma, a indiqué que le but de la journée est de "présenter le phénomène du dépérissement, les techniques d'assainissement des zones touchées et les mesures de réhabilitation menées". Les résultats des actions de régénération sur les parcelles dont la terre a été retournée ont été "plutôt positifs", a affirmé M. Abderrahmani, dont le constat a été corroboré par des expériences similaires menées au Parc national de Chréa et présentées par son directeur. De son côté, Dr Mohand Messaoudène, de l'INRF, a insisté sur "la conjugaison des efforts des conservations des forêts et des parcs nationaux abritant des cédraies pour le succès des actions de régénération qui doivent cibler des aires bien délimitées". Quant à M. Othmane Briki, de la Conservation des forêts de Batna, il a proposé la constitution d'une "banque de semences du cèdre de l'Atlas de la région des Aurès" dont les aires traditionnelles sont désormais menacées, selon lui, par l'invasion d'autres espèces dont le chêne vert dans la partie méridionale du parc et le frêne, au nord. Les participants à la rencontre ont également préconisé l'ouverture, à Batna, d'une annexe de l'INRF pour encadrer les six stations d'observation érigées entre 2007 et 2009 "afin de mieux comprendre le phénomène du dépérissement du cèdre". Un phénomène actuellement imputé en grande partie aux changements climatiques et, à un degré moindre, à certaines espèces fongiques et autres insectes. Les 7.000 hectares de la cédraie du parc de Belezma ont été touchés à 40% par le dépérissement depuis 2003. En 2008, le parc a entamé une large opération d'assainissement des aires infectées à Talmat, Berdjam et Boumerzoug, parallèlement à des tentatives de régénération. Le directeur du parc a indiqué qu'à ce jour, 2.000 ha ont été assainis, permettant l'extraction de 20.000 m3 de bois de cèdre, précisant que 200 autres hectares seront assainis d'ici avril prochain, en attendant la programmation à partir de 2013 de nouvelles autres aires touchées par le phénomène. Une sortie sur le terrain a regroupé les représentants des Conservations des forêts des wilayas de Khenchela, Bouira, Tizi-Ouzou, Blida, Médéa, Tissemsilt, Sétif, Constantine et Batna, ainsi que les responsables des parcs de Taza, Gouraya, Djurdjura, Chréa et Theniet El-Had aux côtés d'universitaires de Batna, Bouira et Tizi-Ouzou et l'Institut national de recherches forestières (INRF), indique l'APS. Sur les monts de Touggert, de Boumerzoug et de Chlaâlaâ, les participants ont observé les actions engagées par le parc pour lutter contre le dépérissement, dont la coupe des cèdres morts (recommandée par le colloque national de 2006 sur le dépérissement), l'ouverture de pistes, la correction torrentielle et la clôture des nouvelles aires plantées de jeunes cèdres. M. Saïd Abderrahmani, directeur du parc de Belezma, a indiqué que le but de la journée est de "présenter le phénomène du dépérissement, les techniques d'assainissement des zones touchées et les mesures de réhabilitation menées". Les résultats des actions de régénération sur les parcelles dont la terre a été retournée ont été "plutôt positifs", a affirmé M. Abderrahmani, dont le constat a été corroboré par des expériences similaires menées au Parc national de Chréa et présentées par son directeur. De son côté, Dr Mohand Messaoudène, de l'INRF, a insisté sur "la conjugaison des efforts des conservations des forêts et des parcs nationaux abritant des cédraies pour le succès des actions de régénération qui doivent cibler des aires bien délimitées". Quant à M. Othmane Briki, de la Conservation des forêts de Batna, il a proposé la constitution d'une "banque de semences du cèdre de l'Atlas de la région des Aurès" dont les aires traditionnelles sont désormais menacées, selon lui, par l'invasion d'autres espèces dont le chêne vert dans la partie méridionale du parc et le frêne, au nord. Les participants à la rencontre ont également préconisé l'ouverture, à Batna, d'une annexe de l'INRF pour encadrer les six stations d'observation érigées entre 2007 et 2009 "afin de mieux comprendre le phénomène du dépérissement du cèdre". Un phénomène actuellement imputé en grande partie aux changements climatiques et, à un degré moindre, à certaines espèces fongiques et autres insectes. Les 7.000 hectares de la cédraie du parc de Belezma ont été touchés à 40% par le dépérissement depuis 2003. En 2008, le parc a entamé une large opération d'assainissement des aires infectées à Talmat, Berdjam et Boumerzoug, parallèlement à des tentatives de régénération. Le directeur du parc a indiqué qu'à ce jour, 2.000 ha ont été assainis, permettant l'extraction de 20.000 m3 de bois de cèdre, précisant que 200 autres hectares seront assainis d'ici avril prochain, en attendant la programmation à partir de 2013 de nouvelles autres aires touchées par le phénomène.