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«Les spécificités de l'Algérie sont importantes en matière d'intelligence économique» Jean-Marie Leclerc, directeur général du CTI Genève au Midi Libre :
Pour Jean-Marie Leclerc, qui exerce la fonction de directeur du Centre des technologies de l'information dans le Canton de Genève, la mise en place d'une bonne gouvernance des systèmes d'information permet, notamment, de rapprocher davantage les citoyens de l'administration. Pour Jean-Marie Leclerc, qui exerce la fonction de directeur du Centre des technologies de l'information dans le Canton de Genève, la mise en place d'une bonne gouvernance des systèmes d'information permet, notamment, de rapprocher davantage les citoyens de l'administration. Relatant les performances en matière de l‘utilisation des technologies de l‘information et de la communication (TIC) existantes dans certaines institutions et administrations publiques de Genève, il est souligné que «l‘ISO 26000 aide Genève à garantir l‘éthique dans son e-administration». Pour Jean-Marie Leclerc «la norme ISO 26000 va aider le CTI à analyser les questions centrales et les domaines d‘action de sa responsabilité sociétale dans un contexte où technologie et société sont intimement liées». A propos de la gouvernance des systèmes d‘information, Leclerc avoue «la mise en place de l‘administration en ligne va moderniser nos processus et ouvrir nos systèmes d‘information vers l‘extérieur. Nous devons mettre en œuvre une gouvernance de nos systèmes d‘information qui concilie les intérêts de l‘Etat et de ses parties prenantes et il faut la garantie que l‘on respecte les règles dans la réponse aux citoyens en sécurisant le processus dans la réponse, tout en développant la transparence». Abordant les bienfaits et l‘usage prodigieux des TIC, il dira « qu‘il convient d‘adopter une vision globale et sociétale qui tienne compte de l‘impact des technologies sur la sphère privée et de la réelle valeur ajoutée qu‘elle apporte à l‘administration et à ses parties prenantes ». Midi Libre : Autour de quoi exactement s‘articule votre intervention lors des assises de l‘intelligence économique et quelles sont les grandes lignes abordées ? Jean-Marie Leclerc : Nous sommes vraiment dans un carrefour extraordinaire au niveau de notre société, c‘est-à-dire que nous avons une nouvelle ressource stratégique qui est l‘information, et d‘autre part, son réseau qui permettra de l‘exploiter et de la transformer. Ce qu‘il faut faire maintenant c‘est de mettre l‘individu au centre des intérêts. Chaque pays a ses spécificités et sa culture, les pays de l‘Est, comme la Roumanie où j‘ai travaillé, et l‘Algérie avec laquelle je coopère, ont des potentialités importantes en matière de développement du savoir-faire en intelligence économique. Que faut-il pour une entreprise pour devenir compétitive et se hisser à un niveau international répondant aux normes ? Je prends un exemple relatif à l‘exploitation des informations et des données concernant un territoire. Il s‘agit de les harmoniser et leur donner des nomenclatures afin de les exploiter et, rendre service ainsi, aux citoyens. Dans l‘entreprise, on comprend qu‘il y a un capital important et qu‘il y a une procession d‘expériences et c‘est cela qu‘il faut stocker, harmoniser et exploiter et, enfin, les échanger en créant la valeur. Justement, pour créer de la valeur, il y a toute une technologie à suivre, n‘est-ce pas ? Oui, vous avez entièrement raison. Pour créer de la valeur, il faut des infrastructures, car il est difficile de dire à quelqu‘un d‘échanger s‘il n‘a pas de réseaux. Donc, l‘important, c‘est d‘organiser la fonction intelligence économique avec ses particularités et ses fondements et se mettre à la page de ce qui se passe dans les grandes entreprises en essayant de réaliser le transfert technologique et le savoir-faire, car la concurrence et la compétitivité sont rudes sur le plan international. Par conséquent, il actualiser et entretenir les connaissances qui évoluent rapidement, car la recherche est également évolutive. Estimez-vous que les compétences algériennes en matière d‘intelligence économique soient assez développées ? Le niveau et les compétences existent bien entendu, ce qu‘il faut, c‘est juste les bien exploiter et les utiliser à bon escient et faire profiter l‘Algérie de l‘expérience et de l‘expertise de ces chercheurs et de cette matière grise utile pour le développement économique, industriel, technologique et scientifique. Ce qui compte, c‘est d‘avoir des projets de développement, car lorsqu‘il y a des projets scientifiques, les chercheurs et les intellectuels sont passionnés et restent au pays pour contribuer à l‘effort de développement. Ainsi, les gens s‘identifient aux projets et s‘adaptent à l‘environnement de la recherche. Pensez-vous que l‘Algérie puisse développer rapidement ses technologies et son expertise en intelligence économique ? Je pense, à la lumière des discussions que j‘ai eues avec les personnes concernées que les potentialités sont présentes. Il faut simplement accepter de les mettre en marche ; J‘ai lancé des opérations en collaboration avec la Suisse et la Roumanie. Ce qu‘il faut retenir c‘est que l‘essentiel consiste à créer un milieu de travail favorable à la ‘‘permanisation‘‘ et à la fidélisation des chercheurs. Relatant les performances en matière de l‘utilisation des technologies de l‘information et de la communication (TIC) existantes dans certaines institutions et administrations publiques de Genève, il est souligné que «l‘ISO 26000 aide Genève à garantir l‘éthique dans son e-administration». Pour Jean-Marie Leclerc «la norme ISO 26000 va aider le CTI à analyser les questions centrales et les domaines d‘action de sa responsabilité sociétale dans un contexte où technologie et société sont intimement liées». A propos de la gouvernance des systèmes d‘information, Leclerc avoue «la mise en place de l‘administration en ligne va moderniser nos processus et ouvrir nos systèmes d‘information vers l‘extérieur. Nous devons mettre en œuvre une gouvernance de nos systèmes d‘information qui concilie les intérêts de l‘Etat et de ses parties prenantes et il faut la garantie que l‘on respecte les règles dans la réponse aux citoyens en sécurisant le processus dans la réponse, tout en développant la transparence». Abordant les bienfaits et l‘usage prodigieux des TIC, il dira « qu‘il convient d‘adopter une vision globale et sociétale qui tienne compte de l‘impact des technologies sur la sphère privée et de la réelle valeur ajoutée qu‘elle apporte à l‘administration et à ses parties prenantes ». Midi Libre : Autour de quoi exactement s‘articule votre intervention lors des assises de l‘intelligence économique et quelles sont les grandes lignes abordées ? Jean-Marie Leclerc : Nous sommes vraiment dans un carrefour extraordinaire au niveau de notre société, c‘est-à-dire que nous avons une nouvelle ressource stratégique qui est l‘information, et d‘autre part, son réseau qui permettra de l‘exploiter et de la transformer. Ce qu‘il faut faire maintenant c‘est de mettre l‘individu au centre des intérêts. Chaque pays a ses spécificités et sa culture, les pays de l‘Est, comme la Roumanie où j‘ai travaillé, et l‘Algérie avec laquelle je coopère, ont des potentialités importantes en matière de développement du savoir-faire en intelligence économique. Que faut-il pour une entreprise pour devenir compétitive et se hisser à un niveau international répondant aux normes ? Je prends un exemple relatif à l‘exploitation des informations et des données concernant un territoire. Il s‘agit de les harmoniser et leur donner des nomenclatures afin de les exploiter et, rendre service ainsi, aux citoyens. Dans l‘entreprise, on comprend qu‘il y a un capital important et qu‘il y a une procession d‘expériences et c‘est cela qu‘il faut stocker, harmoniser et exploiter et, enfin, les échanger en créant la valeur. Justement, pour créer de la valeur, il y a toute une technologie à suivre, n‘est-ce pas ? Oui, vous avez entièrement raison. Pour créer de la valeur, il faut des infrastructures, car il est difficile de dire à quelqu‘un d‘échanger s‘il n‘a pas de réseaux. Donc, l‘important, c‘est d‘organiser la fonction intelligence économique avec ses particularités et ses fondements et se mettre à la page de ce qui se passe dans les grandes entreprises en essayant de réaliser le transfert technologique et le savoir-faire, car la concurrence et la compétitivité sont rudes sur le plan international. Par conséquent, il actualiser et entretenir les connaissances qui évoluent rapidement, car la recherche est également évolutive. Estimez-vous que les compétences algériennes en matière d‘intelligence économique soient assez développées ? Le niveau et les compétences existent bien entendu, ce qu‘il faut, c‘est juste les bien exploiter et les utiliser à bon escient et faire profiter l‘Algérie de l‘expérience et de l‘expertise de ces chercheurs et de cette matière grise utile pour le développement économique, industriel, technologique et scientifique. Ce qui compte, c‘est d‘avoir des projets de développement, car lorsqu‘il y a des projets scientifiques, les chercheurs et les intellectuels sont passionnés et restent au pays pour contribuer à l‘effort de développement. Ainsi, les gens s‘identifient aux projets et s‘adaptent à l‘environnement de la recherche. Pensez-vous que l‘Algérie puisse développer rapidement ses technologies et son expertise en intelligence économique ? Je pense, à la lumière des discussions que j‘ai eues avec les personnes concernées que les potentialités sont présentes. Il faut simplement accepter de les mettre en marche ; J‘ai lancé des opérations en collaboration avec la Suisse et la Roumanie. Ce qu‘il faut retenir c‘est que l‘essentiel consiste à créer un milieu de travail favorable à la ‘‘permanisation‘‘ et à la fidélisation des chercheurs.