Le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Réda Hamiani prône une nouvelle mentalité touristique devant transformer radicalement les comportements des différents intervenants dans la chaîne du tourisme en déclarant que «des changements profonds sont indispensables et nécessaires». Le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Réda Hamiani prône une nouvelle mentalité touristique devant transformer radicalement les comportements des différents intervenants dans la chaîne du tourisme en déclarant que «des changements profonds sont indispensables et nécessaires». Le président du Forum des chefs d‘entreprise (FCE), Réda Hamiani, a démontré, hier, que la croissance du tourisme en Algérie est très lente et les différentes stratégies et politique de son redressement tardent à dynamiser ce secteur important de l‘économie nationale longtemps marginalisé et en hibernation. Intervenant au cours de la seconde journée du symposium de deux jours organisé par MDI Business School, Hamiani a mis en exergue les potentialités algériennes tout en relevant certaines carences. Il affirme, dans ce sens, que «certes, des progrès ont déjà été réalisés sachant que les flux (34 % des flux mondiaux) enregistrent une croissance positive depuis quelques années et les moyens de communication, d‘une façon générale, se sont améliorés. Cependant, ces progrès restent insuffisants, les investissements ne sont pas au rendez-vous, l‘absence d‘une culture touristique complique tout, l‘environnement est peu attractif et le personnel demeure peu qualifié». Le conférencier prône une nouvelle mentalité touristique devant transformer radicalement les comportements des différents intervenants dans la chaîne du tourisme en déclarant que «des changements profonds sont indispensables et nécessaires et doivent concerner aussi et surtout les appuis que l‘Etat doit apporter à l‘entreprise touristique, notamment privée, car devant le poids croissant des incertitudes économiques, devant l‘ampleur des changements, la complexification de l‘environnement concurrentiel et les bouleversements géo-touristiques, seules les entreprises privées sont capables d‘apporter les compétences, le savoir-faire et les apports nécessaires pour donner une impulsion décisive au développement de ce secteur d‘activité en Algérie». Hamiani estime que le renouveau du tourisme passe inéluctablement par une série de mesures et de décisions importantes de la part des pouvoirs publics. Pour cela, il préconise un certain nombre de batteries. Dans ce contexte, le président du FCE a indiqué que l‘intervention de l‘Etat est déterminante et primordiale en précisant que les entreprises attendent une clarification de la stratégie de l‘Etat. «Il devient impérieux de mettre en place un cadre de financement adapté. L‘Etat seul possède, en effet, la clé pour que de futurs investissements se fassent dans ce pays, le secteur du tourisme étant caractérisé par des investissements lourds, et donc, des retours sur investissements relativement longs», a-t-il souligné. Il ajoute que «l‘essentiel, c‘est d‘éclairer les décisions stratégiques des entreprises, à l‘aide d‘analyses plus scientifiques des faits, d‘informations plus fiables et opérationnelles, d‘expertises et de diagnostics plus pointus, et plus que jamais, d‘approches prospectives plus globales qui font encore défaut au secteur touristique algérien». Le directeur général du tourisme, Mokhtar Hamadadou, a relevé, pour sa part, qu‘en 2007, 1.772.000 touristes ont visité l‘Algérie dont 70 % sont des algériens résidant à l‘étranger et 550.000 touristes étrangers ont pu découvrir le Sahara féérique et étincelant. Toutefois, il a énuméré certaines carences, tels que le manque de métiers et techniques de prospection du marché, le déficit en matière de communication et d‘information et de faibles prestations. On peut aussi relever le mode de transport et d‘accueil de faible qualité, l‘insuffisance de la sécurité sanitaire et alimentaire, et enfin, le déficit du marketing et de l‘image de marque de la destination Algérie. L‘inéluctable développement du tourisme saharien Les autres actions urgentes à entreprendre, selon Hamiani, s‘articulent autour de quatre axes. Il s‘agit d‘améliorer la lisibilité des marchés et savoir vers quel genre de tourisme allons-nous nous tourner. Faut-il se démarquer du tourisme de masse et se rapprocher d‘un tourisme plus diversifié? S‘agira-t-il des grandes gammes de tourisme dont l‘Algérie a la chance de disposer, tels que le tourisme saharien, thermal, culturel, religieux…que privilégie l‘Etat? Ou avons-nous encore une chance pour le tourisme balnéaire compte tenu du retard que nous avons accumulé et de l‘état du marché mondial dans ce domaine? Il y a lieu également d‘enrichir la vision sur l‘importance croissante des problématiques de développement durable, d‘éthique, de protection de l‘environnement et de diffusion de l‘innovation technologique. L‘Etat doit veiller au développement d‘un tourisme durable et propre pour assurer la préservation de l‘environnement, à travers la mise en œuvre de politiques respectant les principes de l‘exploitation rationnelle des ressources naturelles, nos valeurs et notre identité. Enfin, Hamiani propose une mise en place d‘une politique d‘attractivité des territoires engageant les collectivités locales, lesquelles doivent comprendre que leur engagement dans ce domaine leur sera bénéfique à plus d‘un titre, notamment, pour ce qui est de la création d‘emplois, l‘artisanat, l‘agriculture et la culture. Aussi, le président du FCE estime qu‘il y a un besoin profond pour une politique de formation adaptée pour se mettre aux standards internationaux. Le président du Forum des chefs d‘entreprise (FCE), Réda Hamiani, a démontré, hier, que la croissance du tourisme en Algérie est très lente et les différentes stratégies et politique de son redressement tardent à dynamiser ce secteur important de l‘économie nationale longtemps marginalisé et en hibernation. Intervenant au cours de la seconde journée du symposium de deux jours organisé par MDI Business School, Hamiani a mis en exergue les potentialités algériennes tout en relevant certaines carences. Il affirme, dans ce sens, que «certes, des progrès ont déjà été réalisés sachant que les flux (34 % des flux mondiaux) enregistrent une croissance positive depuis quelques années et les moyens de communication, d‘une façon générale, se sont améliorés. Cependant, ces progrès restent insuffisants, les investissements ne sont pas au rendez-vous, l‘absence d‘une culture touristique complique tout, l‘environnement est peu attractif et le personnel demeure peu qualifié». Le conférencier prône une nouvelle mentalité touristique devant transformer radicalement les comportements des différents intervenants dans la chaîne du tourisme en déclarant que «des changements profonds sont indispensables et nécessaires et doivent concerner aussi et surtout les appuis que l‘Etat doit apporter à l‘entreprise touristique, notamment privée, car devant le poids croissant des incertitudes économiques, devant l‘ampleur des changements, la complexification de l‘environnement concurrentiel et les bouleversements géo-touristiques, seules les entreprises privées sont capables d‘apporter les compétences, le savoir-faire et les apports nécessaires pour donner une impulsion décisive au développement de ce secteur d‘activité en Algérie». Hamiani estime que le renouveau du tourisme passe inéluctablement par une série de mesures et de décisions importantes de la part des pouvoirs publics. Pour cela, il préconise un certain nombre de batteries. Dans ce contexte, le président du FCE a indiqué que l‘intervention de l‘Etat est déterminante et primordiale en précisant que les entreprises attendent une clarification de la stratégie de l‘Etat. «Il devient impérieux de mettre en place un cadre de financement adapté. L‘Etat seul possède, en effet, la clé pour que de futurs investissements se fassent dans ce pays, le secteur du tourisme étant caractérisé par des investissements lourds, et donc, des retours sur investissements relativement longs», a-t-il souligné. Il ajoute que «l‘essentiel, c‘est d‘éclairer les décisions stratégiques des entreprises, à l‘aide d‘analyses plus scientifiques des faits, d‘informations plus fiables et opérationnelles, d‘expertises et de diagnostics plus pointus, et plus que jamais, d‘approches prospectives plus globales qui font encore défaut au secteur touristique algérien». Le directeur général du tourisme, Mokhtar Hamadadou, a relevé, pour sa part, qu‘en 2007, 1.772.000 touristes ont visité l‘Algérie dont 70 % sont des algériens résidant à l‘étranger et 550.000 touristes étrangers ont pu découvrir le Sahara féérique et étincelant. Toutefois, il a énuméré certaines carences, tels que le manque de métiers et techniques de prospection du marché, le déficit en matière de communication et d‘information et de faibles prestations. On peut aussi relever le mode de transport et d‘accueil de faible qualité, l‘insuffisance de la sécurité sanitaire et alimentaire, et enfin, le déficit du marketing et de l‘image de marque de la destination Algérie. L‘inéluctable développement du tourisme saharien Les autres actions urgentes à entreprendre, selon Hamiani, s‘articulent autour de quatre axes. Il s‘agit d‘améliorer la lisibilité des marchés et savoir vers quel genre de tourisme allons-nous nous tourner. Faut-il se démarquer du tourisme de masse et se rapprocher d‘un tourisme plus diversifié? S‘agira-t-il des grandes gammes de tourisme dont l‘Algérie a la chance de disposer, tels que le tourisme saharien, thermal, culturel, religieux…que privilégie l‘Etat? Ou avons-nous encore une chance pour le tourisme balnéaire compte tenu du retard que nous avons accumulé et de l‘état du marché mondial dans ce domaine? Il y a lieu également d‘enrichir la vision sur l‘importance croissante des problématiques de développement durable, d‘éthique, de protection de l‘environnement et de diffusion de l‘innovation technologique. L‘Etat doit veiller au développement d‘un tourisme durable et propre pour assurer la préservation de l‘environnement, à travers la mise en œuvre de politiques respectant les principes de l‘exploitation rationnelle des ressources naturelles, nos valeurs et notre identité. Enfin, Hamiani propose une mise en place d‘une politique d‘attractivité des territoires engageant les collectivités locales, lesquelles doivent comprendre que leur engagement dans ce domaine leur sera bénéfique à plus d‘un titre, notamment, pour ce qui est de la création d‘emplois, l‘artisanat, l‘agriculture et la culture. Aussi, le président du FCE estime qu‘il y a un besoin profond pour une politique de formation adaptée pour se mettre aux standards internationaux.